Stuart Neville - Ratlines

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Dublin, 1963. Au moment où le président Kennedy prépare son voyage officiel en Irlande, des meurtres de ressortissants étrangers viennent perturber le sommeil du ministre de la Justice.
On a découvert le cadavre d’un Allemand accompagné d’une note destinée au colonel Otto Skorzeny, le chef de commando préféré d’Hitler, qui vit paisiblement sur le sol irlandais et a mis au point des filières d’exfiltration d’anciens nazis, les « ratlines ». Manifestement quelqu’un s’en prend aux criminels de guerre. Individus isolés ou groupes organisés ?
Peu désireux de voir un scandale s’ébruiter, le ministre de la Justice charge l’un de ses meilleurs officiers de renseignements, le lieutenant Albert Ryan, de faire toute la lumière sur les crimes. Plus facile à dire qu’à faire. A mesure qu’il enquête, Ryan va non seulement craindre pour sa vie à plusieurs reprises mais aussi se retrouver face à un terrible cas de conscience.
Stuart Neville vit en Irlande du Nord dans le comté d’Armagh. Il a remporté le Los Angeles Times Book Prize et le Prix Mystère de la critique pour
. Il démontre avec
qu’il n’a rien perdu de son formidable sens de l’action et des rebondissements.

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Deux petites chambres, l’une non utilisée, l’autre remplie d’effets personnels rangés avec soin. Des chaussettes pliées et des caleçons, que Krauss avait choisi de ne pas emporter à Salthill, étaient posés sur le lit défait.

Ryan remarqua une lettre ouverte sur la table de chevet. Il alluma la lampe, orienta la lumière afin de pouvoir lire dans l’obscurité grandissante, puis s’assit sur le lit et examina la feuille. Une écriture appliquée, en allemand. Bien qu’il ne comprît pas la langue, il reconnut le nom de Johan Hambro et celui du cimetière près de Galway où ce dernier avait été enterré quelques jours auparavant.

À en juger par l’agencement du reste de la pièce, il devina que Krauss était parti avec précipitation, sans prendre le temps de ranger les vêtements qu’il n’emportait pas ni de faire son lit. De toute évidence, c’était un homme qui aimait l’ordre et la discipline. Ryan imagina l’Allemand, gêné de savoir qu’un étranger contemplait à présent le laisser-aller, même minime, de son domicile.

Une commode se dressait en face du lit. Ryan ouvrit le premier tiroir et fouilla parmi les chemises aux manchettes effilochées dont les boutons avaient été remplacés. Le deuxième tiroir contenait des chaussettes et des caleçons. Le troisième aussi, mais, au-dessous, Ryan découvrit un lit de photos, de cartes postales et de lettres.

Les lettres étaient pour la plupart rédigées en allemand. Après en avoir parcouru plusieurs, il renonça à essayer de repérer des noms au milieu de tant de mots inintelligibles et se plongea dans l’étude des photos.

Il s’agissait surtout de scènes de famille, mères et pères aux visages sévères, enfants joufflus, avec parfois un cheval ou un chien. Sur quelques clichés apparaissaient des soldats en uniformes, individus de haute taille, robustes, avec des casquettes à visière et des cols arborant des éclairs. Il y avait des portraits conventionnels, hommes assis très droits, les mains sur les genoux, regardant fixement l’objectif. D’autres photos les montraient en train de boire et de manger, cols ouverts, leurs rires jaillissant, presque audibles, du papier glacé.

Quand Ryan pensait à cette époque sur le continent, alors qu’il n’était encore qu’un gamin se prenant pour un homme, telles étaient les images qu’il aurait aimé conserver dans sa mémoire. Officiers réunis à de longues tables, chopes de bière, voix si puissantes qu’il en avait mal aux tympans. Mais lorsqu’il tentait de fixer son esprit sur ces images et ces sons-là, d’autres visions s’insinuaient, le feu et le sang, les cris, les hurlements.

Pourtant, il était incapable de tourner le dos à cette vie.

Le seul endroit où il se sentait chez lui, c’était dans un baraquement. Peu importait la ville ou le pays, qu’il soit couché dans sa chambre au camp de Gormanston ou dans une hutte en métal au bord d’un champ à l’étranger. C’était malsain, bien sûr, il l’aurait compris pour peu qu’il se fût posé la question.

En vérité, il n’était pas certain de désirer ce que la plupart des hommes appelaient un chez-soi. Une femme et des enfants. Avec des murs tout autour. Il s’était habitué à manger dans des réfectoires, à dormir sur de minces matelas, à vivre sous les ordres de supérieurs. En de rares occasions seulement, il se réveillait la nuit, terrifié par le passage des années et par la vie qui serait la sienne une fois que sa famille de substitution, celle qu’il s’était choisie, n’aurait plus l’usage de sa personne.

Parmi les photos, il y avait le portrait d’un jeune homme, portant fièrement sa casquette et son uniforme dont les boutons luisaient dans les lumières du studio. Il reconnut le beau visage d’Helmut Krauss, vingt ans avant qu’il n’atterrisse sur une table de dissection à la morgue. L’assurance. La certitude dans les yeux, le sourire finement dessiné sur les lèvres.

Tu n’imaginais pas que tu pouvais perdre, pensa Ryan. À un moment, Helmut Krauss et les siens ne doutaient pas de conquérir la terre et ses habitants jusqu’au dernier. Krauss se consumait maintenant dans l’enfer qui lui était réservé. Ryan chercha la pitié au fond de son âme et ne la trouva pas.

Il replaça les photos et les lettres dans le tiroir, puis se mit à genoux et regarda sous le lit. Une boîte avait été repoussée jusqu’au milieu du sommier. Par une traînée dans la poussière, on voyait que les Gardaí l’avaient déjà sortie pour inspecter son contenu. Ryan tira la boîte, la posa sur le lit, ouvrit le couvercle.

Les Gardaí avaient reçu pour instructions de tout laisser en l’état. Y compris le Luger P08 et le Walther P38 qui brillaient sur un tissu rouge, ainsi que le sac en papier contenant des cartouches de 9 mm Parabellum et un étui en cuir. Ryan examina les armes tour à tour. Bien entretenues, fraîchement graissées. Il les coucha côte à côte sur le lit, fit de même pour l’étui et le sac de cartouches, puis souleva le tissu rouge.

L’étoffe se déplia en un large rectangle, avec un disque blanc au milieu dans lequel s’entrecoupaient des lignes noires. Une croix gammée, qu’il froissa et jeta par terre.

Une enveloppe en papier kraft gisait au fond de la boîte. Ryan la prit et l’ouvrit. À l’intérieur étaient glissées plusieurs lettres dactylographiées, en anglais. Il lut la première :

À qui de droit :

Par cette lettre, je confirme que je connais le messager, Helmut Krauss, depuis de nombreuses années. J’atteste son honnêteté, son intégrité et sa bonne moralité. Pour de plus amples recommandations, veuillez me contacter à l’adresse ci-dessous.

Avec mes sincères salutations,

Monseigneur Jean-Luc Pridieux, évêque

Suivait une adresse en Bretagne. Ryan survola les autres lettres, toutes vantant les qualités d’Helmut Krauss. Les dernières étaient des réponses du ministère de la Justice. Il releva quelques phrases.

Le ministère ne s’oppose pas…

Un homme de bonne réputation…

À la condition que Mr. Krauss ne…

Ryan remit l’enveloppe dans la boîte, la recouvrit de la croix gammée. Il contempla les deux pistolets luisants et noirs sur le dessus-de-lit. Le Luger était très apprécié des collectionneurs ; Ryan connaissait de nombreux soldats qui en avaient rapporté du front, trophées de leurs combats sur le continent. Le Walther aussi était une arme élégante, comparable au Luger du point de vue de ses performances, mais doté d’un design de trente ans plus moderne.

L’une après l’autre, il inséra les armes dans l’étui. Le Walther s’ajustant mieux, il se décida en sa faveur. Il dépouilla un oreiller de sa taie et y fourra l’arme, l’étui et les cartouches, puis fit un nœud. Le Luger retourna dans la boîte qu’il glissa à nouveau sous le lit.

En quittant la maison, Ryan remercia le Gardaí à la porte.

« Je prends juste deux ou trois choses pour les examiner », dit-il en désignant la taie d’oreiller.

Le Gardaí ne fit aucune objection.

7

« Allô, qui est à l’appareil ? répondit un homme avec un fort accent d’Europe de l’Est.

— Je m’appelle Albert Ryan. J’aimerais parler au rabbin de votre congrégation. »

Ryan était assis sur le lit dans sa chambre au Buswells. Il avait le cou irrité par le rasoir. Le soleil du matin lui chauffait le dos.

« Lui-même. Je suis le rabbin Joseph Hempel. En quoi puis-je vous être utile ? »

Il lui fallut moins de quinze minutes pour gagner la synagogue de Rathfarnham Road, au sud de la ville. Celle-ci se dressait en retrait de la rue, derrière un haut mur et une haie d’arbustes, au milieu de jardins bien entretenus. C’était une construction massive, au toit plat, avec cinq fenêtres en forme d’étoile de David surmontant un alignement de vitres carrées. À cause de ses lignes robustes et de l’enceinte qui en protégeait l’accès, le bâtiment paraissait en état de siège.

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