Franck Thilliez - Deuils de miel

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Une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Pour le commissaire Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l'entraîner au plus profond de l'âme humaine : celle du tueur… et la sienne.
« Conduite du récit pied au plancher, imagination diabolique, rebondissements en rafale. Outrance dramatique, frénésie du rythme, suréclairage des détails, le lecteur n'a pas de répit. »
Michel Abescat —
Cet ouvrage a reçu le prix Sang d'Encre des lycéens

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Je le forçai à s'asseoir et ôtai mon sac à dos. J'en sortis deux mouchoirs que je lui engouffrai dans la bouche. Il hurlait étouffé, crachant une fureur sourde, lorsqu'un triple tour de chatterton le musela pour de bon.

— Si tu te décides à jacter, tu feras oui de la tête…

Il soufflait par le nez, son front haut plissé de colère, tapant des talons avec la hargne des taureaux fous. Je m'assis sur ses cuisses, mon nez à deux centimètres du sien. Sous ces rectitudes de métal, ses genoux craquèrent.

— Tu vois, il a été démontré par des médecins spécialistes de la douleur que la pire des souffrances physiques est la suffocation sèche. Quand tout l'organisme réclame l'air, avec la langue qui enfle dans la bouche, le cœur qui bat de plus en plus fort, jusqu'à exploser dans la poitrine. Brrr ! J'aimerais pas être à ta place.

Ma main se glissa avec prudence dans ma musette. Lorsque j'en extirpai un petit cercueil de Plexiglas, les yeux du Mexicain se révulsèrent.

— Tu la reconnais ? Latrodectus mactans , la veuve noire la plus dangereuse au monde. Un putain de concentré de venin. Je crois qu'elle n'a pas trop apprécié son enfermement. Elle semble… nerveuse. Bon… À moins que tu sois au courant, je vais t'expliquer ce que sa morsure va provoquer…

Je déboutonnai sa chemise, posai la boîte sur son torse et retirai un petit cadenas.

L'araignée se tassait sur elle-même, prête à bondir, les mandibules lourdes de poison.

— J'adore ! J'adore ces petites bestioles !!!

Mes mains volèrent au ciel, tandis que ses joues gonflaient de peur. Il me prenait pour un dingue. Tant mieux.

— Dix minutes après la morsure, tu vas ressentir une très grande douleur, d'abord dans la zone piquée, puis dans l'ensemble du corps. Contractions musculaires violentes, oppression thoracique, sympathique comme tout… Puis… Ils appellent ça des neurotoxines… Il paraît que ça paralyse un à un tes muscles respiratoires, lentement, très lentement. Tu sais à quoi ils comparent ça ? À un type essoufflé, qu'on mettrait sous l'eau et qui n'aurait pour respirer qu'une paille très fine ! Amusant, non ?

Je posai le bout des doigts sur la tirette. La tueuse aiguisa ses crochets.

— Dans moins d'une demi-heure, sans secours, t'es un homme mort. Ton cadavre croupira au fond de ces bennes. Je te laisse cinq secondes pour réfléchir. À cinq, j'ouvre.

L'orage craqua au fond de ses rétines, des veines saillaient sur son front et ses tempes. A l'ultimatum, il n'avait pas réagi.

— T'es plus coriace que je le pensais… Mais tu sais pas à qui tu te frottes, face de pet.

L'araignée vit la trappe disparaître, palpa, puis s'aventura sur le territoire de poils, ses huit yeux décortiquant ces vibrations de poitrine. C'était un monstre de cauchemar, avec son thorax démesuré piqueté de taches rouges et ses pattes si crochues qu'elles donnaient l'impression d'aiguilles.

La panique retourna les tripes du Mexicain, une odeur de défécation flirta avec celle des ordures. Lorsqu'il secoua la tête pour indiquer qu'il abdiquait, le prédateur mordit au beau milieu du pectoral gauche. Le cri de Valdez transperça les épaisseurs de scotch.

J'écrasai l'horreur du pied, son corps se comprima tandis que ses pattes se rétractaient. Je m'accroupis, approchant mon visage de celui du Mexicain.

— Tu n'y croyais pas, fumier ? Petite frappe de mes deux !

Je le lâchai avec mépris, me rendant compte que je le serrais encore à la gorge.

— Maintenant, je vais enlever le scotch. Dis-moi ce que je veux entendre et j'appelle les secours. Tu gueules, je te bâillonne et te balance dans la benne, OK ?

Il acquiesça vivement. J'arrachai le chatterton ainsi qu'une bonne partie de sa moustache, puis retirai les mouchoirs de sa bouche.

Il cracha ses boyaux avant d'envoyer :

— Putain ! T'es un malade ! Me laisse pas crever ! Putain de merde !

— Je répète ma question. Tes araignées, tu te les procures comment ?

Il s'étouffa encore, les yeux fixés sur les deux minuscules points rouges de son torse.

Sanctus Toxici ! Le sanctuaire des poisons ! Un endroit, sous terre !

— Où ça, sous terre ?

— Putain ! Ils vont me faire la peau si je parle !!!

— Ce devrait être le moindre de tes soucis…

Il évalua rapidement la remarque, puis répondit :

— On dirait… une station de métro fantôme… Un tunnel de rails, sans accès extérieur, muré. Inaccessible… Mais y a un moyen de descendre. Un passage secret…

— Où ? Tu perds de précieuses secondes !

Il agita la tête. De grosses gouttes perlaient sur ses tempes brunies.

— Je sais pas exactement ! Le rendez-vous… dans la cave d'un bar africain… l'Ubus… Dans le vingtième… Après, ils te bandent les yeux… Tu dois marcher pendant plusieurs minutes…

Je collai mon front contre le sien.

— Et que trouve-t-on là-dessous ?

— Merde, connard ! J'ai pas le temps !

— J'attends !

Les mots se chevauchèrent dans sa bouche.

— Toutes sortes de bizarreries ! Des animaux venimeux, cobras, scorpions noirs, insectes dangereux ! Des drogues aussi, mais pas du classique… des substances à base de venin… Dans des passages annexes, ils font d'autres choses… Sorcellerie, magie noire, vaudou. À éviter…

Il se claqua la tête contre la tôle.

— Les secours ! Je t'ai tout balancé !

— Pas tout à fait. Tu as déjà refilé des moustiques infectés ?

— Quoi ?

— Paludisme, fièvre jaune ! Qui vend ça ?

Je le pressai par le col. Il accoucha.

— J'en ai seulement… entendu parler… Je sais pas… si c'est vrai… Ahrrr ! Putain ça… Ahrrr ! Ça commence ! Merde ! Me laisse pas crever !

Un œil sur ma montre.

— Six minutes. Ça agit plus rapidement que prévu… Bonne bébête ! Comment on entre là-dedans ?

— Sans moi… t'entreras… pas…

Je patientai sans piper mot. Ses lèvres se tordaient en huit désastreux.

— Dans le… bar… Demande… Opium. Parle du… baiser de l'araignée. C'est… un code…

— Ça se déroule quand ?

— Une fois… par mois… pendant… la lune nouvelle… Faut que… tu te magnes… C'est la dernière… nuit… avant le cycle suivant… Le bar… ferme… dans quatre heures… Hombre ! Merde !

— Ils vont me fouiller ?

Son souffle prenait le vent. Symptômes de la paille dans la bouche.

— Oui. S'ils ont… un doute… ton… tu disparaîtras… là-dessous…

Il s'effondra sur le côté, les dents serrées.

Je sortis une seringue de mon sac, mélange de sel de calcium et d'un sérum antilatrodecte, et enfonçai l'aiguille dans son épaule.

— Tu ne sentiras plus rien dans quelques minutes. Merci de ton aide… hombre…

Je secouai la barrette de shit devant son nez.

— Je veux bien oublier ça, en guise de remerciement et… en échange d'un petit service…

Il se redressa lentement, à moitié sonné.

— Et… mon fric… Rends… mon fric…

Je souris.

— Je le garde au chaud… On va t'emmener au 36, pour un interrogatoire dans les règles, et tu répéteras ce que tu m'as dit, mais… oublie ce qui vient de se passer. Tu as été coopératif, j'appuierai ta défense. Si tu me trahis, je laisserai avec plaisir ton adresse à l'Ubus, leur signalant que tu jactes avec les flics… et…

J'écrasai mon index sur la photo d'une femme, dans son portefeuille.

— … je saurai m'occuper d'elle aussi. Une petite araignée, et hop !

— Fils de… pute…

— Bien ! Je vois que tu retrouves tes capacités intellectuelles. Tu as bien compris ?

Il cracha sur le sol. Il avait compris…

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