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Franck Thilliez: Le syndrome E

Здесь есть возможность читать онлайн «Franck Thilliez: Le syndrome E» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2010, ISBN: 978-2265087293, издательство: Fleuve Éditions, категория: Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Franck Thilliez Le syndrome E
  • Название:
    Le syndrome E
  • Автор:
  • Издательство:
    Fleuve Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2010
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2265087293
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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Le syndrome E: краткое содержание, описание и аннотация

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Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle… Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Henebelle, lieutenant de police à Lille. Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés… Il n'en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko, en congé forcé. Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Henebelle et Sharko. Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada, les deux nouveaux coéquipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d'une réalité effrayante et qui révèle que nous pourrions tous commettre le pire. Ceux qui ne connaissent pas le syndrome [E], ne savent pas de quoi ils sont capables… « (…) une intrigue captivante, qui scotche le lecteur à son fauteuil, jusqu'au point final. » Y.P. — Le Monde Magazine

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— Pas de plaie apparente, aucune ecchymose qui laisse supposer un traumatisme. Les examens ophtalmologiques n’ont rien révélé d’anormal. Mobilité oculaire, fond de l’œil, tout est propre. Les réflexes photomoteurs, comme la contraction de la pupille, sont bien en place. En revanche, Ludovic Sénéchal n’y voit strictement rien.

— De quoi souffre-t-il, dans ce cas ?

— Nous allons approfondir les examens, notamment avec une IRM pour voir s’il n’y a pas de tumeur cérébrale.

— Une tumeur peut rendre aveugle ?

— Si elle comprime le chiasma optique, oui.

Lucie avala lourdement sa salive. Ludovic n’était plus qu’un lointain souvenir, mais ils avaient quand même partagé sept mois de leur vie.

— Et ça se soigne ?

— Cela dépend de la taille, de la position, si c’est malin ou bénin. Je préfère ne rien vous dire avant le scanner. Vous pouvez aller voir votre ami dans la chambre 208, si vous le souhaitez.

Le docteur la salua d’une poigne ferme, avant de s’éloigner d’un bon pas. Lucie n’eut pas le courage de grimper les étages à pied et attendit l’ascenseur. Ses deux nuits blanches dans l’aile pédiatrique, entre cris et vomi, l’avaient vidée de son énergie. Heureusement que sa mère la relayait en journée, afin qu’elle puisse dormir un peu.

Après avoir cogné doucement à la porte, elle pénétra dans la chambre de Ludovic. Il était allongé dans son lit, le regard figé. Lucie ressentit une petite boule au fond de sa gorge. Il n’avait pas changé… Calvitie plus prononcée, certes, mais il portait encore les traits du type mûr, au visage doux et rond, qui l’avait fait flasher sur Internet.

— C’est Lucie…

Il se tourna vers elle. Ses pupilles ne la regardaient pas directement, mais fixaient le mur, juste à côté. Lucie se frictionna les épaules dans un frisson. Ludovic essaya de sourire.

— Tu peux approcher. Ce n’est pas contagieux.

Lucie fit quelques pas, et lui prit la main.

— Ça va aller.

— C’est drôle d’avoir composé ton numéro, non ? Ça aurait pu être n’importe qui d’autre.

— C’est drôle aussi que je me trouvais justement dans le coin. En ce moment, les hôpitaux, ça me connaît.

Elle lui expliqua, pour Juliette. Ludovic avait déjà vu les jumelles, et les petites l’appréciaient beaucoup. Lucie se sentait nerveuse, elle pensait à cette horreur, qui mûrissait peut-être dans la tête de son ex.

— Ils vont trouver ce qui ne va pas.

— Ils t’ont parlé de la tumeur, je suppose ?

— Ce n’est qu’une hypothèse.

— Il n’y a pas de tumeur, Lucie. C’est à cause du film.

— Quel film ?

— Celui avec le petit cercle blanc. Celui que j’ai trouvé hier chez un collectionneur. Il était…

Lucie remarqua que ses doigts se rétractaient dans les draps.

— Il était bizarre.

— Bizarre comment ?

— Bizarre au point que j’en perde la vue, merde !

Il avait crié. Il tremblait à présent. Il tâtonna puis agrippa la main de son interlocutrice.

— Le vieux propriétaire, je suis certain que c’est ce film-là qu’il allait chercher dans son grenier. Il s’est fracassé le crâne en montant à l’échelle. Quelque chose a dû… je ne sais pas, faire qu’il éprouve le besoin de monter ces marches raides pour le visionner.

Lucie le sentait au bord de la rupture. Elle détestait voir des proches, des amis dans la détresse.

— Je vais le visualiser, ce film.

Il secoua la tête.

— Non, non. Je ne voudrais pas que…

— Que je devienne aveugle ? Et tu m’expliques comment de simples images projetées sur un écran pourraient rendre aveugle ?

Pas de réponse.

— La bobine est restée montée sur le projecteur ?

Après un silence, Ludovic finit pas abdiquer.

— Oui. T’as juste une série de manips à faire, je t’ai déjà montré. Tu te rappelles ?

— Oui… C’était avec La Soif du mal , je crois.

La Soif du mal … Orson Welles…

Il se perdit dans un soupir douloureux. Des larmes avaient roulé sur ses joues. Il pointa l’index dans le vide.

— Mon portefeuille doit être sur la table de nuit. Il y a des cartes de visite à l’intérieur. Prends celle au nom de Claude Poignet. Il est restaurateur de films anciens, je voudrais que tu lui apportes la bobine. Qu’il jette un œil, d’accord ? J’aimerais savoir d’où vient le métrage. Prends aussi la petite annonce. Il y a l’adresse et le numéro de téléphone du fils du collectionneur. Luc Szpilman.

— Que veux-tu que j’en fasse ?

— Prends… Prends tout. Tu veux m’aider ? Alors aide-moi, Lucie.

Lucie soupira en silence. Elle ouvrit le portefeuille et récupéra la bonne carte ainsi que l’annonce.

— C’est fait.

Il parut plus apaisé. Il se tenait désormais en position assise, les pieds au sol.

— À part ça Lucie… Comment vas-tu ?

— La routine. Toujours autant de meurtres et d’agressions. Le chômage, dans la police, ça ne risque pas d’arriver.

— Je voulais parler de toi, pas de ton métier.

— Moi ? Euh…

— Laisse tomber. On en reparlera plus tard.

Il lui tendit les clés de sa maison et lui serra fort le poignet. Lucie frissonna quand il la fixa droit dans les yeux, son visage à dix centimètres du sien :

— Méfie-toi de ce film.

5

Milieu d’après-midi, à Notre-Dame-de-Gravenchon… Une belle petite ville perdue en Seine-Maritime. Commerces sympas, tranquillité, verdure et champs à perte de vue, si on regardait du bon côté. Parce que vers le sud-ouest, à un kilomètre à peine, le bord de Seine était obstrué par une espèce de vaisseau d’acier gigantesque, qui dégueulait ses fumées grisâtres et ses relents de gaz jusqu’à en décolorer le ciel.

Sharko prit la direction indiquée par le lieutenant de police qu’il souhaitait retrouver sur place. Même si les corps avaient été levés la veille — il avait fallu une bonne journée pour les sortir de terre sans contaminer la scène de crime, du pur travail d’archéologue —, le commissaire aimait retracer une affaire depuis son point originel. Les trois heures de route, avec le soleil dans la tronche, l’avaient mis sur les nerfs, d’autant plus que, depuis des années, il ne roulait quasiment plus en voiture. Ses trajets, il les faisait en RER B Bourg-la-Reine-Châtelet-Les Halles et RER A Châtelet-Nanterre.

Un panneau, devant lui. Il bifurqua, et traversa la zone industrielle de Port-Jérôme avec les vitres fermées et la climatisation à fond. Malgré tout, ça sentait l’air poisseux, chargé de limaille et d’acide. Ici, bien planqués dans la nature, les grands noms se partageaient l’empire des carburants, des fiouls et des huiles. Total, Exxon Mobil, Air Liquide. Le commissaire roula deux bons kilomètres dans ce magma de cheminées, pour enfin s’en extraire et rejoindre un secteur plus calme, en pleine friche industrielle. Des bulldozers figés déchiraient le paysage. Il se gara en peu en retrait du chantier, descendit et réajusta le col de sa chemise. Au diable la veste… Il l’abandonna sur le siège passager, avec son petit sac de sport contenant son nécessaire pour l’hôtel. Il se dégourdit les jambes, ça craqua un coup quand il fit une flexion.

— Bon Dieu…

Il chaussa ses lunettes de soleil dont l’une des branches était rafistolée à la glu, et détailla les alentours. La Seine sur la droite, un nuage d’arbres sur la gauche, le site industriel à l’arrière. Il régnait une immense impression de vide, d’abandon. Pas une maison, juste des routes désertes, des terrains vagues. Comme si la zone était morte, cramée par le feu du ciel.

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