Franck Thilliez - Gataca

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Gataca: краткое содержание, описание и аннотация

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Quel lien entre onze psychopathes gauchers et l'homme de Cro-Magnon ?
Alors que Lucie Henebelle peine à se remettre de ses traumatismes, l'ex-commissaire Sharko se voit relégué à des enquêtes de seconde zone. Telle la découverte du corps de cette jeune scientifique, battue à mort par un grand singe.
À nouveau réunis pour le pire, les deux flics plongent aux origines de la violence, là où le génome humain détermine son avenir : l'extinction.
Bienvenue à GATACA… « Cette plongée dans l'univers de la génétique reste haletante de bout en bout. »
Guilles Durand —
« Vous aviez aimé
? Voici la suite, magistrale. »
Femmes d'aujourd'hui

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« Si Shery dit qu’elle a vu un monstre, c’est qu’elle a réellement vu un monstre. Peut-être un autre singe plus gros et très agressif, qu’elle aurait interprété comme un monstre.

Sharko ne savait plus vraiment quoi penser. La fatigue pesait, son esprit s’embourbait. Un singe, une cage, un cadavre mordu au visage, et même l’objet contondant propre à toutes les histoires policières, tout paraissait pourtant simple. Presque trop parfait, d’ailleurs. Mais un « monstre » était peut-être venu ici. Et dans ce cas, ce singe parlant avait été le témoin d’un crime.

Il lui fallait un autre café, quelque chose dans le ventre. Alors qu’il réfléchissait, le chimpanzé finit par regagner son coin, leur tournant à nouveau le dos. Le flic pointa le pistolet.

— Je veux bien te croire, Shery, mais pour l’instant, je n’ai pas le choix.

Il tira. Une petite fléchette à bout rouge vint se planter dans le dos du singe, qui tenta de l’arracher, avant de basculer puis de s’effondrer à quelques centimètres seulement du cadavre d’Éva Louts. Jaspar serra les lèvres.

— On n’a pas le choix… Désolée, ma puce…

Sharko lui rendit le pistolet hypodermique et demanda :

— À votre avis, pourquoi un « monstre méchant » aurait fait du mal à Éva Louts ?

— Je l’ignore. Mais j’ai découvert quelque chose de très curieux concernant Éva, avant-hier. C’est peut-être lié…

— C’est-à-dire ?

Jaspar considéra une dernière fois le cadavre, puis le corps inerte de Shery. Elle soupira longuement.

— Allez boire un café, vous n’arrêtez pas de bailler. Ensuite, je vous expliquerai. En attendant, je… je vais prévenir ses parents.

Sharko lui attrapa le poignet.

— Non, laissez. Leur vie va voler en éclats, on n’annonce pas la mort d’un enfant comme ça, au téléphone. Nos équipes vont s’en charger. Ces désagréments font malheureusement partie de notre job.

3

La rentrée des classes, dans une école primaire, est toujours un moment de joie pour la plupart des gamins. Après deux mois d’absence, chacun retrouve enfin ses camarades, raconte ses vacances, exhibe son nouveau sac Spiderman ou sa trousse Dora l’Exploratrice. Baskets rutilantes, odeurs de cuir neuf, stylos et gommes jamais utilisés… Les mômes se jaugent, se saluent, se narguent. Le monde de l’enfance explose en mille couleurs et autant d’éclats.

Lorsque Lucie arriva près de la grille, ce lundi matin-là, les élèves se regroupaient sous le préau. Piaillements, cris, larmes parfois. Dans quelques minutes, l’appel allait être fait, filles et garçons se retrouveraient mélangés dans leur nouvelle classe, pour une année d’apprentissage. Certains parents accompagnaient leur progéniture, notamment les plus petits issus de l’école maternelle. Étape importante dans la marche vers la vie.

L’école privée Sainte-Hélène n’était pas l’école où Lucie avait l’habitude d’amener Juliette, avant le drame. Elle avait appris de la bouche d’un pédopsychiatre qu’il n’y avait pas de règles précises sur la façon de survivre à une sœur décédée, et c’était d’autant plus compliqué dans le cas de jumelles. De ce fait, Lucie avait préféré la rupture avec l’ancien établissement scolaire. Nouveaux camarades, nouveaux instituteurs, nouvelles habitudes pour la petite. Et pour Lucie aussi, cette rupture ombilicale avec le passé était le mieux. Elle ne voulait pas passer pour celle que l’on lorgnerait de travers, que l’on n’oserait pas aborder sans préalablement sortir l’éternelle phrase : « Je suis désolé(e) pour ce qui vous est arrivé. » Ici, personne ne la connaissait, personne ne la regardait… Juste une mère, noyée dans la cohue.

Collée à la grille, Lucie observa les enfants sous le préau, chercha quelques minutes dans la masse colorée puis aperçut Juliette, enfin. La petite souriait, trépignait d’impatience, elle manifestait un véritable empressement à reprendre l’école. Elle resta quelques secondes seule au milieu de la foule indifférente, puis gagna la file, tirant son sac à roulettes tout neuf. Personne ne faisait vraiment attention à elle, les enfants se connaissaient déjà, discutaient, riaient. L’institutrice releva un regard en direction de la grille à destination des parents, l’air de dire que tout allait bien se passer, et poursuivit sa tâche. La Terre ne s’arrêta pas de tourner, partout la vie continuait, coûte que coûte.

À la fin de l’appel des élèves, alors que la majeure partie des parents s’éloignait, Lucie se précipita dans la cour, en direction des classes. Elle interpella l’enseignante tandis que tous les enfants avaient disparu dans le couloir.

— Excusez-moi, madame. Il y a quelque chose d’important que j’ai oublié de demander. Ça concerne les récréations. Est-ce que les enseignants sortent pour surveiller les élèves ? Est-ce que cette grille, là-bas, vous la fermez chaque fois ?

— Dès l’instant où les derniers parents seront sortis de la cour. Ne vous inquiétez pas pour votre enfant. S’il y a un endroit où il est en sécurité, c’est bien ici. Vous êtes madame ?

— Henebelle. La maman de Juliette.

L’institutrice sembla réfléchir.

— Juliette Henebelle… Je ne vois pas, désolée, mais je n’ai pas encore les prénoms et les visages en tête. Ça viendra. Et maintenant, si vous permettez…

Elle monta les marches et disparut dans le couloir.

Lucie quitta la cour, rassurée. L’institutrice avait raison, il ne fallait pas s’inquiéter. Cet établissement était l’un des plus réputés de Lille pour sa sécurité et sa prise en charge des enfants.

Seule, la tête rentrée entre les épaules, les mains dans les poches, Lucie remonta lentement à pied le boulevard Vauban, l’un des quartiers étudiants de la ville à cause de la proximité des grandes écoles, HEC, ICAM, ISEN… Les trottoirs étaient encombrés de jeunes, de cadres en costume, de livreurs en tout genre. Après deux mois dans la langueur de l’été, la capitale des Flandres reprenait des couleurs. Lucie se dit qu’il était plus que temps.

Elle regarda sa montre. 8 h 35. Il restait plus d’une heure à tuer avant la reprise du service, dans un centre d’appels proche d’Euralille, à même pas deux kilomètres de chez elle. 9 h 45–18 h 30, avec quarante-cinq minutes de pause le midi. Un CDD débile de six mois qui consistait à se faire insulter toute la journée, mais suffisamment abrutissant pour que Lucie n’ait pas le temps de ruminer. En l’occurrence, vu les circonstances, le job idéal.

Elle hésita. Devait-elle aller traîner dans un café et dépenser quelques euros en attendant l’heure, ou rentrer chez elle et aller promener le jeune labrador ? Elle opta pour la deuxième solution, mieux valait éviter les dépenses inutiles. Et puis, en s’organisant bien dans les jours à venir, elle aurait le temps de se remettre un peu au sport et d’aller courir avec le chien à la Citadelle, une petite demi-heure chaque matin. S’oxygéner l’esprit et les muscles lui ferait le plus grand bien. Les racines de son corps devaient reprendre vie.

Lucie bifurqua vers sa résidence, un groupement d’appartements partagés entre locataires permanents et étudiants. Un bâtiment avec de la gueule, dans la tradition Vauban : briques sombres, architecture soignée, solide, sans fioriture. Longtemps, Lucie avait hésité à tout plaquer. Changer de ville, de visages, de décor. Remettre les compteurs à zéro. Mais pour quoi faire, au fond ? Aller où, précisément ? Avec quel argent ? Et quitter Lille, c’était aussi quitter sa mère. Et ça, à trente-huit ans, Lucie s’en sentait incapable.

— Lucie ?

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