Franck Thilliez - AtomKa

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URSS, 1986. Hommes, terres, bêtes… l’atome a tout ravagé. Mais de Tchernobyl vient de s’échapper un mal plus terrible encore…
Paris, vingt-six ans plus tard. La scène de crime n’est pas banale : un journaliste mort de froid, enfermé dans son congélateur. À quoi travaillait-il ? Franck Sharko et Lucie Henebelle, de la Crim’, remontent la piste… Elle les mènera au cœur de l’enfer, là où, au nom de la science, l’avenir s’écrit en lettres de sang. « De quoi méditer et mourir de trouille, grâce à un auteur en totale et parfaite maîtrise de son art. »
Le Point
« C’est avec une passion et un intérêt quasi hypnotiques que l’on suit le chemin tortueux que Franck Thilliez nous fait suivre. »
20 Minutes
« Glaçant ! »
Le Figaro Madame

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— Je les déteste.

Ils se regardèrent bêtement, et partirent dans un fou rire. Sharko eut un peu mal aux côtes, mais il le cacha habilement. Il expliqua que, même avec des contre-indications, il serait dehors avant la fin de la journée. Il se sentait bien, en forme, malgré deux, trois douleurs par-ci, par-là. Lucie se demanda s’il ne voulait pas l’impressionner, lui montrer qu’il avait encore une sacrée carcasse.

— T’es vachement sexy dans ton pyjama bleu, tu sais ?

— Je m’en passerais bien.

Lucie l’enlaça encore.

— Je veux être avec toi, ce soir, à l’hôtel. Oui, je veux que tu sortes, et qu’on fasse enfin ce bébé. On peut dire que notre soirée d’hier a été compromise.

Sharko tenta de sourire, il pensa à ce que lui avait dit le médecin du laboratoire d’analyses médicales : « Un peu de repos, des vacances, pour redonner de la vigueur aux petites bestioles » Tu parles. Il retrouva finalement un air grave et la fixa dans les yeux.

— Ce type, qui m’a balancé dans la flotte, il peinait franchement quand je l’ai poursuivi. Je ne courais pas vite mais lui, encore moins. Je crois qu’il n’était plus tout jeune. Je n’ai pas vu son visage, mais j’ai vu son blouson au moment de la chute. C’était un Bombers kaki. Exactement le même genre de blouson que celui de l’homme qui a enlevé le gamin à l’hôpital.

— Tu es sûr ?

— Certain.

Lucie accueillit la remarque comme un choc. Elle remercia le ciel de ne pas être allée en pédiatrie, de ne pas avoir eu à croiser le regard de cet enfant, parce qu’elle imaginait le pire à présent.

Il y eut un long silence, chargé de tension. Les dires de Sharko confirmaient ce que Lucie pensait déjà :

— Je crois que quelqu’un suit la même piste que nous. Il nous devance d’un pouce et élimine tout ce qui pourrait nous aider à progresser. Il remonte le temps et fait du nettoyage. Je pense que chez Agonla, il cherchait des notes.

Elle alla fouiller dans son blouson.

— Ces notes-là. Ce cahier contient des formules chimiques, des dessins, des modes opératoires sur ces histoires de sulfure d’hydrogène. Agonla parle aussi des victimes, de la façon dont il s’y est pris pour les endormir. Les quantités, les dosages…

Sharko prit le cahier qu’elle lui tendait.

— Les gendarmes t’ont autorisée à garder l’original ?

— Ils ne savent pas que je l’ai trouvé. Il était planqué derrière des briques, dans l’un des murs de la cave.

Sharko se figea, ahuri.

— T’es en train de me dire…

— Oui, mais j’ai tout remis en place.

— Lucie !

La flic écarta un peu les bras, les paumes au plafond.

— Ces notes concernent notre affaire. Ce fichu commandant de gendarmerie nous a éjectés du coup. S’il était entré en possession de ce cahier, il aurait fait barrage pour nous donner les infos. Hors de question de lâcher une miette de NOTRE enquête. Regarde plutôt là-dedans, au lieu de râler.

Il soupira. Le petit morceau de femme qui se tenait en face de lui était bien du pur jus « Lucie Henebelle ».

— Il faudra trouver une solution pour le restituer. On ne peut pas garder ça pour nous, il s’agit d’une pièce à conviction essentielle.

Les mâchoires serrées, Sharko tourna finalement les pages. Il passa un doigt sur le dessin du début, l’air grave.

— Encore ce symbole, identique au tatouage de l’enfant.

— Qui nous prouve bien que tout est lié.

Il jongla entre les feuilles volantes et les pages du cahier.

— Deux personnes différentes ont écrit là-dedans.

— Je sais. L’une sur le cahier, l’autre sur les pages volantes.

Il considéra la photo en noir et blanc. Ses yeux s’écarquillèrent.

— Mais c’est Einstein ?

— En personne.

— Je ne connais pas l’autre homme, mais la femme… On dirait Marie Curie. C’est bien Marie Curie ?

Lucie se frotta les épaules, comme si elle avait froid. Elle partit se plaquer contre le chauffage, dos à la fenêtre.

— Je ne sais pas.

— Si, c’est elle, j’en suis presque certain. Une photo incroyable… Dommage qu’elle soit en partie brûlée.

— Elle me glace le sang. Regarde comment les trois fixent l’objectif. C’est comme s’ils ne voulaient pas qu’on la prenne, cette photo. Et puis cet endroit, terriblement obscur. Qu’est-ce qu’ils cherchaient là-dedans ? De quoi parlaient-ils à ce moment-là ?

Intrigué par ce cliché, Sharko poursuivit son exploration. Les formules, les notes manuscrites. Ses yeux étaient sombres, son front se plissait. Il referma finalement le cahier et remarqua un tampon légèrement effacé, en bas de la couverture arrière. Il le montra à Lucie.

— Tu avais vu ?

La flic revint vers lui, intriguée.

— « Hôpital spécialisé Michel Fontan, Rumilly. 1999 ». Ça m’avait échappé. Mince. Rumilly…

— Là où Philippe Agonla a travaillé comme agent d’entretien, avant la blanchisserie des Adrets.

— Et où il a aussi été traité pour ses troubles psychiatriques, d’après Chanteloup. 1999, ça correspond bien à cette date.

Alors qu’ils réfléchissaient, on leur apporta des plateaux-repas. Sharko souleva la cloche et grimaça.

— C’est dimanche, bordel. On ne peut pas manger un truc aussi infect un dimanche.

Lucie fut moins difficile que lui. Elle dévora ce qui ressemblait à du porc avec de la purée. Sharko l’accompagna, pour la forme, et ils discutèrent encore de leur enquête. Après la pomme verte en guise de dessert, Lucie consulta le SMS qui était arrivé sur son portable.

« Sommes prêts pour un point. Des infos intéressantes de notre côté. En espérant que Franck va bien. Appelle avant 15 heures, si possible. »C’est de Nicolas.

— Il l’a pris comment ?

Il balaya l’air en ouvrant les bras.

— Tout ça, je veux dire.

— Je l’ai appelé hier soir, avant de retourner à la cave. Ça ne s’est pas trop mal passé, même s’il a eu très peur pour toi et nous a qualifiés « d’inconscients ».

— Comme d’habitude. Bon, tu le rappelles mais, pour l’instant, ne parle surtout pas de ce cahier, ni d’Einstein ou de quoi que ce soit.

Lucie alla fermer la porte et composa le numéro de son supérieur. Elle mit le haut-parleur, et entendit que le chef du groupe avait fait la même chose de son côté.

— Merci de rappeler. D’abord, comment va Franck ?

— Prêt à sortir, déjà, répliqua Lucie en fixant Sharko avec un clin d’œil. Il lui manque juste le costume.

— Super…

— J’ai mis le haut-parleur. Franck t’entend.

— Salut, Franck. Bon, je me trouve au bureau, avec Pascal. On partage nos dernières infos et on rentre chez nous, on est sur les rotules. Vous vous rendez compte que notre « Limier » n’a pas fait de muscu depuis vendredi ?

— Du jamais-vu depuis que je bosse avec vous.

— Et ça le rend plutôt nerveux, il est comme un volcan sur le point d’entrer en éruption. Alors… On est en relation avec Pierre Chanteloup, de la SR de Chambéry, et Éric Dublin, du SRPJ de Grenoble. Ça ne va pas être simple d’un point de vue judiciaire, ce Chanteloup a l’air méchamment borné et risque de faire blocage.

— À qui le dis-tu ! fit Lucie. Un vrai con.

— Arthur Huart, notre juge d’instruction, est plutôt doué. Il saura se débrouiller avec les autres magistrats et éviter les grosses embrouilles. De notre côté, pas mal de nouveautés. Vous m’entendez bien ?

Lucie acquiesça.

— Parfaitement, fit-elle. Mais, pour commencer, des nouvelles de l’enfant de l’hôpital ?

— Aucune. Ni de lui ni de Valérie Duprès. Le point mort, mais les recherches se poursuivent.

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