Franck Thilliez - La forêt des ombres

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Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent.
Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler… « Huis clos oppressant, suspense diabolique, plongée violente dans les tréfonds de l'âme humaine. »
Olivier Delcroix —

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Il leva le regard au plafond, l’air songeur.

— De toute façon, j’ai pas le temps de faire un plan détaillé. Je vais écrire au feeling, j’espère que ça va marcher.

— Mais bien sûr que ça va marcher ! En tout cas, si tu es à la bourre ou si tu as besoin de quatre mains, je peux t’aider pour taper.

— Tu veux me piquer la vedette ?

Il lui mordilla l’oreille.

— Arrête ! Pas ici ! Tu sais, il va encore falloir attendre. J’ai mes règles…

David grimaça.

— C’est pas vrai !

— Tu seras bien capable de résister une semaine de plus, non ?

— Il faudra bien… En tout cas, ça me fait du bien de te savoir à mes côtés.

— Moi aussi, j’ai besoin de toi. Et plus que tu ne le crois… Je t’aime. Passé, présent, futur…

— Par-dessus et par-dessous… Ma chérie… Une idée qui m’a traversé l’esprit, pour le roman… Tu sais, pour l’aspect psychologique de mes personnages…

— Décidément… il n’y a vraiment que ton livre qui compte.

— … Suppose que le policier qui est sur les traces du Bourreau déterre un secret vieux d’il y a, disons, vingt-cinq ans. Une révélation qui, à l’époque, aurait pu tout bouleverser mais qui, aujourd’hui, n’a plus la moindre espèce d’importance… Ce secret, on lui conseille de le garder pour lui, afin de protéger ses proches. Mais lui, il a besoin d’en parler, ça lui pèse sur le cœur… Comment doit-il réagir, à ton avis ?

— Il doit avant tout penser à ses proches, les préserver, coûte que coûte. Moi, à sa place, je le garderais. Et je vivrais avec.

— Tu le garderais ?

— Oui, c’est certain.

Une larme fleurit sous sa paupière. David la cueillit du bout de l’ongle.

— Je t’aime, ma puce. La sensible qui se cache derrière la guerrière… Tu sais, moi aussi c’est ce que je ferais dans une situation pareille. Le mutisme, pour vous protéger.

Cathy desserra légèrement les lèvres.

— II… Il faut encore que je te demande quelque chose… balbutia David. C’est… C’est à propos de Grin’ch… Il ne faut plus trop t’en occuper… Les entomo…

Les cris de Clara, dans leur chambre, brisèrent leurs confidences.

— Ah ! s’exclama Cathy en se frottant les yeux. Miss Clara au rapport ! Tu y vas ? Je vais préparer le biberon, OK ?

— Je… OK.

Avant de partir, Cathy désigna des clichés en noir et blanc.

— Doffre était bel homme… De loin, on pourrait presque vous trouver une certaine ressemblance, à tous les deux. Le regard, peut-être. Oui… Vous avez quelque chose en commun dans le regard…

Elle lui souffla un baiser.

— Je t’aime, mon chéri.

Elle disparut. Un courant glacial la mordit quand elle pénétra dans le salon. Ses traits se raidirent. Elle tourna la tête. La porte d’entrée, grande ouverte. Elle s’y précipita, les deux mains protégeant sa gorge nue.

— Adeline ? appela-t-elle, sur le pas-de-porte.

Pas de réponse. Dehors, branches squelettiques, poudreuse éclatante, profondeurs obscures des bois. Sur l’un des piquets à extrémité rouge, un oiseau noir. Il la fixait avec insistance, ouvrant puis fermant le bec sans émettre un son. Cathy frissonna. Elle pensa aux Oiseaux d’Hitchcock. Au moment de refermer, elle aperçut des petites flaques sur le sol. Des traces de pas.

Elle songea immédiatement à Christian, le vieux chauffeur. Impossible. Dehors, un seul 4x4, celui d’Adeline et Arthur.

Un inconnu venait d’entrer.

— II… Il y a quelqu’un ?

Froissements de plastique. Raclements de métal. Claquements de pas. Dans l’arrière-cuisine.

— Répondez !

Les bruits cessèrent. Cathy recula, sur ses gardes, en appui sur ses jambes.

— David ! David ! hurla-t-elle.

Brusquement, une masse noire se précipita dans sa direction.

Des bols éclatèrent sur le sol.

Une face barbue, transpercée de deux améthystes, vira sur la droite et disparut dans la neige.

David accourut, suivi par Adeline et Doffre.

— Qui a déverrouillé cette porte ? cria le vieil homme, rouge de colère.

— C’est moi, quand je suis allée chercher du bois, répondit Adeline, sur la défensive. J’ai fait quelque chose de mal ?

— II… Il y avait un type ! grogna Cathy. Un homme deux fois comme moi, qui fouillait dans l’arrière-cuisine ! II… Il était coiffé d’une peau de castor !

Doffre roula jusqu’à la porte, la claqua et en tourna les trois verrous.

— Je crains que vous n’ayez plus effrayé Franz qu’il ne vous a effrayée. Il a une fâcheuse tendance à pénétrer ici, à la première occasion venue.

Les trois autres se regardèrent sans comprendre.

— Franz ?

Arthur continua :

— C’est un pauvre type qui vit depuis une vingtaine d’années dans une cabane, à un kilomètre environ, derrière l’abri à bûches. Il n’est pas méchant. Il passe son temps à couper du bois et il apporte même parfois le fruit de sa chasse. Attendons-nous donc à récolter un ou deux présents devant notre porte, qu’il vaudra mieux accepter afin de ne pas le froisser.

— Ça vous aurait étranglé de nous prévenir ? s’emporta Cathy, encore sous le coup de son émotion.

Arthur, surpris de sa réaction, s’approcha d’elle et lui prit la main.

— Je comptais le faire, bien évidemment ! Je n’ai simplement pas eu le temps. Je suis profondément désolé de ce petit incident.

Elle retira ses doigts d’un mouvement sec.

— Décidément, vous êtes désolé de beaucoup de choses !

La jeune femme, en rage, fonça vers la salle de bains.

— Une vraie furie, ton épouse ! constata finalement Arthur.

— Ne vous inquiétez pas, c’est juste qu’elle a eu peur.

— Évidemment, je me mets à sa place… Une forêt où il est censé n’y avoir personne… Franz est l’un de ses… habitants de l’ombre…

— Pourquoi, il y en a d’autres ?

Doffre tira du bout des doigts sur un pli de son pantalon, éludant la question.

— Notre Bourreau adorait les femmes de caractère, sportives de préférence. Tu en connais, bien évidemment, la raison ?

— Parce qu’elles étaient plus combatives. Ce qui ne faisait que prolonger leur calvaire… Il faut d’ailleurs que j’en tienne compte dans le roman.

— Je l’espère bien.

Fermant à moitié les yeux, Doffre caressa la jambe d’Adeline, debout à ses côtés. Puis il tourna son regard vers la fenêtre.

— Ramène-moi le Bourreau, David… Ramène-le-moi, le plus vite possible…

12

Clara avait passé la journée à jouer avec Grin’ch. Une étonnante complicité s’était tissée entre elle et le petit cochon, si bien que la fillette, même à moitié endormie dans son lit à barreaux, ne jurait plus que par lui.

Cathy resta un moment avec elle, puis sortit discrètement de la chambre.

Elle s’attarda devant la porte fermée du laboratoire. Le bruit saccadé de la machine à écrire, couvert par La Jeune Fille et la mort … Elle faillit ouvrir, avant de renoncer. Mieux valait ne pas déranger David.

Une fois dans le salon, elle ne put réprimer un généreux bâillement. Le grand air, sans doute, combiné à cette chaleur bienveillante qui avait investi le chalet. Elle dénoua la ceinture de son peignoir, découvrant son pyjama de lin bleu, très fin.

— … Je ne vous dérange pas ? demanda-t-elle à Arthur, qui fixait les flammes dans l’obscurité.

— Schubert aimait à s’attarder longtemps à la contemplation d’une seule et même figure, sous toutes ses faces, répondit-il en l’invitant à approcher d’un signe lent. Moi, ce sont les feux qui me fascinent. Tranquilles, puis imprévisibles. Ronflant de puissance, et si destructeurs…

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