Franck Thilliez - La forêt des ombres

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Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent.
Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler… « Huis clos oppressant, suspense diabolique, plongée violente dans les tréfonds de l'âme humaine. »
Olivier Delcroix —

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— Brassart ? L’ouvrier qui a assassiné sa femme et son fils d’une balle dans la tête, avant de se supprimer ?

— Exactement. C’était l’un des sept. Le fils des Potier, la troisième famille massacrée.

— Qu’est-ce que vous racontez ?

— La pure vérité…

David se recula.

— Mais… Mais ces mômes avaient été placés dans des orphelinats, des familles, certains ont été adoptés ! Comment les avez-vous pistés ? Comment avoir la certitude de leur identité ?

— Quand on s’acharne, et que l’on a les contacts qu’il faut, on finit par trouver… Prenez la fille Böhme, pour ne citer quelle. Elle ignore complètement qui elle est… Moi, je sais… Un lourd, très lourd secret à porter, croyez-moi…

David fit un geste pour marquer son incrédulité.

— Ça paraît fou. J’avoue que j’ai du mal…

— Vous ne me faites pas confiance ? Une réaction toute naturelle, ma foi… Mais vous voyez bien que vous êtes loin de connaître toute la vérité. Maintenant, David, entrons dans le vif du sujet… Vous allez me raconter… non, pas me raconter, mais me faire vivre le dernier massacre du Bourreau. Le double-meurtre de Patricia et Patrick Böhme, en 1979. Il y a presque vingt-sept ans… Glissez-vous dans la peau du Bourreau, des Böhme, faites la caméra, soyez précis, très précis dans votre récit… Surprenez-moi à nouveau, comme l’a fait votre livre.

David s’installa sur un siège de cuir noir. Les sept enfants… Brassart, devenu un meurtrier. Les stigmates du criminel, gravés sur leurs crânes et dans leurs esprits…

— David ?

— Oui, pardon… C’est… C’est un test ?

Doffre tira sur une longue chaînette. La pièce sombra dans les ténèbres. On ne percevait plus que le tic-tac de l’horloge, avec, par-devant, la respiration creuse du vieil homme. Et ces abdomens de mouches, phosphorescents, démoniaques.

— Pas un test, mais plutôt… une mise dans l’ambiance.

— J’ai carte blanche ?

— Carte blanche… Du réalisme, de la précision. Voilà tout ce que je demande…

David eut une pensée pour Cathy, impatiente sous la couette.

Puis ses pupilles se dilatèrent, pareilles à celles des félins. Plus rien n’existait. Hormis le feu roulant de son imagination.

— L’orage craque juste au-dessus de moi, la pluie me trempe jusqu’à l’os. Une pluie froide d’hiver, qui court le long de mon torse et me gonfle d’envie. Ce que je ressens cette nuit, devant la fenêtre de ce pavillon, est unique, inexprimable, comme à chaque fois avant l’acte. Mon sexe me fait mal… Il me la faut, il me la faut ! Des semaines à t’observer. Bientôt, c’est moi que tu vas supplier ! Tu vas gémir ! Je vous possède pour la nuit, toi et ton mari. Et cette fois, ce sera encore mieux que les précédentes. Atteindre la perfection.

David s’orienta à tâtons vers la fenêtre. Il avait les mains moites, sa lucidité s’exacerbait. La scène s’esquissait dans son cerveau, tissée de sang et de hurlements. Ces tonnes de livres dévorés… Ces reportages sur les tueurs en série… Scènes de crime, rituels, carnages… Ses cauchemars récurrents, cette terreur irrespirable.

— Les Böhme sont d’origine allemande. Une famille tranquille, qui vit au bord du Rhin, à proximité d’un village appelé Schœnau, me semble-t-il… L’homme, la femme, l’enfant dorment. Le Bourreau sait que cette maison, en lisière de forêt, n’est pas sous alarme. Des restes de nourriture, des canettes, à proximité, ont prouvé qu’il étudiait ses victimes pendant plusieurs semaines, voire des mois. Il aimait se les approprier du regard, connaître leurs forces et leurs faiblesses, s’imaginer des scénarios. Le Bourreau n’enfile pas de gants, pas besoin. Il s’est raclé les doigts avec du papier de verre, presque jusqu’au sang, pour effacer ses sillons digitaux. Il pénètre en brisant une vitre à l’arrière, étouffant le bruit avec de l’adhésif. Patrick Böhme est svelte et bel homme. Son épouse, Patricia, blonde, mignonne, travaille dans un office du tourisme, à quelques kilomètres de là. Sundhouse, je crois.

— Ne croyez pas. Soyez sûr !

— Les… les Böhme ont une fillette. Un critère décisif dans le choix du Bourreau…

— Quel âge, l’enfant ?

— À peu près deux ans.

Les images qui enflent, les sens gonflés de bruits, d’odeurs. Senteurs de sève et de pommes de pin, mêlées à la puanteur bien présente des antiseptiques. La maison des Böhme, vingt-sept ans plus tôt… La forêt… L’orage…

Le Bourreau monte l’escalier le plus doucement possible. Sur son dos, un sac. À l’intérieur, une bougie, une balance de Roberval, une plume de Maât, des instruments tranchants. Ciseaux, scalpels, tenailles. Des menottes, des cordes. Un Smith &We…

— Quel type de corde ? La précision des chiffres, s’il vous plaît ! Corde blanche, neuf millimètres. Un Smith & Wesson calibre quarante-quatre, six coups.

Des froissements de cuir témoignaient de l’agitation de Doffre.

— Je… Excusez-moi…

— Continuez, et tâchez d’être meilleur !

« Corde neuf millimètres ? Comment savoir ? » Brève déconcentration, avant d’être de nouveau happé par le récit.

— Je… Je me dirige vers la chambre de l’enfant, je la sors délicatement de son lit. Je ne veux pas la réveiller. Elle inspire, palpite, mais sombre à nouveau lorsque je la plaque contre mon torse. C’est la septième fois que j’agis de la sorte. J’embarque aussi la couverture. On y est. Leur lit. Je vais te transpercer ! On me croise et on m’ignore ? Pas assez intéressant pour toi ? Trop laid ? Mon strabisme te dérange, hein, c’est ça ? À partir de maintenant, je deviens celui qui décide. L’homme le plus important de ta vie. Tu m’appartiens ! Je vais te détruire… Te détruire psychologiquement avant de te broyer physiquement…

David rouvrit les yeux. Éclipse de la pupille sur l’œil. Mâchoires douloureuses. Le tic-tac. Le souffle de Doffre. Son fauteuil qui grince. Des craquements de plancher, incessants. Malgré le froid, de la sueur, grasse et piquante.

— Il sort le revolver de son sac et assène un coup violent sur la tempe de l’homme, avant d’éjecter la femme du lit et de la gifler de toute sa hargne. Les rapports d’autopsie ont révélé, sur l’ensemble des victimes, la présence d’hématomes et de fractures. Il les assommait quasiment, de la seule force de sa main. N’oublions pas que le Bourreau pratiquait la musculation et que…

— L’action uniquement ! brailla Doffre, l’haleine courte. Ensuite ! Ne t’égare pas ! Enchaîne ! Enchaîne !

— D’accord. Il allume la lumière, traîne l’homme par les cheveux et le menotte au pied avant droit du lit. Il attache les poignets de la femme par…

— Les prénoms ! Utilise les prénoms ! Et fais-les bouger ! Ils vivent, se déplacent ! Ton récit est trop statique ! Pense au paratonnerre ! Décharge-toi !

Doffre était de plus en plus agité. Les deux mains à plat sur la fenêtre, David poursuivit l’acrobatie verbale, tentant de contrôler la justesse de ses idées. Mais les ouragans ne se maîtrisent pas.

— Il attache, avec la corde blanche neuf millimètres, les poignets de Patricia par-devant. II… « Si tu hurles, je tue la gosse. Tu essaies de fuir, je tue la gosse. Idem pour toi, connard. On va jouer ! D’accord ? D’accord pour jouer ? Patricia ! Tu vois, je connais ton prénom ! Patricia, fais taire la gosse ! Fais-la taire tout de suite ! » Patricia gémit, des cheveux rentrent dans sa bouche, ses yeux la brûlent. Elle est plaquée contre un mur, blessée, recroquevillée, amoindrie. La destruction psychologique débute. Elle sait qu’elle va mourir. Non, elle ne sait pas ! Elle ne sait pas ! Impossible ! Elle ne peut pas mourir ! Du sang coule sur le front de Patrick, jusqu’à son menton. Il supplie, supplie encore. Il promet de l’argent. Il ne dira rien. « Pitié ! Pitié ! » Patricia se lève, terrorisée. Chaque pas lui arrache des pleurs. Son enfant ! Elle a envie de hurler, hurler à se rompre les cordes vocales. Mais il faut calmer la fillette. C’est un caractère fort, même dans ces moments terribles elle essaie de gérer. « Calme-toi ! Calme-toi mon cœur ! » Elle bascule doucement. « Là, là, calme, calme… C’est bien. Tu reviens ici, près de moi. Prends ton temps, ma puce. Prends tout ton temps. » « Ne nous faites pas de mal ! Ne nous faites pas de mal, s’il vous plaît ! » Le Bourreau ne l’écoute pas. Il ouvre son sac, en sort sa balance de Roberval. Les deux plateaux de cuivre, le balancier, les tiges mobiles, les différentes masses. Un, cinq, dix grammes. Lentement, très lentement, il assemble les éléments, sur le sol, face à Patrick. Puis il sort la plume de Maât et ses différents instruments de torture, qu’il étale devant lui. Patricia s’app…

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