Franck Thilliez - La forêt des ombres

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Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent.
Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler… « Huis clos oppressant, suspense diabolique, plongée violente dans les tréfonds de l'âme humaine. »
Olivier Delcroix —

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— Promis, ma muse. Je… Je vais y aller, il m’attend…

— N’oublie pas que si tu ne tiens pas ta promesse…

— Alors mes dents tomberont et des poils pousseront sur ma langue.

Elle l’agrippa, juste avant qu’il franchisse le seuil, le tira à l’intérieur et chuchota :

— Ne traîne pas trop, il est minuit passé. J’ai besoin de toi, ce soir… C’est important pour moi. Je t’attendrai, OK ?

Il posa un baiser sur ses lèvres.

— Je ne traînerai pas.

— Et, s’il te plaît, demande-lui s’il a la clé de la porte. Je me vois mal dormir sans verrouiller.

— Tu as peur qu’il te saute dessus ? lui répondit-il dans un sourire.

David remonta le couloir. Malgré le tapis rouge, le plancher craquait sous ses pas. Avant de pénétrer dans le laboratoire, il jeta un œil dans le salon.

— Bonne soirée… dit-il en agitant les doigts.

Adeline était assise en tailleur face à la cheminée. Elle portait un kimono en soie noire, serré à la taille par une ceinture grenat. Elle tourna lentement la tête vers cette voix apaisante.

— Oui, bonsoir…

— Où est Christian ?

— Il est allé se coucher. Demain, il repart tôt…

David se mit à parler plus bas.

— Ces anecdotes d’insectes et de carcasses de porcs ne vous ont pas trop effrayée, j’espère ? Désolé pour ce sujet de conversation un peu… particulier, que nous avons eu à table…

— Vous savez, j’ai l’habitude… Et les échanges sont parfois bien plus curieux que ça…

— Arthur ne vous avait pas prévenue non plus pour la nécropole, n’est-ce pas ?

— Pas avant d’arriver ici… Un peu comme vous… La bonne surprise de l’endroit !

Elle fixa le chêne un instant.

— Vous voulez venir près du feu ? C’est très agréable.

— Désolé, mais je dois y aller… Arthur m’attend… Bonne nuit…

— À demain… répondit-elle.

Doffre patientait dans le laboratoire. Dans sa main, deux dés qu’il lançait contre les rebords d’un cadre vide. De profil, sa prothèse droite luisait, noblement posée sur l’accoudoir de son fauteuil. Avec les jeux d’ombres, ses jambes semblaient tranchées, aussi nettement qu’elles auraient pu l’être avec une scie.

Le maître des lieux s’adressa à David :

— Si vous deviez associer une fleur à la mort, laquelle choisiriez-vous ? Répondez sans réfléchir, s’il vous plaît.

— L’arum, fit David en s’approchant.

— Une couleur, qui vous suggère, elle aussi, la mort ?

— Le vert.

— Et pour finir, un outil.

— La scie électrique, répliqua David du tac au tac.

Doffre fouilla dans sa poche et en sortit un papier plié, qu’il tendit devant lui.

— Et à votre avis, que répondent en général les gens à ces questions ?

— Je dirais… le chrysanthème… le noir et… la faucille ?

Doffre approuva d’un hochement de tête.

— Presque cent pour cent, oui. Parfois la pelle, à la place de la faucille, la rose ou la tulipe noires à la place du chrysanthème. Et pourquoi vos réponses sont-elles si différentes ?

David inclina la tête, songeur.

— J’ai dû faire une association inconsciente avec mon métier, avec ce que je rencontre tous les jours. L’arum, qui sent l’ammoniac, l’odeur des cadavres qui se décomposent. Le vert pour la tache verte abdominale, premier signe de la putréfaction qui apparaît en fosse iliaque droite. Par contre, concernant la scie électrique… je ne sais pas trop, c’est la première image qui m’est venue… L’instrument du légiste pour la découpe du crâne, peut-être.

Doffre eut un geste pour inciter David à déplier le papier.

— Arum, vert, scie ! Comment avez-vous fait ?… OK ! J’ai saisi ! Vous cachez plusieurs feuilles dans votre poche, avec différentes combinaisons !

— Judicieux, mais absolument pas. Vous pouvez vérifier.

— Mais j’aurais très bien pu dire… bistouri, marteau, hache, ou bleu, la couleur des lividités !

— Pourtant, vous ne l’avez pas fait. L’influence, mon cher ami, l’influence !

— C’est-à-dire ?

— Quelle est la couleur dominante de cette pièce ? Le vert. Le vert de toutes ces mouches. Quand vous êtes entré, la prothèse de mon bras se trouvait volontairement tournée vers vous, bien luisante. Membre coupé, scie électrique, vous voyez le rapprochement ? Quant à l’arum, une évidence, vous l’avez dit vous-même. Cette odeur que vous respirez chaque jour, comparable à celle qui flotte à proximité des porcs. L’ammoniac.

David n’eut pour toute réponse qu’un silence d’admiration.

— Et qu’en déduisez-vous ? finit-il par demander.

Le sexagénaire fit rouler les dés au creux de sa paume. David fronça les sourcils, les faces ne comportaient que des six.

— L’influence, répéta Doffre en empochant ses cubes blancs. Tout est une question de point de vue, et d’influence.

David s’empara du cadre d’une photographie, posé à gauche d’un crâne animal. Pris de loin, un colosse barbu, pull moisi, grosses bottes en caoutchouc, masque chirurgical sur le visage, planté au milieu des suidés aux poitrails ouverts. Un entomologiste au travail.

— Bon ! Le Bourreau, à présent ! proposa Doffre. Attaquons-nous au Bourreau, et à ses motivations secrètes !

— Ses motivations secrètes ? Elles sont aujourd’hui précisément connues par les analystes comportementaux, les psychiatres, les psychologues et les policiers ! Et même par n’importe quel lecteur lambda ! Idem pour son rituel, la manière dont il… contraignait ces pauvres femmes à accomplir l’impensable… L’encre a tellement coulé depuis…

— Alors pour vous, le Bourreau ne cache plus de secrets ? Avez-vous étudié sérieusement son histoire ?

— Oui… plus que de raison.

— Certainement pas autant que moi. Voilà plus d’un quart de siècle que je m’acharne sur son cas, comme…

Il rétracta ses doigts devant son visage.

— … une maladie, qui me gangrène. Avez-vous, par exemple, compris pourquoi il n’avait pas commis le huitième massacre, censé clore la série ? Pourquoi s’être donné la mort la veille de la date fatidique ?

— Passé de suicidaire, frustrations, tendances schizophréniques. Il se sentait prisonnier de son délire, incapable d’assouvir ses pulsions, même dans les actes de réification ou de mise à mort, devenus insuffisants. En s’ôtant la vie, il s’est délivré.

— Verbiage de bouquins ! Connaissez-vous un autre tueur en série qui ait essayé de se suicider ?

— John Wayne Glover et David Birnie, par exemple.

— Vous citez là les exceptions…

— Le Bourreau en était une.

Doffre expira bruyamment par les narines, comme subitement exaspéré.

— Parlez-moi donc de la signification de ces nombres, qu’il tatouait à l’encre noire sur les crânes des enfants épargnés. 101703… 101005… 98784…

— Vous savez parfaitement que personne n’a jamais compris. Il a emporté ce mystère dans sa tombe…

David marqua une pause, avant de poursuivre :

— Dans la voiture… vous m’aviez dit que notre séjour tournerait autour du mystère des nombres… Auriez-vous été meilleur que les mathématiciens qui se sont penchés sur le problème ?

— Oh non, malheureusement ! Mais… le mystère de ces chiffres n’est pourtant pas complètement enterré. Car ces enfants tatoués, ils existent, aujourd’hui. Ils portent sur eux les stigmates du criminel. Ils ont assisté à l’exécution de leurs parents. Certes, ils n’avaient que deux ou trois ans, mais ce tatouage, c’est comme si… comment dire… le Bourreau vivait encore, par leur intermédiaire. Le nom de Frédéric Brassart vous dit-il quelque chose ?

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