Stephen King - Carnets noirs

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Carnets noirs: краткое содержание, описание и аннотация

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En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après
King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de
(prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
STEPHEN KING
« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » The Washington Post

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« Hé, Pete. Je te sers quoi aujourd’hui ?

— Rien, monsieur Pelkey, on a tout ce qu’il faut. Mais je suis suivi par des mecs qui m’en veulent de pas les avoir laissés copier les réponses du devoir d’histoire qu’on avait à faire à la maison. Je me demandais si vous pourriez m’aider. »

M. Pelkey fronce les sourcils et se dirige aussitôt vers le portillon pivotant. Il aime bien Peter qui est un garçon toujours joyeux et avenant alors que sa famille a traversé des temps incroyablement durs.

« Tu vas me les montrer. Je vais leur dire d’aller se faire voir ailleurs.

— Non, je me débrouillerai avec eux demain. Quand ils se seront calmés. Je voulais juste vous demander si je peux m’échapper par la porte de derrière… »

M. Pelkey lui glisse un clin d’œil de conspirateur pour lui signifier que lui aussi a eu dix-sept ans.

« Bien sûr. Viens, passe par le portillon. »

Il conduit Pete entre des rayonnages garnis de boîtes de comprimés et de flacons puis à travers un petit bureau dans l’arrière-boutique. Là, une porte affiche un grand avertissement en rouge : ATTENTION ALARME. D’une main, M. Pelkey abrite le clavier mural fixé à côté, et entre le code de l’autre. On entend un bourdonnement.

« Vas-y, file », dit-il à Pete.

Pete le remercie, se glisse sur le quai de chargement à l’arrière de la pharmacie et de là saute sur le ciment craquelé du trottoir. Une ruelle le conduit dans Frederick Street. Il regarde des deux côtés, cherchant des yeux la Prius de l’ex-flic, ne la voit pas et s’élance au pas de course. Il lui faut vingt minutes pour atteindre Lower Main Street et même s’il ne voit à aucun moment la Prius bleue, il fait deux ou trois crochets de diversion en chemin, juste pour être sûr. Il vient de tourner dans Lacemaker Lane quand son téléphone vibre à nouveau. Cette fois, c’est un texto de sa sœur.

Tina : Ta parlé à M. Hodges ? Jespère ke oui. M’man sait. Je lui é pas dit. Elle SAVAIT. Sois pas faché. Ste plé.

Comme si je pouvais, pense Pete. S’ils étaient plus proches en âge, peut-être qu’ils auraient pu avoir ce genre de rivalité qui oppose parfois frères et sœurs, et encore. Il arrive qu’elle l’agace mais il est jamais vraiment fâché contre elle, même quand elle fait sa chipie.

Bon, la vérité sur l’argent est éventée, mais peut-être qu’il peut encore dire qu’il a seulement trouvé de l’argent et cacher le fait qu’il a essayé de vendre les biens les plus intimes d’un mort juste pour que sa sœur puisse aller dans une école où elle aurait pas à se doucher en commun. Et où sa débilos de copine Ellen disparaîtrait enfin dans le rétroviseur.

Il sait que ses chances de s’en tirer sans encombre sont quasiment nulles, mais à un certain moment — peut-être cette après-midi même, en classe, alors qu’il regardait les aiguilles de la pendule avancer régulièrement vers trois heures — c’était devenu secondaire. Ce qu’il veut vraiment faire, c’est envoyer les carnets, surtout ceux qui contiennent les deux derniers romans de Jimmy Gold, à la NYU [15] New York University. . Ou peut-être au New Yorker , puisque c’est eux qui ont publié presque toutes les nouvelles de Rothstein dans les années cinquante. Et baiser Andrew Halliday. Oui, l’enculer bien profond. Et à sec. Y a pas moyen que Halliday vende le moindre écrit de la dernière période de Rothstein à un quelconque collectionneur riche et cinglé qui les enfermera dans une pièce secrète à l’hygrométrie contrôlée à côté de ses Renoir, ses Picasso, ou sa précieuse bible du quinzième siècle.

Quand il était plus jeune, Pete voyait dans les carnets un simple trésor enterré. Son trésor. Il est plus avisé aujourd’hui, et pas seulement parce qu’il est tombé amoureux de la prose ravageuse, drôle et parfois follement émouvante de John Rothstein. Les carnets n’ont jamais été seulement à lui. Pas plus qu’ils n’ont été uniquement ceux de Rothstein, peu importe ce que pouvait en penser l’auteur lui-même, planqué dans sa ferme du New Hampshire. Ils méritent d’être vus et lus par tous. Peut-être que le petit glissement de terrain qui avait révélé la présence de la malle, en ce fameux jour d’hiver, n’était rien d’autre qu’un hasard, mais Pete n’y croit pas. Il croit que les carnets, comme le sang d’Abel, criaient depuis leur tombeau. Si c’est être un indécrottable romantique de penser comme ça, eh ben, soit. Y a des conneries, c’est pas des conneries.

À mi-parcours de Lacemaker Lane, il repère l’enseigne de la librairie, en forme de parchemin à l’ancienne. Ça ressemble à l’enseigne d’un pub anglais même si celle-ci indique : Andrew Halliday Rare Editions et pas : Le Repos du Laboureur, ou autre. En la voyant, les derniers doutes de Pete se dissipent comme de la fumée.

Il pense : John Rothstein non plus sera pas le pigeon de service, m’sieur Halliday. Ni maintenant, ni jamais. T’auras aucun des carnets. Drèck, mon goy , comme dirait Jimmy Gold. Si t’appelles les flics, je leur raconterai tout, et après les emmerdes que t’as eues à cause du bouquin de James Agee, on verra qui ils préféreront croire.

Un poids — invisible mais très lourd — semble lui être ôté des épaules. Quelque chose dans son cœur semble s’être remis d’aplomb pour la première fois depuis bien longtemps. Pete s’élance vers la librairie Halliday d’un pas redoublé, sans avoir conscience qu’il a les poings serrés.

23

Il est trois heures passé de quelques minutes — à peu près l’heure où Pete monte dans la Prius de Hodges — quand un client entre dans la boutique. C’est un type joufflu dont les grosses lunettes et la barbiche poivre et sel ne peuvent masquer sa ressemblance avec Elmer, le chasseur sachant chasser.

« Puis-je vous aider ? demande Morris alors que ce qui lui vient tout de suite à l’esprit c’est plutôt : Euh, quoi d’neuf, docteur ?

— Je ne sais pas encore, répond Elmer prudemment. Où est Drew ?

— Il a eu une sorte d’urgence familiale dans le Michigan. » Morris sait que Andy est originaire du Michigan donc de ce côté-là, ça va, mais il doit faire gaffe à pas en rajouter côté famille : si Andy a un jour parlé de ses proches avec lui, Morris a tout oublié. « Je suis un vieil ami. Il m’a demandé de garder la boutique cette après-midi. »

Elmer est dubitatif. La main gauche de Morris, pendant ce temps, se glisse au creux de ses reins et tâte la forme rassurante du petit automatique. Il veut pas flinguer ce mec, pas prendre le risque d’une détonation, mais s’il doit le faire, il le fera. Y a plein de place pour Elmer à l’arrière, dans le bureau privé de Andy.

« Il devrait avoir reçu un livre pour moi pour lequel j’ai versé un acompte. Un édition originale de On achève bien les chevaux . De…

— Horace McCoy », complète Morris.

Les bouquins posés sur l’étagère à gauche du bureau — ceux derrière lesquels se cachaient les DVD de sécurité — avaient des languettes de papier qui dépassaient des pages et, depuis son arrivée au magasin aujourd’hui, Morris les a tous examinés. C’est des commandes de clients et le McCoy y figure.

« Joli exemplaire signé. Simple signature, sans dédicace. Quelques piqûres sur la tranche. »

Elmer sourit.

« C’est celui-là. »

Morris descend le livre de l’étagère, tout en jetant un petit coup d’œil à sa montre. 3 :13. Les cours finissent à trois heures au lycée de Northfield, ce qui signifie que le gosse pourrait être là au maximum à trois heures et demie.

Il retire la languette de papier et lit Irving Yankovic, $750. Il tend le livre à Elmer, en l’accompagnant d’un sourire.

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