Stephen King - Carnets noirs

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Carnets noirs: краткое содержание, описание и аннотация

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En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après
King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de
(prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
STEPHEN KING
« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » The Washington Post

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— Motus et bouche cousue, dit Hodges. Alors, quels sont tes projets maintenant ? Tu retournes dans le Massachusetts ?

— Non, non, je suis ici pour l’été. J’ai un boulot sur les quais, manutentionnaire de containers.

— C’est pas un boulot pour un étudiant de Harvard, ça, Jerome.

— C’en est un pour moi. J’ai passé mon permis machines de chantier l’hiver dernier, le salaire est super élevé, et Harvard n’est pas donné, même avec une bourse d’études partielle. » Tyrone Feelgood Delight refait une apparition impromptue, bienheureusement brève. « Ce ’tit Noi’-là, missié Hodges, y va twimballer du poids et twanspiwer. » Puis, sans transition, retour à Jerome. « Qui c’est qui vous tond la pelouse ? C’est pas mal fait. Pas aussi bien qu’avec Jerome Robinson, mais pas mal du tout.

— Un gosse du quartier, dit Hodges. Dis-moi, Jerome, c’est juste une visite de courtoisie que tu me fais là, ou bien… ?

— Barbara et sa copine Tina m’ont raconté une drôle d’histoire, enchaîne Jerome. Tina était pas trop chaude pour me le dire, au départ, mais Barbs l’a convaincue. Elle est douée pour ça. Dites, Bill, vous savez que le père de Tina a été blessé dans l’attaque du City Center, pas vrai ?

— Oui.

— Si c’est vraiment son grand frère qui a envoyé l’argent pour maintenir la famille à flot, chapeau… Mais d’où est-ce qu’il tenait ce fric ? J’ai beau chercher, je vois pas.

— Moi non plus.

— Tina dit que vous allez lui demander.

— Après l’école demain, oui, c’est ça le plan.

— Holly est dans le coup ?

— Elle assure la logistique.

— Cool ! » Jerome sourit largement. « Et si je venais avec vous demain ? On reforme le groupe, mon vieux ! Et on rejoue tous les standards ! »

Hodges réfléchit.

« Je sais pas, Jerome. Un seul interlocuteur — un vieux de la vieille comme moi — risque de pas trop perturber le petit Saubers. Mais deux… surtout si l’un d’eux est un grand Black impressionnant de plus d’un mètre quatre-vingt-…

— Quinze rounds et j’ai toujours ma belle gueule ! » proclame Jerome en brandissant ses deux mains nouées au-dessus de sa tête. Odell aplatit les oreilles. « Ma belle gueule d’ange ! Ce vieil ours mal léché de Sonny Liston m’a même pas touché ! Je flotte comme un papillon et je pique comme une… » Jerome considère l’expression patiente de Hodges. « OK, d’accord, désolé, je me laisse un peu emporter, des fois. Où est-ce que vous allez l’attendre ?

— Devant l’entrée principale du lycée, c’était mon idée. C’est bien par là que sortent tous les jeunes, non ?

— Non, pas forcément. Il peut sortir par-derrière, surtout si Tina a laissé échapper qu’elle vous a parlé. » Jerome voit Hodges sur le point de dire quelque chose et lève la main pour l’arrêter. « Elle a promis qu’elle le ferait pas, mais les grands frères connaissent leurs petites sœurs, vous pouvez croire un gars qui en a une. S’il sait que quelqu’un veut lui poser des questions, il peut s’esquiver et couper par le terrain de football pour rejoindre Westfield Street. Je pourrais me garer là, et vous appeler si je l’aperçois.

— Tu saurais le reconnaître ?

— Oui, Tina m’a montré une photo qu’elle avait dans son porte-monnaie. Laissez-moi faire partie de l’équipe, Bill. Barbs aime cette gamine. Et moi aussi, je l’aime bien. Elle a eu du cran de venir vous trouver, même avec ma sœur pour l’aiguillonner.

— Je le sais.

— Et puis, je suis malade de curiosité. Tina dit que l’argent a commencé à arriver alors que son frère n’avait que treize ans. Un gamin si jeune en possession de tant d’argent… » Jerome secoue la tête. « Je suis pas surpris qu’il ait des ennuis aujourd’hui.

— Moi non plus. Bon, si tu veux faire partie de l’équipe, je suppose que c’est OK.

— Super ! »

Cette exclamation appelle un nouvel entrechoquement de poings.

« T’as été élève au lycée de Northfield, Jerome. Est-ce qu’il y a une autre sortie possible en dehors de l’entrée principale et de Westfield Street ? »

Jerome réfléchit.

« S’il passe par le sous-sol, il y a une porte qui donne sur le côté et sur l’ancienne zone fumeurs. S’il passe par là, il peut couper par l’auditorium et ressortir dans Garner Street.

— Je pourrais placer Holly à cet endroit-là, dit Hodges d’un ton pensif.

— Excellente idée ! s’exclame Jerome. Le groupe au complet ! Comme je disais !

— Mais si tu le vois, tu ne l’approches pas, précise Hodges. Tu m’appelles, c’est tout. C’est moi qui l’aborderai. Je donnerai la même consigne à Holly. Pas qu’elle s’y risquerait, de toute façon.

— Du moment qu’on arrive à lui tirer les vers du nez et à connaître toute l’histoire.

— Si j’y arrive, tu la connaîtras, dit Hodges en espérant ne pas faire de promesse inconsidérée. Sois à mon bureau au Turner Building à deux heures et on partira autour de deux heures et quart. Pour être en position à trois heures moins le quart.

— Vous êtes sûr que Holly sera d’accord ?

— Oui. Elle est douée pour l’observation. C’est la confrontation qui lui pose problème.

— Pas toujours.

— Non, confirme Hodges, pas toujours. »

Tous deux repensent à une confrontation en particulier — au MACC, avec Brady Hartsfield — dont Holly s’est brillamment tirée.

D’un bref coup d’œil, Jerome consulte sa montre.

« Faut que j’y aille. J’ai promis d’emmener ma Barbster de sœur au centre commercial. Elle veut s’acheter une Swatch. »

Il roule des yeux. Hodges sourit.

« J’adore ta sœur, Jerome. »

Jerome sourit aussi.

« Moi aussi, je l’adore. Allez, Odell, on y va. »

Odell se lève et se dirige vers la porte. Jerome saisit la poignée, puis se retourne. Son sourire a disparu.

« Vous revenez de là où je pense ?

— Peut-être bien.

— Est-ce que Holly sait que vous allez le voir ?

— Non. Et tu lui diras rien. Elle en serait terriblement affectée.

— Oui. Vrai. Comment va-t-il ?

— Toujours pareil. Même si… » Hodges pense à la photo et comment elle a basculé en avant. Ce son mat. Clac .

« Même si ?

— Rien. Toujours pareil. Tu veux bien me rendre un service ? Dis à Barbara de me prévenir si Tina l’appelle pour lui dire que son frère sait que les filles sont venues me parler vendredi.

— J’y manquerai pas. À demain, Bill. »

Jerome s’en va. Hodges allume la télé et a le plaisir de voir que les Indians jouent toujours. Ils ont remonté le score et on joue les prolongations.

11

Holly passe son dimanche après-midi dans son appartement à essayer de regarder Le Parrain 2 sur son ordinateur. Ça devrait être une occupation très agréable pour elle, étant donné qu’elle considère ce film comme l’un des deux ou trois meilleurs du monde, du même tonneau que Citizen Kane et Les Sentiers de la gloire . Mais ce soir, elle n’arrête pas de mettre en pause pour se lever et faire les cent pas en cercles angoissés dans son salon. Ce n’est pas l’espace qui manque pour déambuler. Cet appartement n’est pas aussi luxueux que celui de la copropriété en bordure du lac où elle a vécu un temps après avoir emménagé en ville, mais il est situé dans un bon quartier et il est très spacieux. Elle a les moyens de se payer le loyer : selon les termes du testament de sa cousine Janey, Holly a hérité d’un demi-million de dollars. Un peu moins après prélèvement des impôts, naturellement, mais le pécule reste encore très conséquent. Et grâce à son travail avec Bill Hodges, elle peut se permettre de laisser le magot faire des petits.

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