Fred Vargas - Un peu plus loin sur la droite

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Un peu plus loin sur la droite: краткое содержание, описание и аннотация

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Embusqué sur le banc 102, celui de la Contrescarpe, alors qu'il sur-veille la fenêtre d'un fils de député bien peu sympathique, Kehlweiler, « l'Allemand », avise une drôle de « bricole » blanchâtre égarée sur une grille d'arbre…
Ce petit bout d'os humain — car il s'agit de cela — l'obsède jusqu'à ce qu'il abandonne ses filatures parisiennes pour rallier Port-Nicolas, un village perdu au bout de la Bretagne.
Et l'attente reprend au Café de la Halle. Depuis la salle enfumée du vieux bar, il écoute et surveille, de bière en bière, de visage en visage, et fait courir sans trêve, par les routes humides et les grèves désertes, son jeune assistant, Marc Vandoosler, le médiéviste de
.
Qui tue ?
Un peu plus loin sur la droite
Debout les morts

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— Ce doit être Gaël, souffla-t-il. Il est vivant, pour l’instant. Reste là, je file chercher du secours.

C’est seulement à ce moment que Marc vit que Mathias, silencieux, tenait quelqu’un dans l’ombre.

— Tu sais qui c’est ? demanda juste Mathias.

Pas la peine d’allumer son briquet. Par une clef de bras, Mathias maintenait Lina Sevran.

— La femme de l’ingénieur, dit Marc à voix sourde. Tu l’as trouvée où ?

— Pas loin, planquée dans un groupe d’arbres. Je l’ai entendue respirer. Ne t’inquiète pas, je ne lui fais aucun mal.

Lina Sevran ne bougeait pas, ne pleurait pas, ne disait rien. Elle tremblait, comme à midi après avoir descendu le chien.

— Dépêche-toi, dit Mathias.

Marc courut vers son vélo, le remonta d’un coup de pied et fonça vers le bourg.

Il ouvrit brutalement la porte de la chambre de Kehlweiler, sans frapper. Louis ne dormait pas et leva le visage en rassemblant rapidement des papiers étalés sur la table, de vieux papiers sortis du dossier jaune, couverts de notes et de croquis. Marc, essoufflé, lui trouva à peu près la même tête que tout à l’heure, c’est-à-dire, à son idée, la tête d’un Goth du bas Danube prêt à en découdre avec les Huns. Pendant un instant, Marc vit passer devant ses yeux une mosaïque de Constantinople qui figurait une belle tête de barbare aux cheveux sombres entremêlés sur le front blanc.

— D’où tu sors ? demanda Louis en se levant. Tu t’es battu ?

Marc se jeta un coup d’œil. Ses habits étaient salis et détrempés par l’escalade et il y avait encore du sang sur sa main.

— Grouille, appelle des secours. Le jeune Gaël est en tas en bas de la falaise, il saigne de partout. Juste après la croix de bois, Mathias est là-bas.

Cinq minutes plus tard, Marc refaisait le même chemin en entraînant Louis à pas rapides.

— C’est Mathias qui a entendu quelque chose, dit Marc.

— Marche moins vite, parle moins vite. Et toi, tu n’as rien entendu ?

— Je ne suis pas chasseur-cueilleur, dit Marc en élevant la voix. Je suis un type normal, civilisé, éduqué. Mes yeux ne voient pas dans le noir, mes oreilles ne perçoivent pas les battements de paupières, mes narines ne reniflent pas les micromiasmes de la sueur. Tandis que Mathias entend encore les aurochs qui défilaient devant la grotte de Lascaux, alors imagine-toi le résultat. Au Sahara, il t’annonce le Paris-Strasbourg, tu te figures si c’est pratique.

— Mais calme-toi, bon sang. Donc, Mathias entend, et ensuite ?

— Ensuite ? Il court, on trouve Gaël — je crois que c’est Gaël — balancé deux cents mètres plus loin, et pendant que je veille le pauvre gars, Mathias repart aussi sec pour ramener sa proie.

Louis s’arrêta sur le sentier.

— C’est vrai, dit Marc, je n’ai pas eu le temps de tout te dire. Mathias a ramené Lina Sevran qui se planquait tout près.

— Nom de Dieu ! Et vous en avez fait quoi ?

— Mathias la tient, ne t’en fais pas.

— Elle peut lui échapper ?

Marc haussa les épaules.

— À la baraque, c’est Mathias qui porte les stères de bois. Mais sans faire mal au bois car Mathias aime le bois. Moi, je porte les petits sacs-poubelles. Regarde, ça clignote là-bas, les secours sont sur place.

Louis entendit Marc respirer profondément. Mathias était toujours debout sur la falaise, tenant Lina Sevran d’une seule main. En bas, des hommes s’activaient autour du corps de Gaël.

— Ça donne quoi ? demanda Marc.

— Je ne sais pas, dit Mathias. Ils ont descendu brancard et matériel.

— Et Guerrec ? dit Marc. Faut prévenir Guerrec.

— Je sais, dit Louis en regardant Lina. On n’est pas à cinq minutes. On a le temps de se dire trois mots avant. Amène-la par là, Mathias.

Mathias poussa doucement Lina en arrière de la falaise.

— Guerrec va venir, lui dit Louis.

— Je ne l’ai pas poussé, murmura Lina.

— Pourquoi, poussé ? Il aurait pu tomber tout seul.

Lina baissa la tête et Louis la lui releva.

— Il est tombé tout seul, dit Lina.

— Mais non. Vous savez qu’on l’a poussé et vous venez presque de le dire. Gaël est d’ici, il connaît la falaise caillou par caillou. Pourquoi vous vous planquiez dans le coin ?

— Je me promenais. J’ai entendu un cri, j’ai eu peur.

— Mathias n’a pas entendu de cri.

— Il était loin.

— Il n’y a pas eu de cri, dit Mathias.

— Si. Gaël a crié. J’ai eu peur, je me suis mise à l’abri.

— Si vous aviez peur, vous ne vous promèneriez pas seule dans la nuit. Et quand on entend le cri de quelqu’un qui tombe, on va voir, on va aider, non ? Pas de quoi se cacher en tous les cas. Sauf si on a poussé.

— Je ne l’ai pas poussé, répéta Lina.

— Alors, vous avez vu quelqu’un pousser.

— Non.

— Lina, reprit Louis encore plus doucement, Guerrec va venir. Il est flic. Un type chute en bas d’une falaise treize jours après la mort de Marie. On vous retrouve sur place, planquée dans les arbres. Si vous ne trouvez rien de mieux à dire, Guerrec va faire son métier de flic.

Marc regardait le groupe. Lina tremblait encore, et Louis ne faisait plus sa tête de Goth mérovingien.

— Et vous, reprit Lina, vous faites votre métier de quoi ? Je sais qui vous êtes, la femme du maire me l’a dit. Je ne vois pas la différence avec Guerrec.

— Moi, je la vois. Mieux vaut me parler.

— Non.

Louis fit un signe à Mathias et il emmena Lina à l’écart. Elle tremblait tout en ayant l’air de n’avoir rien à foutre de quoi que ce soit et ça n’allait pas ensemble.

Une heure plus tard, les lieux étaient déserts. Les gendarmes de Fouesnant étaient passés, Guerrec était passé. Il était reparti avec Lina Sevran à son domicile. Gaël avait été emmené, inconscient, à l’hôpital de Quimper.

— Je veux une bière, dit Louis.

Les trois hommes s’étaient regroupés dans la chambre de Kehlweiler. Marc refusa d’aller chercher les bières parce que Louis les avait rangées dans la salle de bains avec Bufo. Louis rapporta trois bouteilles. Marc regardait dans le goulot.

— Lina Sevran, dit-il doucement, l’œil collé à la bouteille, couche avec Gaël. C’est le couple de la cabane Vauban. Marie les surprend, elle la tue. Pourquoi ?

— Peur du divorce, dit Mathias.

— Oui, elle a besoin du fric de l’ingénieur. Ensuite, elle tue l’amant fragile, pour qu’il la boucle.

— Sors de cette bouteille, dit Louis. Si elle couche avec Gaël, pourquoi ne pas attendre que l’ingénieur soit à Paris ? Pourquoi aller s’emmerder dans une cabane glacée à cinq heures quand on peut trouver un bon lit à huit heures ?

— On peut trouver des raisons. Elle était là quand Gaël est tombé. Et elle a flingué le chien.

— J’y pense, dit Louis.

— Qu’est-ce qu’elle t’a dit ?

— Je ne lui ai plus parlé de la falaise, ni du chien. Je lui ai parlé de son premier mari. Il est mort en tombant du balcon, tu te rappelles ?

— Un accident, non ?

— Une chute, comme celle de Gaël. Si c’est un meurtre, il est simple et parfait.

— Qu’est-ce qu’elle en dit ?

Louis haussa les épaules.

— Elle dit qu’elle ne l’a pas poussé, comme pour Gaël. Et elle tremble plus fort que jamais. Il me semble qu’elle a cette histoire en horreur. Je l’ai travaillée sur Diego Lacasta qui, dans cette affaire, était passé en une semaine de la défense vibrante d’un torero au mutisme d’un homme blessé. Elle confirme, elle ajoute même que Diego semble l’avoir constamment soupçonnée. Avant l’accident, il était bavard et confiant avec elle, et il s’est démené à l’enquête. Puis, changement à vue, regards fuyants, silence et défiance. Elle dit que sans la confiance absolue de Marie, de Sevran et des enfants, elle ne s’en serait pas sortie.

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