Fred Vargas - Sans feu ni lieu

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Pourquoi Louis Kehlweiler dit l’Allemand, Marc, Lucien et Mathias — retranchés dans leur baraque pourrie de la rue Chasle à Paris —, s’intéressent-ils à un simplet à tête d’imbécile pas franchement sympathique, dont la culpabilité ne fait de doute pour personne, pas même pour eux ? Pourquoi tiennent-ils à sauver ce Clément Vauquer, un détraqué recherché par toutes les polices de Nevers et de Paris pour les assassinats effroyables d’au moins deux jeunes femmes ?
Avec un humour et une légèreté virtuoses, Fred Vargas fait rebondir les situations, réinvente la manière de parler de ses personnages, cisèle leur portrait, et fait pouffer de rire le lecteur qui n’en peut mais… « Un coupable idéal doucement timbré, quatre justiciers branquignols et des osselets.
, comme les quatre précédents romans policiers de Fred Vargas, mise sur le décalage et l'absurde. »
F.-M. Santucci, Libération

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— Montre voir, lui dit Mathias.

Clément tendit la main et présenta son assemblage.

— C’est bon, dit Mathias en hochant la tête, tu peux coller. Pas trop longs les bouts de scotch.

Le grand chasseur-cueilleur leva la tête vers Louis et sourit.

— Vauquer est très doué quant à lui, dit-il. Il a l’œil, vraiment. Et le remontage de silex, ça n’a rien de commode.

— Ça date de quand ? demanda Louis pour être poli.

— Douze mille avant.

Louis hocha la tête. Il avait l’impression que sortir la photo de la morte de Nevers dans le repaire paléolithique de Mathias serait reçu comme un geste malséant. Mieux valait sortir Clément.

Louis remonta avec le jeune homme au rez-de-chaussée et s’installa à la grande table en bois, dans la pièce aux volets toujours tirés.

— Tu es bien ici ? lui demanda-t-il.

— Hier, quelqu’un a frappé à la porte et tout le monde s’est inquiété de mon sort personnel, répondit Clément.

— Tu veux dire qu’il y a eu une visite ? dit Louis d’une voix alarmée.

Clément hocha la tête gravement, fixant sur Louis son regard opaque.

— Une visite très longue d’une étrangère, confirma-t-il. Mais j’ai été descendu dans la cave avec Mathias. Comme j’étais triste avec l’ennui, c’est la raison dont Mathias m’a fait travailler aux cailloux découpés en morceaux. C’est l’homme qui a fait ces morceaux, très loin avant ma naissance personnelle. C’est important de les réparer, quant à leur connaissance. Le soir, après l’omelette, j’ai joué à la bataille avec le vieux parrain, en échange qu’il n’y a pas de télévision. L’étrangère était en allée.

— Tu as repensé à ces femmes ? À ces crimes ?

— Ben non. Peut-être que j’y ai pensé, mais alors, dont je ne me souviens pas du tout.

Marc entra à cet instant dans la salle, avec une brassée de chemises sous le bras, et salua d’un air vague.

— Mal au crâne, annonça-t-il en passant. Le cognac d’hier, probablement. Je fais du café fort.

— J’allais te le demander, dit Louis. Je n’ai dormi que deux heures.

— Insomnie ? dit Marc étonné, en déposant son ballot dans le panier à linge. Tu n’as pas essayé le système des diablotins putrides ?

— Si. Mais ils ont été écrasés sous une déferlante de femmes en bois.

— Ah oui, dit Marc en sortant des tasses, ça peut arriver.

— L’histoire de ma nuit ne t’intéresse pas ?

— Comme ci comme ça.

— Eh bien écoute-la quand même avec grande attention, dit Louis en ouvrant le dossier de Claire Ottissier. Cette nuit, une des statuettes en bois de Clairmont est venue cogner dans mon crâne jusqu’à ce que je lui accorde un entretien digne de ce nom. Ça faisait très mal et ça m’empêchait de dormir.

— Tu es certain que ce n’était pas le cognac ?

— Il y avait le cognac, assurément, mais c’était surtout cette foutue statuette en bois dur, crois-moi. Tu te souviens de celle qui était contre la grande pendule, face vers le mur ?

— Oui, mais je ne l’ai pas regardée.

— Moi si. C’est elle, dit Louis en faisant glisser la photo du journal vers Marc. « Criante de vérité », comme dirait Clairmont.

Marc s’approcha de la table, la casserole d’eau bouillante à la main, et jeta un œil au journal jauni.

— Jamais vue, dit-il.

— Et toi, Clément ? demanda Louis en déplaçant la photo.

Marc avala deux cachets puis passa le café, pendant que Clément observait la femme et que Louis observait Clément.

— Je dois dire quelque chose quant à cette femme ? demanda Clément.

— C’est cela.

— Quoi par exemple ?

Louis soupira.

— Tu ne la connais pas ? Tu ne l’as jamais vue ? Ne serait-ce qu’un soir, il y a huit ans, à Nevers ?

Clément regarda Louis sans un mot, la bouche ouverte.

— Bon sang, lui casse pas la tête, dit Marc en servant le café.

— Tu ne vas faire comme Marthe à présent, merde. Il n’est pas en sucre.

— Si, il est un peu en sucre, objecta Marc avec raideur. Si tu l’affoles, il se tirera. Explique-toi clairement et ne tends pas de piège.

— Très bien. Elle habitait Nevers, elle s’appelait Claire, elle a été étranglée il y a huit ans, un soir, dans son appartement. L’assassin l’a lardée de coups de lame. Près de sa tête, il y avait les mêmes petites traces embrouillées que chez les trois victimes de l’Aquitaine, de la Tour-des-Dames et de l’Étoile. C’est-à-dire que le tueur aux ciseaux a commencé sa série bien avant Paris. Il l’a commencée avec cette femme, à Nevers.

— Elle est morte ? interrompit Clément en posant sa main sur la figure de la femme.

— Complètement, dit Louis. Après quoi, le tueur a disparu pendant huit ans, peut-être à l’étranger, puis il est venu à Paris, et il a remis ça.

— C’est le Sécateur, gronda Clément. Tchik, tchik.

— C’est le Sécateur ou c’est le troisième homme, dit Louis. Le violeur sans nom.

— Pourquoi ce type aurait violé la femme du parc et n’aurait pas touché les autres ? dit Marc en tirant le journal vers lui.

— Le troisième homme n’a peut-être pas touché la femme du parc. Demande à Clément. Il nous a dit qu’il s’était enfui le premier, parce qu’il était habillé, tu te souviens ?

— Clairmont ? demanda Marc en parcourant attentivement la coupure de presse.

— Il l’a sculptée, en tous les cas, et ça n’a rien d’agréable. Comme il a sculpté Nicole Verdot.

— Mais il n’a pas disparu pendant huit ans, semble-t-il, pas plus que le Sécateur.

— Tchik, dit Clément, la tête plongée dans sa tasse de café.

— Je sais, poursuivit Louis. J’ai questionné Merlin sur la vie de son beau-père, et le vieux ne l’a jamais lâché d’une semelle, à son grand dam. Mais il a pu, comme le Sécateur, se tenir à carreau pendant toutes ces années, refréner sa…

— Sa mouche, proposa Marc. Le vol cinglé de la mouche à merde dans son casque épais.

— Si tu veux, dit Louis en balayant l’air de sa main comme pour chasser l’insecte. À moins que le troisième violeur soit encore un autre type, un complice inconnu du Sécateur. Il participe au viol de la jeune femme, puis il la tue dans la nuit, ainsi que le jeune Rousselet, et moins d’un an après, il assassine la petite Claire. Il prend peur, et il se tire au loin, mettons en Australie, et plus personne n’entend parler de ses crimes.

— C’est vrai, reconnut Marc, qu’on n’a pas souvent des nouvelles de l’Australie, si on y pense.

— Et il revient, continua Louis, avec les mêmes pulsions en tête. Mais cette fois, pas question de prendre des risques. Il se prépare méticuleusement un point de fuite. Et il recherche le jeune salaud qui lui avait rincé les fesses à l’eau glacée en plein viol.

— Moi, je l’ai fait, dit Clément en relevant brusquement la tête.

— Oui, dit Louis doucement. Ne t’en fais pas, je m’en souviens. Il le recherche, il le retrouve, presque là où il l’avait laissé, dans cette bonne vieille cité de Nevers. Il le traîne jusqu’à Paris et il lui colle tout sur les reins.

— Oui, dit Marc. Je comprends que tu aies passé la nuit debout. Mais dans le fond, ça ne nous avance en rien. Ça nous ajoute un crime, c’est vrai, mais on savait déjà que la mouche du type était de l’affaire ancienne.

— Laisse un peu tomber cette mouche, je t’en prie.

— Et ça nous raconte que le vieux Clairmont sculpte des femmes assassinées, ce qui n’est bien sûr pas négligeable. Mais ça ne nous donne pas une preuve assez solide pour sortir Clément de son guêpier. Le vieux peut très bien nourrir ses fantasmes avec l’actualité des unes des journaux. Il n’a peut-être touché qu’aux photos, et pas aux femmes.

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