Jean-Christophe Grangé - La Forêt des Mânes
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- Название:La Forêt des Mânes
- Автор:
- Издательство:Éditions Albin Michel
- Жанр:
- Год:2009
- Город:Paris
- ISBN:978-2226194008
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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— La victime s’appelle Nelly Barjac. Vingt-huit ans.
— Quel boulot ?
— Technicienne dans un laboratoire d’analyses médicales. Elle a été tuée dans le parking souterrain du labo.
Jeanne se tenait à droite, collée aux épaules de la greffière assise au centre.
— Elle a été assassinée au milieu de la nuit, continuait Reischenbach. Elle bossait tard et partait après tout le monde. Le tueur a dû l’attendre en bas. Il l’a surprise au moment où elle montait dans sa caisse.
— Il l’a tuée sur place ?
— Pas tout à fait. Il l’a emmenée dans un autre sous-sol. Plus bas. A l’évidence, il connaissait les lieux. Soit il y bosse, soit il est venu pour repérer chaque détail. En tout cas, il a su éviter les caméras de surveillance.
— Qui a découvert le corps ?
— Un vigile, ce matin très tôt. Il pleuvait. Il a vérifié ces parties souterraines, qui sont vouées aux écoulements. Il a mis du temps à comprendre qu’il avait affaire à une victime. Je veux dire : à un être humain.
Apres chaque réponse, Taine marquait un bref silence. Comme s’il remisait l’info dans un tiroir particulier de son cerveau. Jeanne écoutait, tout en essayant de se repérer dans la banlieue. Impossible. Des axes. Des panneaux. Des chiffres. Le tout brouillé par la pluie. Au-dessus, le ciel semblait se dilater. Gonflé comme une éponge grise. Parfois, un éclair traversait le paysage avec une luminescence électrique.
Le chauffeur était parti pour une grande boucle autour de Paris, rejoignant la Seine-Saint-Denis, au nord. La seule chose claire dans cette tempête était l’écran du GPS fixé au tableau de bord, qui affichait les directions à prendre par à-coups.
— Ce labo, c’est quoi au juste ?
Reischenbach sortit de son blouson un carnet puis chaussa des lunettes.
— Un laboratoire de… cytogénétique. Ils analysent les embryons. Je sais pas quoi.
— Ma femme a fait un examen comme ça, intervint le conducteur. C’est pour voir si le fœtus est normal.
— Une amniocentèse.
Les regards convergèrent vers Jeanne qui venait de parler. Elle continua en s’efforçant de prendre un ton badin — surtout pas doctoral :
— Le gynécologue prélève un échantillon du liquide amniotique dans l’utérus de la femme enceinte. Ensuite, on isole les cellules desquamées du fœtus ou de la membrane qui l’entoure, puis on les met en culture et on analyse les chromosomes pour établir le caryotype du bébé en formation.
Taine demanda, observant le dehors comme si la réponse ne l’intéressait pas :
— Un caryotype, c’est quoi exactement ?
— La carte chromosomique de l’enfant. Les 23 paires de chromosomes qui définissent son être à venir. Ça permet de détecter une anomalie éventuelle sur une des paires. Comme la trisomie 21, par exemple. Très peu de labos font ça à Paris. Comment s’appelle celui-là ?
Reischenbach regarda son carnet puis se tourna.
— Pavois. Vous connaissez ?
Jeanne fit signe que non. Elle faillit ajouter qu’elle n’avait pas ce genre de problèmes. Qu’elle n’était pas enceinte. Qu’elle n’avait pas de mec. Et que sa vie, c’était de la merde. Mais elle s’abstint. Elle était ici en tant que juge. Pas vraiment le moment de balancer des confidences.
— La première victime, reprit Taine à l’attention du flic, elle bossait dans un centre pour enfants attardés, non ?
— Ouais. Des mômes qui souffrent de… (Reischenbach feuilleta son carnet) de TED, troubles envahissants du développement. (Il revint à Taine en baissant ses lunettes.) Vous pensez qu’il pourrait exister un rapport entre ces gosses pas normaux et les amnio-machins ?
— Il y a des points communs avec l’autre meurtre ? reprit Taine sans répondre. Je veux dire, dans le modus operandi :
— Tout correspond. Un parking. Les inscriptions sur les murs. Et le corps, bien sûr. Dans le même état que le premier.
— Côté profil des victimes, des similitudes ?
— Trop tôt pour le dire. On a même pas vu le visage de la deuxième… avant.
Le crépitement de la pluie se referma sur ces paroles. Jeanne regardait toujours le paysage. La vue était troublée par l’averse mais pas assez pour qu’elle ne puisse en saisir la laideur. Comme chaque fois qu’elle traversait ces labyrinthes d’usines, de pavillons, de cités, elle s’interrogeait : comment avait-on pu en arriver à ça ?
Elle imaginait un lien entre le tueur et ces villes sordides. Des agglomérations. Des rues. Parmi lesquelles se trouvaient les points précis où la violence du meurtrier avait explosé. Comme des incendies volontaires. 1, 2, 3… Il fallait remonter ce dédale, plonger dans cette forêt urbaine jusqu’à localiser le foyer d’origine. 4, 5, 6… Comprendre pourquoi il frappait dans ces sous-sols. Des grottes primitives où il célébrait un rite. Un sacrifice…
— L’enquête de proximité a commencé ? demanda Taine.
— Tout juste. J’ai déjà des gars là-bas. Ils interrogent les vigiles. Les voisins. Pas beaucoup d’espoir de ce côté-là. C’est une zone industrielle. La nuit, y a personne. De toute façon, pour moi, le tueur a la tête froide. Il pense à tout avant de se lâcher.
— Sur la première, du nouveau ? Je n’ai toujours pas reçu le rapport du légiste.
— Moi non plus. J’ai parlé au toubib ce matin. On doit tout avoir aujourd’hui, avec les analyses toxico et l’anapath. A priori, rien de neuf. On savait déjà que le tueur avait égorgé la fille, l’avait vidée de son sang et avait dévoré certaines parties du corps. L’autopsie n’ajoute pas grand-chose à ça.
— Et côté suspects ? Les proches ? Les collègues ? l’enquête de voisinage ?
— Que dalle. La fille avait un fiancé. On l’a interrogé. Inoffensif. Elle bricolait aussi sur le Net. Comme tout le monde.
— Des sites de rencontres ?
— Plus ou moins. Facebook. MSN. On remonte tout ça. On a aussi bossé dans l’autre sens.
— L’autre sens ?
— En partant du cannibalisme. C’est fou le nombre de sites qui traitent du sujet. Tous en anglais. Des forums, des chats délirants, des annonces pour participer à une séance de dépeçage, des recettes à base de chair humaine. Et même des candidats pour servir de plats aux cannibales amateurs ! C’est dingue. Des milliers de gens veulent se faire bouffer.
C’étaient les mots exacts qu’Armin Meixves, le « cannibale de Roteburg », avait prononcés au moment de son procès. Cet homme, qui rêvait de dévorer un congénère, avait trouvé en 2001 un volontaire sur Internet, Bernd Juergen Brandes.
Dans la nuit du 9 au 10 mars 2001, Meixves lui avait coupé le pénis devant une caméra. Ils l’avaient mangé ensemble puis Meixves avait égorgé, dépecé et mangé Brandes, commentant à voix haute ce qu’il faisait à destination de la caméra.
— Résultat ? poursuivit Taine.
— Rien. Que du bluff, à mon avis. Et c’est difficile de retracer les auteurs de ces conneries. En tout cas, aucune trace de Marion Cantelau, la victime. Elle n’avait rien à voir avec ces givrés. Non, pour moi, elle s’est trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Comme d’habitude.
— Je pense plutôt que le type la suivait depuis pas mal de temps.
— On est d’accord. Mais au départ, elle a seulement eu la malchance de croiser sa route.
— Et les empreintes ? l’ADN ? On a ses paluches partout, si je me souviens bien. Sa salive…
— Et sa merde.
— OK. Alors ?
— Rien. Pour les empreintes, il n’est pas fiché. Pour l’analyse ADN, il est trop tôt pour les résultats. Mais a priori, on n’aura rien non plus. S’il ne prend aucune précaution, c’est qu’il n’est répertorié nulle part.
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