Jean-Christophe Grangé - Le Passager

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Je suis l'ombre. Je suis la proie. Je suis le tueur. Je suis la cible. Pour m'en sortir, une seule option : fuir l'autre. Mais si l'autre est moi-même ?…
Grangé a le chic, en construisant avec une minutie d’horloger son intrigue au long cours, de rendre crédible ce que son imagination débordante invente de façon totalement débridée. Bravo l’artiste ! Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire. Diaboliquement construit suivant le principe des poupées russes,
se dévore avec un mélange d’effroi et de jubilation. Grangé explore la frontière ténue qui sépare la raison de la folie. Celle floue entre le bien et le mal. Il nous entraîne vers des abîmes d’autant plus angoissants qu’il les a puisés dans l’ordinaire — à peine exagéré — de la société contemporaine et ses dérives.
Hubert Lizé, Aujourd’hui en France.

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— Deux. Vous êtes allée chez lui, le soir du 15 février.

— Vous… vous m’avez fait suivre ?

— Bien sûr que non. C’est un hasard. Un de nos gars a croisé votre voiture devant le domicile de Mathias Freire.

— Qui ?

— Laissez tomber.

Tous des salauds. Tous des balances. Les flics étaient les pires. Le renseignement, c’était leur vice. Leur milieu naturel. Elle dit d’une voix blanche :

— Je l’ai interrogé une autre fois, c’est vrai.

— À 23 heures ?

Elle ne répondit pas. Elle savait maintenant pourquoi on allait lui retirer l’enquête. Les larmes lui montèrent aux yeux.

— Je garde l’affaire ou non ?

— Où en êtes-vous ?

— Je dois assister demain matin à la fouille en profondeur du domicile des deux victimes de Guéthary.

— Vous êtes sûre que c’est votre place ?

— Je rentre dans la matinée. Je vous rappelle que la voiture de Mathias Freire a été retrouvée sur les lieux.

— Les gendarmes sont d’accord ?

— Il n’y a pas de problème.

— Soyez au poste avant midi. Le juge veut vous voir demain après-midi.

— C’est un grand oral ?

— Appelez ça comme vous voudrez. Avant de vous voir, il veut un rapport détaillé sur toute l’affaire. Une synthèse. J’espère que vous n’avez pas sommeil parce qu’il le veut demain matin par mail.

Deversat allait raccrocher mais elle demanda :

— La société ACSP, vous connaissez ?

— Vaguement. Pourquoi ?

— Une de leurs bagnoles pourrait être impliquée dans l’affaire.

— Quelle affaire ?

Elle força un peu les connexions :

— Le massacre de la plage. Que pensez-vous de cette boîte ?

— On a eu affaire à eux dans un cambriolage aux Chartrons. Un hôtel particulier surveillé par leurs vigiles. Une sacrée bande de cons, à mon avis. Des anciens militaires. Vous les avez contactés ?

— Leur directeur, oui. Jean-Michel Saez.

— Qu’est-ce qu’il a dit ?

— Qu’on leur avait volé la bagnole avant les faits. Je vais vérifier.

— Faites attention. Si je me souviens bien, ils ont des connexions haut perchées.

Elle songea à Le Coz : il allait droit au casse-pipe. Une perquisition illégale, fondée sur de simples conjectures. Dans la même seconde, elle décida de ne pas l’appeler. Il lui fallait ces renseignements. Son instinct lui soufflait que quelque chose sortirait de ce côté. Après, il serait toujours temps d’essuyer les plâtres…

Elle descendit se faire un café dans le hall puis remonta au pas de course. Elle ouvrit un nouveau fichier sur son Mac et se mit en devoir de rédiger sa synthèse. Après tout, c’était une bonne occasion de faire le point sur sa propre enquête.

45

La douleur le réveilla en sursaut.

Un noyau de souffrance irradiait ses tripes. Des sillons brûlants partaient de son pubis et montaient jusqu’à ses côtes. L’onde touchait aussi son dos au point de cisailler ses vertèbres.

Il ouvrit les yeux. Les lumières étaient éteintes. L’étage plongé dans le silence. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Un gargouillis lugubre dans son estomac lui répondit. Accompagné d’une brûlure précise autour de l’anus. La chiasse. Le fait d’avoir bu du mauvais rouge toute la journée. Ou simplement une gastro-entérite. Ou, plus simplement encore, la trouille. Une trouille qui le hantait depuis la veille et explosait maintenant dans ses entrailles.

Il roula sur le côté, mains sur le ventre, et posa les pieds par terre. La tête lui tournait. Ses jambes tremblaient. La seule urgence : se soulager aux chiottes. Plié en deux, il glissa son couteau dans sa poche et tituba vers la porte du dortoir. Chaque pas provoquait un regain de souffrance.

Il stoppa sur le seuil, s’accrochant au chambranle. Il se souvenait d’avoir repéré des toilettes à l’entrée du couloir. Il n’était même pas sûr de tenir jusque-là…

Il plongea dans l’ombre, en s’appuyant contre le mur, bras repliés contre l’abdomen. Des toux. Des pets. Des ronflements. Il parvint jusqu’aux sanitaires. Pour découvrir une corrida nocturne. Deux assistants tentaient de maîtriser un homme qui se cramponnait à deux mains à un robinet. Janusz ne vit que ses yeux. Infectés de folie. Le gars ne bronchait pas, ne criait pas, il était seulement concentré sur sa prise. Les deux agents non plus, tirant de toutes leurs forces vers l’arrière.

Pas question de se soulager dans cette foire d’empoigne.

Les douches. Elles étaient dotées de toilettes. Il poussa la porte vitrée. Tourna à droite. Se retrouva dans la cour. Un bref instant, l’air glacé l’arracha à sa souffrance. Tout était pétrifié. Même les chiens, sur le toit du premier bloc, s’étaient calmés.

Janusz n’avait aucune idée de l’heure. Il était au cœur de la nuit. Au cœur de son mal. Il se traîna et remonta le bâtiment des marginaux. La salle des douches était éteinte. Il retrouva les portes rouges, le carrelage blanc. Tout avait été nettoyé. Une forte odeur d’eau de Javel flottait. Il poussa une porte. Occupée. Gémissements et flatulences s’en échappaient avec puissance.

La suivante était libre. Il ouvrit la porte d’un coup de tête. Pénétra maladroitement dans l’espace et se retourna. Baissa son froc. S’assit sur la cuvette sans prendre la peine de verrouiller sa porte. La colique lui transperçait le fondement.

Le soulagement lui coupa le souffle.

Il ferma les yeux sous l’effet de la jouissance. Il se vidait. Se libérait du mal… Malgré la douleur qui courait encore, c’était une bénédiction.

Paupières fermées, il perçut les bruits de l’autre cabine, écho de sa propre misère. Il était maintenant des leurs. Un compagnon de merde. Un complice des tréfonds. Cette chiasse était son baptême du feu.

Il se figea.

Une présence, juste devant lui.

Il ouvrit les yeux sans lever la tête. Des Weston cirés se dressaient à quelques centimètres de ses Converse. Paniqué, il essaya de comprendre le prodige. Il n’avait pas fermé la porte. L’homme s’était glissé à l’intérieur puis avait refermé derrière lui. Tout cela pendant qu’il chiait sans retenue.

Janusz fit mine de ne s’être aperçu de rien. Sa première pensée fut pour les Roumains, mais les Weston ne cadraient pas avec cette hypothèse. Il leva légèrement la tête. Le pantalon de costume, étroit, bien coupé, évoquait les grandes marques italiennes.

Encore quelques centimètres et il vit les mains. L’intrus tenait un collier Colson. Un cordon de nylon dont l’intérieur est cranté. Un standard pour tous les ouvriers du monde. D’où savait-il cela ?

Il lança sa paume droite près de sa gorge. Le collier venait de happer son cou. Le garrot s’enfonça dans le tranchant de sa main. Il crispa ses doigts sur le lien et freina la prise. Le temps que le tueur cherche une nouvelle position, Janusz bondit sur ses jambes et visa de la tête le menton de son agresseur. Une douleur fulgurante le percuta. Il s’écrasa sur la cuvette en étouffant un hurlement.

L’agresseur avait lâché le collier. Il chancelait, rebondissant contre la porte. Janusz ne chercha pas à remonter son pantalon. De la main gauche — la droite était toujours liée à sa propre gorge —, il poussa le tueur vers l’extérieur.

Aucun résultat. Avec un temps de retard, il se souvint que la porte s’ouvrait de l’intérieur. Il attrapa le loquet du verrou et tira. La porte s’entrouvrit, bloquée par l’adversaire qui reprenait ses esprits.

Il hurla :

— AU SECOURS !

À cette seconde, juste à cette seconde, il sut que sa vie ne tenait qu’à un déclic. Un deuxième homme se tenait devant lui, au-delà du seuil, un pistolet automatique à la main. Il le reconnut en un flash. Un des énarques du quartier Fleming. Un des tueurs de la plage de Guéthary.

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