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Jean-Christophe Grangé: Le Passager

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Christophe Grangé: Le Passager» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2013, ISBN: 978-2253175735, издательство: Éditions Le Livre de Poche, категория: Триллер / Ужасы и Мистика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Jean-Christophe Grangé Le Passager

Le Passager: краткое содержание, описание и аннотация

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Je suis l'ombre. Je suis la proie. Je suis le tueur. Je suis la cible. Pour m'en sortir, une seule option : fuir l'autre. Mais si l'autre est moi-même ?… Grangé a le chic, en construisant avec une minutie d’horloger son intrigue au long cours, de rendre crédible ce que son imagination débordante invente de façon totalement débridée. Bravo l’artiste ! Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire. Diaboliquement construit suivant le principe des poupées russes, se dévore avec un mélange d’effroi et de jubilation. Grangé explore la frontière ténue qui sépare la raison de la folie. Celle floue entre le bien et le mal. Il nous entraîne vers des abîmes d’autant plus angoissants qu’il les a puisés dans l’ordinaire — à peine exagéré — de la société contemporaine et ses dérives. Hubert Lizé, Aujourd’hui en France.

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— Y a un flash encore plus blanc. Une explosion, mais qui fait pas de bruit. Je vois plus rien. J’suis complètement ébloui.

Un ricanement retentit sur la droite. Freire sursauta. Un petit homme, un nain à tête de gargouille, accroupi au pied d’une table, les observait. Antoine, dit Toto . Inoffensif.

— Essaie de te souvenir.

— Je me sauve. Je cours dans les rues blanches.

— C’est tout ?

— Ouais. Non. Quand je pars, mon ombre, elle bouge plus. Elle reste fixée sur le mur. Comme à Hiroshima.

— Hiroshima ?

— Après la bombe, les ombres des victimes sont restées plaquées sur la pierre. Tu le savais ?

— Oui, fit Freire, se souvenant vaguement du phénomène.

Le silence s’imposa. L’amnésique fit passer plusieurs brins d’osier l’un sur l’autre. Soudain, il releva la tête. Ses pupilles étincelaient dans l’ombre du Stetson.

— Qu’est-ce que t’en penses, doc ? Ça veut dire quoi ?

— C’est sans doute une version symbolique de ton accident, improvisa Freire. Ce flash blanc est une métaphore de ta perte de mémoire. Au fond, le choc que tu as subi a plaqué sur ton esprit une grande page blanche.

Du pur bullshit de psy, qui sonnait bien mais ne reposait sur rien. Un cerveau endommagé se moque des belles phrases et des constructions logiques.

— Y a qu’un problème, murmura l’inconnu. Ce rêve, j’le fais depuis longtemps.

— C’est ton impression, répliqua Freire. Il serait étonnant que tu te souviennes de tes rêves d’avant l’accident. Ces éléments appartiennent à ta mémoire intime. Personnelle. Celle qui a été touchée, tu comprends ?

— On a plusieurs mémoires ?

— Disons qu’on possède une mémoire culturelle, d’ordre général — comme tes souvenirs sur Hiroshima — et une mémoire autobiographique qui concerne ton vécu spécifique. Ton nom. Ta famille. Ton métier. Et tes rêves…

Le géant secoua lentement la tête :

— Je sais pas c’que j’vais devenir… J’ai la tête complètement vide.

— Ne t’en fais pas. Tout est encore imprimé. Ces pertes sont souvent de courte durée. Si ça continue, on a des moyens pour stimuler ta mémoire. Des tests, des exercices. On réveillera ton esprit.

L’inconnu le fixa avec ses grands yeux qui viraient au gris.

— Ce matin, pourquoi tu n’as pas voulu faire des radios à l’hôpital ?

— J’aime pas ça.

— Tu en as déjà fait ?

Pas de réponse. Freire n’insista pas.

— Sur la nuit dernière, reprit-il, rien ne t’est revenu aujourd’hui ?

— Tu veux dire : pourquoi j’étais dans la cabane ?

— Par exemple.

— Non.

— Et la clé à molette ? L’annuaire ?

L’homme fronça les sourcils.

— Y avait du sang dessus, non ?

— Du sang, oui. D’où vient-il ?

Freire avait parlé avec autorité. Les traits du géant se figèrent, puis exprimèrent la détresse.

— Je… J’en sais rien…

— Et ton nom ? Ton prénom ? Ton origine ?

Freire regretta cette rafale. Trop sèche. Trop rapide. La panique de l’homme parut s’accentuer. Ses lèvres tremblaient.

— Tu serais d’accord pour tenter une séance d’hypnose ? demanda-t-il plus doucement.

— Maintenant ?

— Demain. Il faut d’abord te reposer.

— Ça peut m’aider ?

— Il n’y a aucune certitude. Mais la suggestion nous permettra de…

Son bipeur sonna à sa ceinture. Il jeta un coup d’œil sur l’écran et se leva dans le même mouvement :

— Je dois y aller. Une urgence. Réfléchis à ma proposition.

Avec lenteur, le cow-boy déplia son mètre quatre-vingt-dix et tendit sa main ouverte. Le geste était amical mais le déplacement d’air effrayant.

— Pas la peine, doc. Je marche. Je te fais confiance. À demain.

4

Un type s’était enfermé dans les toilettes qui jouxtaient le hall des urgences. Depuis une demi-heure, il refusait d’en sortir. Freire se tenait maintenant devant la cabine, accompagné d’un technicien et sa boîte à outils. Après plusieurs appels — des sommations —, il fit ouvrir la porte. L’homme était assis par terre, près de la cuvette, genoux groupés, tête entre ses bras repliés. L’espace était plongé dans la pénombre — et une puanteur asphyxiante.

— Je suis psychiatre, fit Freire en refermant la porte avec l’épaule. Vous avez besoin d’aide ?

— Cassez-vous.

Il mit un genou au sol, évitant les flaques d’urine.

— Comment vous vous appelez ?

Pas de réponse. L’homme avait toujours la tête enfouie entre ses bras.

— Venez dans mon bureau, fit-il en posant une main sur son épaule.

— Je vous dis de vous tirer !

L’homme avait un défaut d’élocution. Il donnait l’impression de sucer les syllabes, en salivant abondamment. Surpris par le contact, il avait relevé la tête. Dans l’obscurité, Freire aperçut son visage difforme. À la fois creusé et tuméfié, asymétrique, comme déchiré en plusieurs morceaux.

— Levez-vous, ordonna-t-il.

Le gars tendit le cou. Le tableau se précisa. Un amalgame de chairs froissées, de peaux étirées, de stries luisantes. Un pur dessin de terreur.

— Vous pouvez avoir confiance en moi, fit Freire, maîtrisant sa répulsion.

Plutôt qu’à des brûlures, il songea aux ravages d’une lèpre. Un mal dévorant qui détruisait progressivement ce faciès. Mais il plissa les yeux dans le demi-jour et comprit que la vérité était différente : ces cicatrices étaient fausses. L’homme s’était collé la peau en plis, replis et boursouflures, sans doute avec de la colle de synthèse. Il s’était infligé ces déformations pour faire croire à son statut de défiguré et bénéficier d’une prise en charge. Syndrome de Münchhausen , pensa le psychiatre en répétant :

— Venez.

Le gars se leva enfin. Freire ouvrit la porte, retrouvant le jour et une atmosphère respirable avec soulagement. Ils marchèrent jusqu’au seuil des toilettes. Il sortait du cloaque mais pas du cauchemar. Pendant une heure, il s’entretint avec l’homme-glu et vit son diagnostic se confirmer. Le visiteur était prêt à tout pour être interné et soigné. Pour l’heure, Freire le transféra au CHU Pellegrin pour faire soigner son visage — la colle commençait à brûler les tissus.

17 heures 30.

Freire se fit remplacer aux urgences et retourna à son unité. Il s’installa dans son PC, le Point Consultations où se trouvaient son bureau et son secrétariat. Tout était désert. Il avala un sandwich en se remettant lentement de ce nouveau délire. À la fac, on l’avait rassuré : On s’habitue à tout. Mais ça n’avait pas marché avec lui. Il ne s’y faisait pas. C’était même de mal en pis. Sa sensibilité face à la folie était devenue une membrane à vif, constamment irritée, peut-être même infectée…

18 heures.

Retour aux urgences.

Plus calmes. Seulement des candidats pour une HL, une Hospitalisation libre. Il les connaissait. En un mois et demi d’activité, il avait déjà eu le temps de repérer les malades à portes tournantes. L’interné suit un traitement à l’hôpital. Il récupère son autonomie, rentre chez lui, cesse de prendre ses neuroleptiques et rechute aussi sec. Alors, c’est « bonjour docteur ».

19 heures.

Plus que quelques heures à tirer. La fatigue lui martelait l’intérieur des orbites, à lui fermer les paupières de force. Il songea à l’amnésique. Toute la journée, il y était revenu par la pensée. Ce cas l’intriguait. Il s’isola dans son cabinet de consultation et chercha le numéro du poste de la place des Capucins. Il demanda à parler à Nicolas Pailhas, l’OPJ qui avait rédigé le PV de constatation. Le flic ne travaillait pas ce samedi. Faisant valoir sa position, Freire obtint son numéro de portable.

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