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Jean-Christophe Grangé: Le Passager

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Christophe Grangé: Le Passager» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2013, ISBN: 978-2253175735, издательство: Éditions Le Livre de Poche, категория: Триллер / Ужасы и Мистика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Jean-Christophe Grangé Le Passager

Le Passager: краткое содержание, описание и аннотация

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Je suis l'ombre. Je suis la proie. Je suis le tueur. Je suis la cible. Pour m'en sortir, une seule option : fuir l'autre. Mais si l'autre est moi-même ?… Grangé a le chic, en construisant avec une minutie d’horloger son intrigue au long cours, de rendre crédible ce que son imagination débordante invente de façon totalement débridée. Bravo l’artiste ! Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire. Diaboliquement construit suivant le principe des poupées russes, se dévore avec un mélange d’effroi et de jubilation. Grangé explore la frontière ténue qui sépare la raison de la folie. Celle floue entre le bien et le mal. Il nous entraîne vers des abîmes d’autant plus angoissants qu’il les a puisés dans l’ordinaire — à peine exagéré — de la société contemporaine et ses dérives. Hubert Lizé, Aujourd’hui en France.

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L’interrogatoire au poste n’avait rien donné de plus. On avait pris l’homme en photo. On avait relevé ses empreintes. Des techniciens de l’IJ avaient collecté des particules de sa salive, des cheveux, pour confronter son ADN au FNAEG, le Fichier national automatisé des Empreintes génétiques. Ils avaient aussi relevé des grains de poussière sur ses mains et sous ses ongles. On attendait le résultat des analyses. Bien sûr, ils avaient embarqué la clé à molette et l’annuaire. Pièces à conviction . Mais conviction de quoi ?

Son bipeur sonna. Freire regarda sa montre — 15 heures. La parade commençait. Entre les malades venus de l’extérieur et les patients de l’intérieur, il n’y avait jamais de quoi chômer. Il lut son écran : un problème dans la cellule d’isolement du pavillon Ouest. Il partit au pas de course, sacoche à la main, et remonta l’allée centrale, toujours noyée de brouillard. L’hôpital regroupait une douzaine de pavillons dévolus chacun à une zone d’Aquitaine ou à une pathologie particulière : addictologie, délinquance sexuelle, autisme…

Le pavillon Ouest était le troisième sur la gauche. Freire plongea dans le couloir principal. Murs blancs, linoléum beige, tuyaux apparents : le même décor pour chaque bâtiment. Rien d’étonnant à ce que les patients se trompent quand ils rentraient au bercail.

— Qu’est-ce qui se passe ?

L’interne eut un mouvement d’humeur :

— Putain, vous voyez pas ce qui se passe ?

Freire ne releva pas l’agressivité du gars. Il lança un coup d’œil à travers la lucarne de la cellule. Une femme nue, corps blanc maculé de merde et d’urine, était terrée dans un angle de la pièce. Accroupie, les doigts en sang, elle avait réussi à arracher des écailles de peinture qu’elle mastiquait avec vigueur.

— Faites-lui une injection, dit-il d’une voix neutre. Trois unités de Loxapac.

Il la reconnaissait mais ne se souvenait plus de son nom. Une habituée. Sans doute admise dans la matinée. Elle avait une peau d’aspirine. Ses traits étaient ravagés par l’angoisse. Son corps, squelettique, hérissé d’angles et de saillies. Elle enfournait les écailles dans sa bouche, à pleines mains, comme des corn-flakes. Il y avait du sang sur ses doigts. Sur les fragments. Sur ses lèvres.

— Quatre unités, se ravisa-t-il. Faites-lui quatre unités.

Depuis longtemps, Freire avait renoncé à méditer sur l’impuissance des psychiatres. Face aux chroniques, il n’y avait qu’une solution : les assommer à coups de calmants en attendant que l’orage passe. C’était peu, mais déjà pas si mal.

Sur le chemin du retour, il fit un crochet par son unité, Henri-Ey. Le pavillon abritait vingt-huit patients, provenant tous de l’est de la région. Schizophrènes. Dépressifs. Paranoïaques… Et d’autres cas moins clairs.

Il passa à l’accueil et récupéra le compte rendu de la matinée. Une crise de larmes. Du grabuge en cuisine. Un toxico qui avait trouvé, on ne sait comment, une ficelle et s’était fabriqué un garrot autour de la verge. La routine.

Freire traversa le réfectoire et ses odeurs de tabac froid — on tolérait encore qu’on fume chez les fous. Il déverrouilla une nouvelle porte. Les effluves d’alcool à 90° annonçaient l’infirmerie. Il salua au passage quelques familiers. Un gros homme en costume blanc qui pensait être le directeur de l’institut. Un autre, d’origine africaine, qui creusait le sol du couloir à force d’arpenter toujours le même parcours. Un autre encore qui oscillait sur ses pieds comme un culbuto, et dont les yeux paraissaient enfouis au plus profond du front.

À l’infirmerie, il demanda des nouvelles de l’amnésique. L’interne feuilleta le registre. Nuit calme. Matinée normale. À 10 heures, le cow-boy avait été transféré à Pellegrin pour un bilan neurobiologique mais il avait refusé d’effectuer des radiographies ou le moindre cliché médical. A priori, les médecins qui l’avaient vu n’avaient relevé aucun signe de lésion physique. Ils penchaient plutôt pour une amnésie dissociative, résultant d’un traumatisme émotionnel. Ce qui signifiait que le Texan avait vécu, ou simplement vu, quelque chose qui lui avait fait perdre la mémoire. Quoi ?

— Où est-il maintenant ? Dans sa chambre ?

— Non. Dans la salle Camille-Claudel.

Un des tics de la psychiatrie moderne est d’utiliser les noms de malades célèbres pour baptiser ses pavillons, ses allées, ses services. Même la démence a ses champions. La salle Claudel était l’unité d’arthérapie. Freire prit un nouveau couloir et fit jouer, sur sa droite, un verrou. Il rejoignit la pièce où les patients pouvaient peindre, sculpter, fabriquer des objets en osier ou en papier.

Il longea les tables « glaise » et « peinture » pour atteindre celle de la vannerie. Les pensionnaires bricolaient des paniers, des ronds de serviette, des dessus-de-table, l’air concentré. Les brins flexibles vibraient dans l’air alors que les visages étaient contractés, pétrifiés. Ici, le végétal vivait et l’humain prenait racine.

Le cow-boy se tenait au bout de la table. Même assis, il dépassait les autres de vingt bons centimètres. Peau burinée, rides en pagaille, il portait toujours son chapeau absurde. Ses grands yeux bleus éclairaient son visage cuirassé.

Freire s’approcha. L’ogre était en pleine confection d’un panier en forme de chaloupe. Il avait des mains calleuses. Un ouvrier, un paysan …, pensa le psychiatre.

— Bonjour.

L’homme leva les yeux. Il ne cessait de ciller, mais avec lenteur. Ses iris, chaque fois qu’ils réapparaissaient sous les paupières, révélaient une clarté liquide et nacrée.

— Salut, fit-il en retour, relevant son chapeau d’un coup d’index, comme l’aurait fait un champion de rodéo.

— Qu’est-ce que vous fabriquez ? Un bateau ? Un gant de pelote basque ?

— Sais pas encore.

— Vous connaissez le Pays basque ?

— Sais pas.

Freire attrapa une chaise et s’assit de trois quarts.

Les yeux clairs revinrent se poser sur lui.

— T’es un spycatre ?

Il nota l’inversion. Peut-être dyslexique . Il remarqua aussi l’usage du tutoiement. Plutôt bon signe. Mathias se décida lui aussi à passer au « tu ».

— Je suis Mathias Freire. Le directeur de cette unité. Hier soir, c’est moi qui ai signé ton admission. Tu as bien dormi ?

— J’fais toujours le même rêve.

L’inconnu tressait ses liens d’osier. Une odeur de marécage, de roseaux humides planait dans la salle. Outre son chapeau énorme, le colosse portait un tee-shirt et un pantalon de toile prêtés par l’unité. Il avait des bras énormes, musclés, couverts de poils roux-gris.

— Quel rêve ?

— D’abord, y a la chaleur. Puis la blancheur…

— Quelle blancheur ?

— Le soleil… Le soleil, il est féroce, tu sais… Il écrase tout.

— Ce rêve, il se passe où ?

Le cow-boy haussa les épaules, sans lâcher son ouvrage. Il avait l’air de faire du tricot. La vision était plutôt comique.

— Je marche dans un village aux murs tout blancs. Un village espagnol. Ou grec… j’sais pas. J’vois mon ombre. Elle marche devant moi. Sur les murs. Le sol. Elle est à pic, presque verticale. Y doit être midi.

Freire éprouva un malaise. Il avait fait le même songe, juste avant de rencontrer l’amnésique. Un signe prémonitoire ? Il n’y croyait pas mais il aimait la théorie de Carl Jung sur la synchronicité. L’exemple célèbre du scarabée d’or dont lui parlait une patiente alors même qu’une cétoine dorée cognait à la vitre du cabinet.

— Ensuite ? relança-t-il. Qu’est-ce qui se passe ?

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