Jean-Christophe Grangé - Le Passager

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Je suis l'ombre. Je suis la proie. Je suis le tueur. Je suis la cible. Pour m'en sortir, une seule option : fuir l'autre. Mais si l'autre est moi-même ?…
Grangé a le chic, en construisant avec une minutie d’horloger son intrigue au long cours, de rendre crédible ce que son imagination débordante invente de façon totalement débridée. Bravo l’artiste ! Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire. Diaboliquement construit suivant le principe des poupées russes,
se dévore avec un mélange d’effroi et de jubilation. Grangé explore la frontière ténue qui sépare la raison de la folie. Celle floue entre le bien et le mal. Il nous entraîne vers des abîmes d’autant plus angoissants qu’il les a puisés dans l’ordinaire — à peine exagéré — de la société contemporaine et ses dérives.
Hubert Lizé, Aujourd’hui en France.

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— Non. C’est qui ?

— Une fille qu’a pas eu de veine.

— Elle a croisé ta route ?

Chaplain ne répondit pas.

— Tu te souviens des hommes que tu as retenus ?

— Pas vraiment.

Leïla mentait mais il n’insista pas. Il songea aux proies de Medina. Il n’avait pas eu le temps de lire sa fiche mais la clé USB était dans sa poche.

— Combien y en avait-il ?

— Cinq ou six, je pense.

Aujourd’hui, pour une raison inconnue, Mêtis avait arrêté son programme. C’était l’heure du grand ménage. Les cobayes étaient éliminés. Les filles qui avaient trop parlé aussi. Restaient les meurtres mythiques. Comment s’inséraient-ils dans cette réaction en chaîne ?

— Tu m’as dit tout à l’heure que le programme était stoppé. Comment le sais-tu ?

— Ils n’appellent plus. Il n’y a plus aucun contact.

— Tu sais où les joindre, toi ?

Elle maugréa d’une voix râpée par le tabac :

— Non. Et même si je le savais, je ne le ferais pas. Cette histoire pue et je veux pas finir comme Medina. Et maintenant, on fait quoi ?

La question l’étonna. Chaplain comprit que Leïla, du haut de ses talons et de son bagout, avait besoin d’aide, de conseils. Mais il était le dernier à pouvoir l’aider.

Il avait porté la poisse à Feliz.

Il avait porté la poisse à Medina.

Il ne la porterait pas à Leïla.

Il attrapa la poignée de la portière et ordonna :

— Oublie-moi. Oublie Medina. Oublie Sasha. D’où tu viens ?

— De Nanterre.

— Retournes-y.

— Pour qu’ils brûlent ma caisse ?

Chaplain sourit. Il éprouvait un sentiment d’impuissance. Le destin de Leïla était à sens unique.

— Prends soin de toi.

Elle tendit sa cigarette comme une arme potentielle :

— Prends soin de toi, toi. Medina, elle disait que quoi qu’il t’arrive avec ces mecs, ça pourrait pas être pire que c’que t’avais déjà vécu.

— Qu’est-ce que j’ai vécu ?

Elle murmura, d’une voix presque inaudible :

— J’sais pas au juste. Elle disait que la mort était en toi. Que t’étais un zombie.

123

Dès qu’il ouvrit la porte du loft, il comprit que les choses se répétaient. L’éternel retour . Le temps d’un battement de cœur, il fit un pas de côté et évita l’assaillant qui bondissait sur lui. Il avait déjà son CZ dans la main. Il se tourna vers l’homme qui pivotait, releva la sécurité, actionna la glissière de l’arme et tira à hauteur de visage. Dans l’éclair, il vit apparaître un des deux énarques dont la gorge partait en giclées rougeâtres. La détonation claqua dans le loft enténébré. La vision fulgurante s’imprima sur les murs éblouis.

La nuit se referma. Puis la riposte éclata. Plusieurs coups de feu éventrèrent la verrière, déchirèrent les rideaux, firent voler des débris de verre. Chaplain était à terre, s’ouvrant les mains sur les tessons. Entre les zébrures de feu, il vit passer un faisceau — sans doute une lampe tactique fixée au canon de l’automatique. Sous sa terreur, une question palpitait : comment l’avaient-ils encore retrouvé ?

Il tira deux fois à l’aveugle, vers le fond du loft, se releva et bondit à couvert, derrière le bloc de la cuisine. Détonations en retour. Sous la structure d’acier, les bruits secs n’avaient rien à voir avec les belles déflagrations qu’on entend dans les films. Ici, chaque coup perçait la nuit avec brièveté, révélant ce qu’il était : un message de pure destruction.

Le rayon de la torche balayait l’espace, parcourant la verrière brisée, courant sur les comptoirs, le cherchant dans chaque recoin. L’escalier se trouvait à droite, à égale distance de l’ennemi et de lui-même. Il décida qu’il devait monter sur la mezzanine pour s’en sortir. En fait, c’était son seul choix. S’il courait jusqu’à la porte, il se prendrait deux ou trois balles dans le dos avant d’avoir atteint le seuil.

L’odeur de poudre emplissait les ténèbres. Dans la cour, derrière les rideaux déchirés, des lumières s’allumaient, des voix s’élevaient. Les coups de feu avaient produit leur effet. Attendre simplement dans sa planque l’arrivée des secours ? Son adversaire n’allait pas laisser courir ainsi les secondes. Il n’allait pas fuir non plus. À Marseille, ils avaient joué la prudence mais cette fois, Chaplain avait tué son complice. Le combat avait changé de nature.

À cet instant, il vit le premier croque-mort, celui qu’il avait abattu, se relever sur un coude. Il baignait dans une mare de sang. Le faisceau le frappa en plein visage. La flaque rouge devint une flaque blanche.

— Michel ? appela l’autre.

L’utilisation du prénom conféra une certaine humanité aux deux tueurs, c’est-à-dire une faiblesse. Ces gars-là avaient des prénoms. Peut-être même des femmes et des enfants. Ébloui par la lampe, le blessé leva un bras pour indiquer où se trouvait Chaplain. Reculant comme pour s’enfoncer dans le bloc, il tira trois coups dans la direction du moribond. Sous le feu des deux dernières balles, il vit le crâne exploser, la cervelle gicler, fumer au-dessus du front.

Sans laisser à l’autre le temps de réagir, il courut vers l’escalier de fer. Le rayon électrique le trouva. Nouveaux coups de feu. Chaplain appuyait sur la détente comme si ses propres balles pouvaient le protéger. Quand il attrapa la filière qui servait de rampe, une étincelle jaillit le long du câble. Il ressentit une brûlure. Il retira vivement sa main et grimpa, trébucha, tirant entre les marches, entre les filins, provoquant un tas de flammèches autour de lui. Les balles ricochaient contre les angles. Il allait finir par s’en prendre une par rebond.

Il s’étala sur la mezzanine. En bas, la lampe virevoltait en direction de l’escalier. Il tira encore, sans viser, se demandant combien de balles il lui restait. Deux autres chargeurs dans sa poche : cette idée le rassura alors qu’il avait un goût de sang sur les lèvres. Un goût de sang dans la tête .

Il chercha une planque. L’ennemi grimpait l’escalier. Chaplain percevait dans ses veines la vibration des marches suspendues ainsi que le déclic d’un nouveau chargeur dans une crosse. Il aurait dû faire la même chose mais il devait d’abord se cacher. Il fut un instant tenté par le rideau de verre de la salle de bains mais le tueur aurait exactement la même idée. Cette réflexion en appela une autre. Il fonça à l’opposé, à gauche, à l’extrémité du futon, et se recroquevilla entre le lit et le mur.

Arc-bouté, retenant son souffle, il misa tout sur cette hypothèse : l’ennemi allait surgir, éclairer l’étage avec sa lampe, se précipiter vers la salle de bains. Chaplain tirerait alors à travers la vitre et l’atteindrait dans le dos. Pas très glorieux mais ce n’était qu’un début. La balle ne toucherait que le gilet pare-balles. L’adversaire serait projeté contre le mur du fond. Alors Chaplain bondirait et viderait son chargeur dans la face de l’homme. Il priait seulement pour avoir assez de balles. Plus question de recharger et de se faire repérer.

Il se pétrifia. Le croque-mort était là, à quelques mètres, soufflant, grognant, rugissant comme un prédateur cinglé. Chaplain sentait son sang artériel battre avec violence dans son cou. Il entendait tout. Les pas hésitants du tueur. Son essoufflement. Sa peur… Il y avait quelque chose de jouissif à sentir cet animal à sang froid au bord de la panique.

L’adversaire éclaira lentement la mezzanine puis se dirigea vers la salle de bains. Chaplain sortit de sa cachette et tira plusieurs fois jusqu’à ce que la culasse se coince en arrière et que son doigt ne déclenche plus rien. La paroi feuilletée s’était effondrée. La verrière, à droite, au-dessus du bureau, s’était abattue. Des lambeaux de voilage flottaient dans la pénombre. Mais le salopard était toujours debout, plus à droite encore — il avait plongé dans l’escalier pour se protéger.

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