Jean-Christophe Grangé - Miserere

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Miserere: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce sont des enfants. Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits. Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille. Mais leur pureté est celle du mal.
C’est toujours un piège d’ouvrir un roman de Jean-Christophe Grangé. On se dit qu’on va juste en humer les premières pages et puis, bing ! en un clin d’œil, vous voilà pris au piège, cramponné au fort volume qui fi le à cent à l’heure. AL. F., Livres Hebdo. Il y a là de quoi leurrer les plus éprouvés des lecteurs de Grangé. Et assez d’ombre pour les contenter. Alexis Brocas, Le Figaro Magazine.

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Aucun doute : Vernoux avait vendu la mèche. Mais pourquoi ? Ne se sentait-il pas capable d’interroger lui-même les mômes ?

— Je vais me renseigner, conclut Kasdan. Rien de neuf à part ça ?

— Le flic d’hier, Vernoux, a téléphoné. Il veut lui aussi interroger les enfants. Vous ne pourriez pas tous…

Quelque chose ne cadrait pas. Si Vernoux souhaitait aussi auditionner les mômes, alors le flic rock venait d’ailleurs. Comment avait-il été informé de l’affaire ?

— Vernoux : tu lui as dit que je les avais déjà interrogés ?

— J’étais obligé, Lionel.

— Comment a-t-il réagi ?

— Il t’a traité de vieux con.

— Je te rappelle. Ne t’en fais pas.

Kasdan s’achemina vers sa voiture. Une fois installé, il composa le numéro du capitaine de la première DPJ. L’officier ne lui laissa pas le temps de parler :

— Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Vous jouez à quoi, nom de Dieu ?

— J’avance. Tout simplement.

— Au nom de quoi ? Au nom de qui ?

— Cette église est mon église.

— Écoutez-moi. Si je vous retrouve, ne serait-ce qu’une seule fois sur ma route, je vous fous en garde à vue. Histoire de vous calmer.

— Je comprends.

— Vous ne comprenez rien mais je vous jure que je le ferai ! Après un bref silence, Vernoux reprit, un ton plus bas :

— Les mômes, ils vous ont parlé ?

— Non.

— Putain. Quel gâchis. Vous salopez mon enquête !

— Calme-toi. Quelque chose cloche. Je ne suis pas le roi des psychologues et je ne m’attendais pas à des confessions cash. Mais j’aurais dû percevoir un signe. Un trouble chez le gamin qui a été témoin du meurtre.

— Aucun n’avait l’air choqué ?

— Non. Il doit y avoir une autre explication. Toi, tu en es où ?

— Vous voulez un rapport signé ? J’ai rien à vous dire. Et n’approchez plus de mon affaire ! (Sa colère montait à nouveau.) Comment avez-vous pu interroger ces mômes sans la moindre autorisation ? Sans la moindre précaution ?

Kasdan ne répondit pas. A chaque phrase, il attendait que la résonance retombe. Et avec elle, la colère. Enfin, il prononça :

— Un dernier détail : tu as contacté la BPM ?

— La BPM ? Pourquoi j’aurais fait ça ? Sans répondre, Kasdan changea de ton :

— Écoute-moi. Je comprends que tu fasses la gueule. Tu dois te dire que tu n’as pas besoin d’un vieux ringard dans mon genre. Mais n’oublie pas une chose : tu n’as qu’une semaine pour sortir l’affaire.

— Une semaine ?

— Oui. Le délai de flagrance. Après ça, un juge sera nommé et les compteurs seront remis à zéro. Tu devras demander la permission pour la moindre perquise. Pour l’instant, tu es seul maître à bord.

Vernoux se tut. Il connaissait la loi. La découverte d’un corps donne les pleins pouvoirs pendant huit jours au service saisi par le procureur. Les flics en charge de l’enquête n’ont alors besoin d’aucune commission rogatoire. Perquises, auditions, gardes à vue : tout est possible.

— Mais tu as besoin d’aide, reprit Kasdan. Le meurtre a été commis chez les Arméniens. Et il concerne une autre communauté : les Chiliens. Un vieil immigré comme moi peut te filer des tuyaux. A l’arrivée, c’est toi qui récolteras les lauriers.

— Je me suis renseigné sur vous, admit Vernoux. Vous avez été un grand flic.

— Le passé composé. C’est le temps qui convient. Vous avez fini l’enquête de proximité ?

— On a interrogé le quartier, oui. Personne a rien vu. La rue Goujon est un désert.

— Et l’autopsie ?

Vernoux lui expliqua ce qu’il savait déjà. Il put ainsi tester sa franchise. Ce flic-là n’était pas un tordu. Plutôt un jeune qui en voulait.

— Quelle est ton hypothèse ? relança-t-il.

— Je crois à la piste politique. Je cherche à savoir qui était Goetz au Chili.

— Tu as appelé l’ambassade ?

— Ouais. Mais le seul attaché qui pourrait me renseigner, un mec du nom de Velasco, est en déplacement pour deux jours. Et il n’y a pas d’officier de liaison pour le Chili à Paris. Je vais contacter celui d’Argentine, on sait jamais. J’ai aussi appelé la DPJ, la Division des Relations Internationales, et Interpol. Je veux être sûr qu’il n’y a pas d’arrêts internationaux.

— Contre Goetz ?

— Pourquoi contre Goetz ? Non. Je pense à des bourreaux, des salopards de l’ancien régime, qui en voudraient au Chilien. J’ai aussi contacté la BRNF. Ils m’ont déjà rappelé. Ils n’ont aucun Chilien sur le gril. Dans le même temps, j’ai balancé les empreintes de Goetz dans le fichier international. Au cas où… Goetz pourrait aussi être quelqu’un d’autre. J’aurai les résultats demain.

— Bien joué. Quoi d’autre ?

— J’ai lancé une recherche sur le SALVAC pour voir s’il n’y avait pas eu d’autres meurtres de ce type. En France ou en Europe. Je veux dire : un meurtre par les tympans.

Le « Système d’Analyse des Liens de la Violence Associés aux Crimes » était un nouveau système informatique recensant les meurtres commis sur le sol français. Un truc à l’américaine tout récent, dont Kasdan avait vaguement entendu parler. Le moins qu’on puisse dire, c’était que Vernoux s’agitait.

— Et vous ?

Kasdan tourna sa clé de contact et démarra :

— Moi ? Je me réveille, mentit-il.

— Qu’est-ce que vous allez faire ?

— Mon jogging. Après ça, je gratterai dans les archives de nos paroissiens. On ne sait jamais, il y a peut-être chez les Arméniens un repris de justice…

— Pas de conneries, Kasdan. Si vous traversez encore ma route, je…

— J’ai compris. Mais sois sympa : tiens-moi au courant.

Il raccrocha. La conversation s’était achevée en eau de boudin. La confiance n’était pas passée et, dans ce jeu de dupes, il était difficile d’évaluer ce que chacun gardait pour lui-même. Pourtant, Kasdan sentait une collaboration en marche.

Descendant la rue des Fossés-Saint-Bernard, le long de la faculté de Jussieu, Kasdan songea de nouveau au flic dépenaillé qui était venu jouer de l’orgue à Saint-Jean-Baptiste. Il ne voyait qu’une solution pour expliquer sa présence : l’État-Major. Pour chaque affaire d’importance, on rédige un rapport à l’attention de la Place Beauvau. Ce qu’on appelle un « télex ». Vernoux avait dû envoyer le sien hier soir. D’une façon ou d’une autre, Volokine était informé des coups qui tombaient. Qui le renseignait ? Ce service se résumait à quelques femmes qui se partageaient la permanence, 24 heures sur 24.

Kasdan tenta une hypothèse : une des fliquettes en pinçait pour le flic rebelle. Même Sarkis avait remarqué la beauté du jeune gars. Mais comment Volokine avait-il su pour l’empreinte ?

Kasdan rappela Puyferrat. Le technicien réagit aussitôt :

— Putain, Kasdan, c’est du harcèlement, je…

— Est-ce qu’un flic de la BPM t’a appelé, ce matin, à propos de Goetz ?

— Juste après ton appel, oui. Il était pas 9 h.

Frissons sur ses avant-bras. Il pouvait sentir la rapidité, l’électricité du jeune flic.

— Tu lui as parlé de l’empreinte ?

— Je sais plus… Je crois, oui. Mais il était au courant, non ? Lui-même m’a parlé des mômes…

Un quiproquo. Volokine avait simplement appelé l’Identité judiciaire pour flairer le meurtre. Il avait évoqué les choristes. Puyferrat en avait déduit qu’il était déjà affranchi, à propos des Converse. Et il avait lâché son scoop.

— Tu ne t’es pas demandé comment il était au courant ? grogna Kasdan. Alors que tu n’avais même pas envoyé ton rapport à Vernoux ?

— C’est vrai, merde, j’y ai pas pensé. C’est grave ?

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