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Robert Harris: L'homme de l'ombre

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Harris: L'homme de l'ombre» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2011, ISBN: 978-2-266-18353-6, издательство: Éditions Pocket, категория: Триллер / Политический детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Harris L'homme de l'ombre

L'homme de l'ombre: краткое содержание, описание и аннотация

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Un écrivain professionnel est engagé pour rédiger les mémoires d'Adam Lang, le Premier ministre britannique resté le plus longtemps en exercice, et le plus controversé, de ces cinquante dernières années. Un projet périlleux sur lequel planent de nombreuses zones d'ombre et notamment la mort curieuse du précédent rédacteur… A peine mis au travail, l'écrivain découvre des secrets que Lang n'a guère l'intention de révéler. Des secrets explosifs susceptibles de bouleverser la politique mondiale… Des secrets susceptibles de tuer. Danger, oppression, panique : la tension monte. « Pas étonnant que Polanski se soit jeté dessus. Il y a là tout pour réaliser un grand film. » François Vey — / « Robert Harris (…) est un maître du suspense doublé d’un humoriste pince-sans-rire, et son livre se lit d’une traite. » B. de C. — Valeurs Actuelles

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— Bonjour, a-t-elle dit. Je pensais justement à vous.

— En quel honneur ?

— Je suis en train de lire votre livre — le livre d’Adam.

— Et ?

— C’est bien. Non, en fait, c’est mieux que ça. On a l’impression de le retrouver. Il ne manque qu’une seule chose, je crois.

— Et qu’est-ce que c’est ?

— Oh, cela n’a pas d’importance. Je vous le dirai si je vous vois. Peut-être aurons-nous l’occasion de discuter, à la réception de ce soir.

— Quelle réception ?

Elle a ri.

Votre réception, gros malin. Pour la sortie de votre livre. Ne me dites pas que vous n’avez pas été invité.

Je n’avais parlé à personne depuis un certain temps. Il m’a fallu une ou deux secondes pour lui répondre.

— Je ne sais pas si j’ai été invité ou non. À vrai dire, je n’ai pas ouvert mon courrier depuis un moment.

— Vous avez sûrement reçu une invitation.

— Ne croyez pas ça. Les auteurs n’aiment pas trop avoir leur écrivain de l’ombre qui les regarde par-dessus les petits-fours.

— Peut-être, mais l’auteur ne sera pas là, non ? a-t-elle dit d’une voix qu’elle aurait voulue enjouée mais qui sonnait désespérément faux. Avec ou sans invitation, vous devriez y aller. En fait, si réellement vous n’avez pas reçu de carton, vous pouvez entrer avec moi. Sur mon invitation, il est indiqué « Amelia Bly, invitation valable pour deux personnes ».

La perspective de voir du monde a précipité à nouveau les battements de mon cœur.

— Oh, mais vous ne voulez pas emmener quelqu’un d’autre ? Votre mari par exemple ?

— Oh, lui. Ça n’a rien donné, malheureusement. Je ne m’étais pas rendu compte à quel point il s’ennuyait quand il était ma deuxième personne.

— Je suis désolé de l’apprendre.

— Menteur, a-t-elle répliqué. Je vous retrouve à la sortie de Downing Street à sept heures pile. Le cocktail se donne juste de l’autre côté de Whitehall. Je n’attendrai pas plus de cinq minutes, alors, si vous décidez de venir, ne soyez pas en retard.

* * *

Après avoir parlé à Amelia, j’ai parcouru attentivement plusieurs semaines de courrier accumulé. Il n’y avait aucune invitation au cocktail. Si l’on gardait à l’esprit les circonstances de ma dernière rencontre avec Ruth, ce n’était pas très surprenant. Il y avait, bien entendu, un exemplaire du livre terminé. Il était plutôt beau. La couverture, qui lorgnait vers le marché américain, montrait une photo de Lang, d’une élégance nonchalante, qui s’adressait au Congrès américain au grand complet. Les photographies à l’intérieur ne comprenaient aucune de celles de Cambridge que McAra avait découvertes. Je ne les avais pas transmises au documentaliste. J’ai parcouru les remerciements, que j’avais rédigés avec la voix de Lang.

Ce livre n’existerait pas sans le dévouement, le soutien, la sagesse et l’amitié du regretté Michael McAra, qui a collaboré avec moi pour sa composition de la première à la dernière page. Merci, Mike — merci pour tout .

Mon nom ne figurait nulle part. Au grand regret de Rick, j’avais renoncé à être crédité comme collaborateur. Je ne lui ai pas expliqué pourquoi, à savoir que je me croyais plus en sécurité ainsi. Le texte expurgé et mon anonymat serviraient, je l’espérais, de message à quiconque là-bas pouvait me surveiller pour lui signifier que je ne cherchais pas à créer le moindre problème.

J’ai mariné dans mon bain pendant une bonne heure cet après-midi-là en me demandant si j’allais ou non me rendre à cette réception. Comme d’habitude, je pouvais faire durer ces atermoiements pendant des heures. Je me disais toujours que je pouvais ne pas y aller tandis que je me rasais puis enfilais un costume foncé décent et une chemise blanche, puis lorsque je suis sorti dans la rue et ai pris un taxi, et même alors que je me tenais au coin de Downing Street, à sept heures moins cinq : il était encore temps de faire demi-tour. De l’autre côté du large boulevard cérémoniel de Whitehall, je voyais les voitures privées et les taxis s’arrêter devant la maison des Banquets, où devait certainement se tenir le cocktail. Les flashes des photographes clignotaient dans le soleil du soir, pâle réminiscence de l’ancienne gloire de Lang.

Je ne cessais de chercher Amelia, vers le haut de la rue et le garde à cheval en faction devant les Horse Guards, et vers le bas, au-delà du Foreign Office, en direction de la maison de fous néogothique qu’est le palais de Westminster. Un panneau juste en face de l’entrée de Downing Street indiquait les salles du Cabinet de guerre, agrémenté d’un dessin représentant Churchill avec cigare et V de la victoire. Whitehall me fait toujours penser au Blitz. Je me le représente d’après les images qui ont peuplé mon enfance : les sacs de sable, le papier blanc sur les vitres, les projecteurs fouillant l’obscurité, le ronronnement des bombardiers, la déflagration des explosifs, la lueur rougeoyante des incendies dans l’East End. Trente mille morts rien qu’à Londres. Alors ça, comme aurait dit mon père, c’était une guerre , rien à voir avec ce goutte-à-goutte de désagréments, d’angoisse et de folie. Pourtant, Churchill se rendait toujours à pied au Parlement par St. James’s Park, soulevant son chapeau pour saluer les passants, escorté par un seul agent qui le suivait à dix pas.

Je pensais encore à tout cela quand Big Ben a fini de carillonner l’heure. J’ai regardé une fois de plus à gauche et à droite, toujours sans repérer le moindre signe d’Amelia, ce qui m’a étonné d’elle, vu que je l’avais étiquetée comme étant du genre ponctuel. Mais alors, j’ai senti qu’on me touchait la manche. Je me suis retourné, et elle se tenait derrière moi. Elle émergeait de la gorge sans soleil qu’est Downing Street, en tailleur bleu foncé, une serviette à la main. Elle avait vieilli, fané, et j’ai entrevu son avenir : une adresse chic, un tout petit appartement, un chat. Nous avons échangé un salut poli.

— Voilà, a-t-elle dit. Nous y sommes.

— Nous y sommes, ai-je répété alors que nous restions, gênés, à quelques pas l’un de l’autre. Je n’avais pas compris que vous étiez retournée travailler à Downing Street.

— Je n’étais que détachée auprès d’Adam. Le roi est mort, a-t-elle lâché.

Soudain, sa voix s’est brisée. Je l’ai enlacée et lui ai tapoté le dos, comme on le fait avec un enfant qui vient de tomber. J’ai senti sa joue humide contre la mienne. Lorsque nous nous sommes écartés, elle a ouvert sa serviette et en a sorti un mouchoir.

— Pardon, a-t-elle dit avant de se moucher et de faire claquer ses hauts talons sur le sol pour se morigéner. Je crois toujours que j’ai surmonté ça, et puis je m’aperçois que ce n’est pas le cas. Vous avez une mine affreuse, a-t-elle ajouté. En fait, on dirait…

— Que je reviens d’outre-tombe ? ai-je dit Merci. On me l’a déjà dit.

Elle a vérifié son visage dans le miroir de son poudrier et a procédé à quelques retouches rapides. J’ai pris conscience qu’elle était pleine d’appréhension. Elle avait besoin de quelqu’un pour l’accompagner. Et même moi, je ferais l’affaire.

— Bon, a-t-elle dit en refermant le poudrier d’un coup sec. Allons-y.

Nous avons remonté Whitehall au milieu d’une foule de touristes printaniers.

— Alors, vous étiez invité, en fin de compte ? a-t-elle demandé.

— Non. En fait, je suis même plutôt étonné que vous le soyez.

— Oh, ce n’est pas si étrange, a-t-elle répliqué en s’efforçant de prendre un air désinvolte. Elle a gagné, non ? Elle est l’icône nationale. La veuve éplorée. Notre Jackie Kennedy à nous. Ça ne la gênera pas de m’avoir dans les parages. Je ne suis plus une menace ; juste un trophée qui défile à son triomphe.

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