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Robert Harris: L'homme de l'ombre

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Harris: L'homme de l'ombre» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2011, ISBN: 978-2-266-18353-6, издательство: Éditions Pocket, категория: Триллер / Политический детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Harris L'homme de l'ombre

L'homme de l'ombre: краткое содержание, описание и аннотация

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Un écrivain professionnel est engagé pour rédiger les mémoires d'Adam Lang, le Premier ministre britannique resté le plus longtemps en exercice, et le plus controversé, de ces cinquante dernières années. Un projet périlleux sur lequel planent de nombreuses zones d'ombre et notamment la mort curieuse du précédent rédacteur… A peine mis au travail, l'écrivain découvre des secrets que Lang n'a guère l'intention de révéler. Des secrets explosifs susceptibles de bouleverser la politique mondiale… Des secrets susceptibles de tuer. Danger, oppression, panique : la tension monte. « Pas étonnant que Polanski se soit jeté dessus. Il y a là tout pour réaliser un grand film. » François Vey — / « Robert Harris (…) est un maître du suspense doublé d’un humoriste pince-sans-rire, et son livre se lit d’une traite. » B. de C. — Valeurs Actuelles

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— Nous continuons avec vous, a lâché Maddox.

Il s’est levé et m’a tendu sa main à serrer.

— En admettant que nous arrivions à un accord satisfaisant avec Rick, bien entendu.

— Vous devrez également signer un accord de confidentialité, a ajouté Kroll.

— Pas de problème, ai-je assuré en me levant également.

Ça ne me dérangeait pas. Les clauses de confidentialité entrent dans la procédure standard des contrats de nègre.

— Tout est pour le mieux, alors.

Et c’était vrai. À part Quigley, tout le monde souriait, et il a soudain flotté dans la pièce comme une atmosphère virile de vestiaire après le match. Nous avons bavardé une minute, et c’est à ce moment-là que Kroll m’a pris à part et m’a dit, négligemment :

— J’ai ici quelque chose qui vous intéressera peut-être. il s’est baissé et a pris sous la table un sac en plastique jaune vif portant en belle ronde noire le nom d’un magasin de vêtements chic de Washington. Ma première pensée a été que ce devait être le manuscrit des mémoires de Lang et que tout ce cirque autour d’un « environnement sûr » n’avait été qu’une plaisanterie. Mais lorsqu’il a vu mon expression, Kroll s’est mis à rire et a dit :

— Non, non, ce n’est pas ça. C’est juste le livre d’un autre de mes clients. J’aimerais vraiment beaucoup avoir votre avis si vous trouvez un moment pour y jeter un coup d’œil. Voilà mon numéro.

J’ai pris sa carte et l’ai glissée dans ma poche. Quigley n’avait toujours pas prononcé un mot.

— Je t’appelle dès que nous avons conclu l’affaire, m’a dit Rick.

— Fais-les hurler, lui ai-je conseillé en lui pressant l’épaule.

Maddox a ri.

— Eh ! Souvenez-vous ! a-t-il lancé tandis que Quigley me raccompagnait à la porte, (fl a frappé de son gros poing le pan de sa veste bleue au niveau de sa poitrine.) Le cœur !

Pendant que l’ascenseur descendait, Quigley gardait les yeux rivés au plafond.

— C’est mon imagination, ou bien est-ce que je viens vraiment de me faire lourder ?

— Ils ne pourraient pas vous laisser partir, Roy, ai-je assuré avec toute la sincérité possible, ce qui ne faisait pas grand-chose. Vous êtes le seul qui puisse donner un peu de cohésion à cette boîte.

— « Vous laisser partir », a-t-il dit avec amertume. Oui, c’est bien l’euphémisme qu’on emploie aujourd’hui, n’est-ce pas ? Comme si on vous faisait une fleur. Vous êtes accroché au bord de la falaise et quelqu’un vous dit : « Oh, je suis affreusement désolé, mais nous allons devoir vous laisser partir. »

Au quatrième étage, deux personnes qui prenaient leur pause déjeuner sont montées et Quigley s’est tu jusqu’à ce qu’ils sortent au niveau du restaurant, soit au deuxième étage. Dès que les portes se sont refermées, il a ajouté :

— Il y a quelque chose qui ne va pas dans ce projet.

— Vous voulez parler de moi ?

— Non. Avant vous. Mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus, a-t-il dit en fronçant les sourcils. Le fait que personne ne soit autorisé à voir quoi que ce soit, pour commencer. Et puis ce type, Kroll, il me fait froid dans le dos. Et ce pauvre vieux Mike McAra, bien sûr. Je l’ai rencontré quand on a signé le contrat, il y a deux ans de ça. Il ne m’a pas donné l’impression d’être un type suicidaire. Plutôt l’inverse. Il m’a paru plutôt du genre à pousser les autres à se tuer, si vous voyez ce que je veux dire.

— Dur ?

— Dur, oui. Lang était là, tout sourire, et il y avait cette espèce de gangster à ses côtés, avec des yeux de serpent. J’imagine qu’il faut avoir quelqu’un comme ça avec soi quand on est dans la position de Lang.

Nous sommes arrivés au rez-de-chaussée et sortis dans le hall.

— Vous trouverez un taxi au coin de la rue, a dit Quigley et, pour cette mesquinerie minable — me laisser marcher sous la pluie au lieu de m’appeler un taxi sur le compte de la société —, je l’ai mentalement envoyé se faire pendre.

— Dites-moi, a-t-il soudain demandé, depuis quand est-ce la mode d’être stupide ? C’est le truc que je ne comprends vraiment pas. Le culte de l’imbécillité. La consécration de la crétinerie.

— Vous parlez comme un vieux, Roy, lui ai-je répondu. Les gens se plaignent que le niveau baisse depuis que Shakespeare écrit des comédies.

— Oui, mais maintenant, on est en plein dedans, n’est-ce pas ? Ça n’a jamais été à ce point avant.

Je savais qu’il essayait de me faire sortir de mes gonds — le nègre des stars parti pour écrire les mémoires d’un ex-Premier ministre — mais j’étais trop content de moi pour y prêter attention. Je lui ai souhaité une bonne retraite et j’ai traversé le hall en balançant ce satané sac en plastique jaune au bout de mon bras.

* * *

Il m’a fallu une bonne demi-heure pour dégoter un moyen de rentrer en ville. Je n’avais qu’une idée très floue de l’endroit où je me trouvais. Les rues étaient larges, les maisons petites. Il tombait un crachin régulier et glacé. J’avais mal au bras à force de me trimballer le manuscrit de Kroll. À en juger par le poids, il devait approcher le millier de feuillets. C’était qui son client ? Tolstoï ? J’ai fini par m’arrêter dans un abribus en face d’un épicier et d’une entreprise de pompes funèbres. La carte d’une compagnie de taxis était coincée dans sa structure métallique.

Le trajet jusqu’à chez moi a pris près d’une heure et j’ai eu tout le temps de jeter un coup d’œil sur le manuscrit. Le livre s’intitulait Un parmi tant d’autres. Il s’agissait de l’autobiographie d’un ancien sénateur américain passé à la postérité uniquement pour avoir continué de respirer pendant près de cent cinquante ans. Sur l’échelle habituelle des pensums, il dépassait toutes les mesures — il s’envolait au-delà des limites de l’ennui pour atteindre la stratosphère privée d’oxygène de la plus complète nullité. La voiture était surchauffée et sentait le vieux plat à emporter. J’ai commencé à me sentir nauséeux. J’ai remis le manuscrit dans son sac et baissé la vitre. La course m’a coûté quarante livres.

Je venais de régler le chauffeur et traversais le trottoir pour rentrer chez moi, tête baissée sous la pluie et cherchant mes clés, quand j’ai senti qu’on me touchait l’épaule. Je me suis retourné et j’ai heurté un mur, ou bien je me suis fait rentrer dedans par un camion — c’est l’effet que ça m’a fait. Une espèce de force implacable m’a heurté de plein fouet et je suis tombé en arrière, entre les mains d’un second assaillant. (On m’a dit ensuite qu’ils étaient deux, deux hommes d’une vingtaine d’années. L’un d’eux attendait près de l’entrée de l’appartement en sous-sol, l’autre a surgi de nulle part et m’a attrapé par-derrière.) Je me suis écroulé et ai senti la pierre rugueuse de la bordure du trottoir contre ma joue, puis j’ai hoqueté, aspiré l’air et crié comme un bébé. Mes doigts ont dû se crisper involontairement sur le sac en plastique parce que j’ai eu conscience, au milieu de cette douleur envahissante, d’une douleur vive beaucoup plus localisée — un son de flûte dans la symphonie — tandis qu’un pied m’écrasait la main et qu’on m’arrachait quelque chose.

Quand on ne peut plus respirer, on dit qu’on a la respiration coupée, ce qui sous-entend quelque chose de net et précis, une opération bien propre. Moi, on ne m’avait pas coupé la respiration, on m’avait cogné, défoncé et à moitié asphyxié, on m’avait précipité par terre et humilié. J’avais l’impression d’avoir pris un coup de couteau dans le plexus solaire. Cherchant l’air, j’étais sûr d’avoir été poignardé. J’ai senti que des gens me prenaient par les bras et me redressaient en position assise. On m’a appuyé contre un arbre, dont j’ai senti l’écorce dure me rentrer dans le dos, et quand j’ai enfin pu me remplir un peu les poumons d’oxygène, je me suis aussitôt palpé le ventre pour toucher la plaie béante qui ne pouvait manquer de se trouver là, imaginant déjà mes entrailles répandues autour de moi. Mais j’ai eu beau chercher le sang sur mes doigts, je n’y ai aperçu que la pluie sale de Londres. Il m’a fallu une bonne minute pour prendre conscience que je n’allais pas mourir — que j’étais, dans l’ensemble, indemne — et, alors, je n’ai plus eu en tête que d’échapper à tous ces gens bien intentionnés qui se pressaient autour de moi et sortaient leur téléphone portable en me demandant s’ils devaient appeler la police et une ambulance.

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