• Пожаловаться

Robert Harris: L’indice de la peur

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Harris: L’indice de la peur» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2012, ISBN: 978-2259214827, издательство: Éditions Plon, категория: Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Robert Harris L’indice de la peur

L’indice de la peur: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L’indice de la peur»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Alexander Hoffmann, patron d'un fonds d’investissement à Genève et génie de la finance, a trouvé un algorithme qui permet de multiplier les gains à l'infini : l’indice de la peur. Mais le scénario idéal bascule, Alexander est espionné. Ou paranoïaque ? La folie le guette et pendant ce temps l'indice de la peur s’emballe, le système devient incontrôlable, est sur le point de provoquer un krach boursier sans précédent. La panique s’empare des marchés et l'étau se referme : Alexander ne pourra peut-être plus détruire le monstre qu’il a créé, un monstre numérique et immortel. Thriller psychologique de haute voltige, trépidant et terrifiant, prouve une fois encore l'incroyable talent de Robert Harris, son goût de l’intrigue et du complot, sa fascinante maîtrise du suspens. Robert Harris est l'auteur de (Pion, 2010, disponible en Pocket), sous le titre et pour lequel Polanski et Harris ont reçu le César du meilleur scénario. Paul Greengrass, réalisateur de La Vengeance dans la peau, adaptera en 2012. Traduit de l'anglais par Natalie Zimmermann

Robert Harris: другие книги автора


Кто написал L’indice de la peur? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

L’indice de la peur — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L’indice de la peur», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il attendit trente secondes, puis se dirigea furtivement vers la lumière, se frayant un chemin à travers les touffes de graminées qui bordaient ce mur. Il ne détermina pas tout de suite de quelle pièce provenait la lumière : il ne s’était pas aventuré par là depuis que l’agent immobilier leur avait fait visiter la propriété. Mais, en se rapprochant, il s’aperçut qu’il s’agissait de la cuisine et, lorsqu’il arriva à sa hauteur et passa la tête devant la fenêtre, il distingua la silhouette d’un homme à l’intérieur. L’intrus lui tournait le dos. Il se tenait devant le plan de travail en granit de l’îlot central. Il se semblait nullement pressé et sortait les couteaux de leur logement, dans un billot, pour les aiguiser sur une meule électrique.

Hoffmann sentit son cœur s’emballer au point de l’entendre battre à ses oreilles. Sa première pensée fut pour Gabrielle. Il devait la faire sortir pendant que l’intrus était occupé dans la cuisine. Il fallait qu’elle quitte la maison, ou au moins qu’elle s’enferme dans la salle de bains jusqu’à l’arrivée de la police.

Il avait toujours son téléphone à la main. Sans quitter l’intrus des yeux, il composa le numéro de sa femme. Quelques secondes plus tard, il entendit le portable sonner — trop fort et trop près pour être au premier. Aussitôt, l’étranger leva les yeux. Le téléphone de Gabrielle était posé là où elle l’avait laissé avant d’aller se coucher, sur la grande table en pin de la cuisine, écran illuminé, boîtier de plastique rose vibrant sur le bois comme un gros insecte tropical renversé sur le dos. L’intrus redressa la tête pour le repérer. Puis, toujours avec ce calme horripilant, il posa le couteau qu’il aiguisait — le préféré d’Hoffmann, avec la longue lame mince, si pratique pour désosser — et contourna l’îlot pour atteindre la table. Il se présenta alors de profil, et Hoffmann put le voir vraiment pour la première fois : un crâne dégarni encadré de longues mèches grises ramenées derrière les oreilles en une maigre queue-de-cheval, des joues creuses, mangées de barbe. L’homme portait un manteau élimé en cuir brun. Il évoquait un itinérant, le genre de type qui aurait pu travailler dans un cirque ou une fête foraine. Il contempla le téléphone avec une telle stupéfaction qu’il semblait n’en avoir jamais vu auparavant, puis il le prit, hésita, appuya sur la touche « réponse » et le porta à son oreille.

Hoffmann se sentit submergé par une vague de rage meurtrière. Elle l’inonda comme un flot de lumière.

— Sors de chez moi, espèce d’enfoiré, souffla-t-il à voix basse.

Il fut récompensé en voyant l’inconnu sursauter, affolé, comme tiré brusquement par un fil accroché à son crâne. L’homme remua vivement la tête — gauche, droite, gauche, droite —, puis son regard se posa sur la fenêtre. Pendant un instant, son regard croisa celui d’Hoffmann, mais sans le voir car il fixait une vitre sombre. Il aurait été difficile de déterminer lequel des deux était le plus effrayé. Soudain, l’inconnu jeta le téléphone sur la table et fonça avec une agilité surprenante vers la porte.

Hoffmann poussa un juron, fit volte-face et reprit le chemin par lequel il était venu, sans cesser de glisser et de trébucher dans l’interminable plate-bande qui longeait la maison jusqu’à la façade — les mules n’arrangeaient rien, il s’était tordu la cheville et chaque respiration lui arrachait un sanglot. Il arrivait au coin de la maison quand il entendit la porte d’entrée claquer. Il supposa que l’intrus filait en direction de la route. Mais non : les secondes passèrent et l’homme n’apparut pas. Il avait dû s’enfermer à l’intérieur.

— Bon Dieu, murmura Hoffmann, bon Dieu de bon Dieu.

Il se rua vers la porte. Les brodequins étaient toujours là — languette pendante, vieux, tassés, menaçants. Il composa le code d’entrée d’une main tremblante. Il criait en même temps le nom de Gabrielle alors même que leur chambre se trouvait de l’autre côté de la maison et qu’elle ne pouvait certainement pas l’entendre. Les serrures s’ouvrirent. Il poussa la porte à la volée dans l’obscurité. La lampe de l’entrée avait été éteinte.

Il demeura un instant sur le seuil, le souffle court, essayant de se représenter la distance qu’il lui faudrait franchir, évaluant ses chances, puis il plongea vers l’escalier en hurlant :

— Gabrielle ! Gabrielle !

Il avait atteint le milieu du vestibule quand la maison sembla exploser tout autour de lui. Les dalles de marbre se précipitèrent vers son crâne tandis que les murs disparaissaient pour s’enfoncer dans la nuit.

2

« La plus petite différence de conformation ou de constitution peut suffire à faire pencher la balance dans la lutte pour l’existence et se perpétuer ainsi[3] Traduit de l’anglais par Edmond Barbier, Alfred Coste Éditeur, Paris, 1921.… »

Charles Darwin, De l’origine des espèces , 1859.

Hoffmann ne se souvint ensuite plus de rien — ni rêves ni pensées ne vinrent troubler son esprit naturellement agité —, jusqu’au moment où, surgissant enfin du brouillard telle une langue de terre basse après une longue traversée, il prit conscience d’un réveil graduel de ses sens — de l’eau glacée qui lui coulait dans le cou puis dans le dos, quelque chose de froid plaqué contre son crâne, une vive douleur à la tête, une rumeur mécanique dans ses oreilles, les senteurs florales à la fois vives et suaves du parfum de sa femme — et il s’aperçut qu’il était allongé sur le côté, avec quelque chose de doux contre sa joue. Il sentit qu’on lui touchait la main.

Il ouvrit les yeux et découvrit, à quelques centimètres de son visage, une cuvette en plastique blanche dans laquelle il vomit aussitôt, le pâté de poisson de la veille lui donnant un goût aigre dans la bouche. Il eut un nouveau haut-le-cœur et cracha encore. La bassine disparut. On lui projeta une lumière vive dans chaque œil alternativement puis on lui essuya la bouche et le nez. On porta un verre d’eau à ses lèvres. Il commença par le repousser de façon puérile puis finit par le prendre et le vida. Il rouvrit ensuite les yeux et examina le monde qui s’offrait à lui.

Il se trouvait par terre, dans le vestibule, en position latérale de sécurité, dos appuyé contre le mur. Le gyrophare bleu d’une voiture de police illuminait la fenêtre tel un orage électrique figé dans le temps : la radio déversait un bavardage inintelligible. Gabrielle se tenait agenouillée à côté de lui et lui tenait la main. Elle lui sourit et pressa ses doigts.

— Dieu soit loué, dit-elle.

Elle portait un jean et un pull fin. Hoffmann se redressa et regarda autour de lui, éberlué. Sans ses lunettes, tout lui paraissait légèrement flou : deux infirmiers penchés au-dessus d’une mallette de matériel rutilant ; deux gendarmes * en uniforme, l’un près de la porte, un récepteur bruyant à la ceinture, l’autre qui descendait l’escalier ; et un troisième homme, la cinquantaine fatiguée, vêtu d’un coupe-vent bleu marine sur une chemise blanche et une cravate noire, qui l’examinait avec une compassion détachée. Tout le monde était habillé, sauf Hoffmann, et il lui parut soudain terriblement important de troquer son pyjama contre des vêtements de ville. Mais lorsqu’il essaya de se lever, il s’aperçut qu’il n’avait pas assez de forces dans les bras. Un éclair douloureux lui transperça le crâne.

— Attendez, laissez-moi vous aider, proposa l’homme à la cravate sombre avant de s’avancer, la main tendue. Jean-Philippe Leclerc, inspecteur de la police de Genève.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L’indice de la peur»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L’indice de la peur» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Robert Harris: Pompeii
Pompeii
Robert Harris
Robert Harris: Archangel
Archangel
Robert Harris
Robert Harris: Conspirata
Conspirata
Robert Harris
Robert Harris: Dictator
Dictator
Robert Harris
Robert Harris: D.
D.
Robert Harris
Robert Harris: L'homme de l'ombre
L'homme de l'ombre
Robert Harris
Отзывы о книге «L’indice de la peur»

Обсуждение, отзывы о книге «L’indice de la peur» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.