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Robert Harris: L’indice de la peur

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Robert Harris L’indice de la peur

L’indice de la peur: краткое содержание, описание и аннотация

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Alexander Hoffmann, patron d'un fonds d’investissement à Genève et génie de la finance, a trouvé un algorithme qui permet de multiplier les gains à l'infini : l’indice de la peur. Mais le scénario idéal bascule, Alexander est espionné. Ou paranoïaque ? La folie le guette et pendant ce temps l'indice de la peur s’emballe, le système devient incontrôlable, est sur le point de provoquer un krach boursier sans précédent. La panique s’empare des marchés et l'étau se referme : Alexander ne pourra peut-être plus détruire le monstre qu’il a créé, un monstre numérique et immortel. Thriller psychologique de haute voltige, trépidant et terrifiant, prouve une fois encore l'incroyable talent de Robert Harris, son goût de l’intrigue et du complot, sa fascinante maîtrise du suspens. Robert Harris est l'auteur de (Pion, 2010, disponible en Pocket), sous le titre et pour lequel Polanski et Harris ont reçu le César du meilleur scénario. Paul Greengrass, réalisateur de La Vengeance dans la peau, adaptera en 2012. Traduit de l'anglais par Natalie Zimmermann

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Hoffmann, qui n’avait pas cessé de lire le chapitre concernant la peur, répliqua d’un ton distrait :

— Oh, salut. Est-ce que tu m’as acheté un livre ?

— Je ne crois pas, mon vieux. Pourquoi ? J’étais censé le faire ?

— Quelqu’un vient de m’envoyer une première édition de Darwin, et je ne sais pas qui c’est.

— Ça doit coûter un max.

— Effectivement. Et je me suis dit que comme tu connaissais l’importance de Darwin dans le VIXAL, ça pouvait être toi.

— Dommage, mais non. Est-ce que ça pourrait venir d’un client ? Un cadeau de remerciement, et on a oublié d’y mettre la carte ? Comment savoir, Alex — on leur fait gagner tellement d’argent.

— Oui, peut-être bien. D’accord. Désolé de t’avoir dérangé.

— Ce n’est rien. À demain matin. On a une grosse journée devant nous. Mais en fait, on est déjà demain. Tu devrais être au lit.

— C’est vrai. J’y vais. Bonne nuit.

« Quand la frayeur atteint une intensité extrême, l’épouvantable cri de la terreur se fait entendre. De grosses gouttes de sueur perlent sur la peau. Tous les muscles du corps se relâchent. Une prostration complète survient rapidement, et les facultés mentales sont suspendues. Les intestins sont impressionnés. Les sphincters cessent d’agir et laissent échapper les sécrétions… »

Hoffmann porta le livre à ses narines et le huma. Un mélange de cuir, de poussière de bibliothèque et de fumée de cigare, si vive qu’il en sentait le goût, plus une légère nuance de produit chimique — du formol, peut-être, ou du gaz — l’expédièrent mentalement dans un laboratoire du XIXe siècle, ou un amphithéâtre, et, pendant un instant, il crut voir des becs Bunsen sur des plateaux en bois, des flacons d’acide et un squelette de grand singe. Il marqua sa page en glissant la carte du bouquiniste dans le livre avant de le refermer soigneusement. Puis il le porta à sa bibliothèque et lui fit une place en écartant à deux doigts une première édition de De l’origine des espèces , qu’il avait achetée aux enchères cent vingt-cinq mille dollars chez Sotheby’s à New York, et un exemplaire relié cuir De la descendance de l’homme qui avait appartenu à T. H. Huxley.

Il s’efforcerait par la suite de se remémorer la chronologie exacte des événements. Il consulta sa page Bloomberg sur son ordinateur afin d’avoir les derniers indices américains : le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq avaient tous terminé à la baisse. Il eut un échange de mails avec Susumu Takahashi, l’opérateur responsable de l’application du VIXAL-4 jusqu’au lendemain, qui lui assura que tout se déroulait parfaitement et lui rappela que la Bourse de Tokyo rouvrirait dans moins de deux heures après les trois jours fériés de la Golden Week. Elle commencerait sans doute à la baisse, pour rattraper ce qui avait été une semaine de repli sur les marchés européens et américains. Et ce n’était pas tout : le VIXAL proposait de vendre à découvert trois millions d’actions supplémentaires dans Procter & Gamble au prix de 62 dollars l’unité, ce qui leur ferait un total de 6 millions — un gros marché. Hoffmann était-il d’accord ? Celui-ci lui donna le feu vert par retour de mail, jeta son cigare encore inachevé, installa un pare-feu métallique devant la cheminée et éteignit les lumières du bureau. Il vérifia dans l’entrée que la porte était bien fermée, puis enclencha l’alarme en tapant le code à quatre chiffres : 1729. (Ce nombre provenait d’un échange qui avait eu lieu en 1920 entre les mathématiciens G. H. Hardy et S. I. Ramanujan. Ayant pris un taxi portant ce numéro pour aller voir son collègue mourant à l’hôpital, Hardy avait déploré devant lui que ce fût un nombre bien terne. Ramanujan avait alors répondu : « Mais non, Hardy ! Non ! C’est un nombre très intéressant au contraire. C’est le plus petit nombre décomposable en somme de deux cubes par deux manières différentes. ») Il ne laissa qu’une seule lampe allumée au rez-de-chaussée — il en était certain —, puis gravit le grand escalier tournant en marbre blanc pour se rendre dans la salle de bains. Il posa ses lunettes, se déshabilla, se lava, se brossa les dents et enfila un pyjama de soie bleu. Il régla le réveil de son portable sur 6 h 30 et remarqua en passant qu’il était minuit vingt.

Dans la chambre, il fut surpris de trouver Gabrielle encore éveillée, allongée sur le dos en kimono noir sur le couvre-lit. Une bougie parfumée brûlait sur la table de chevet, sinon, la chambre était plongée dans l’obscurité. Gabrielle avait les mains croisées derrière la nuque, les coudes légèrement relevés et les jambes croisées au niveau du genou. Un pied blanc et mince, aux ongles laqués de rouge foncé, dessinait de petits cercles impatients dans l’air parfumé.

— Oh, bon Dieu, dit-il. J’avais oublié la date.

— Ne t’en fais pas, répliqua-t-elle en ouvrant sa ceinture pour écarter les pans de soie avant d’ouvrir les bras. Je n’oublie jamais.

*

Il devait être 3 h 50 quand quelque chose réveilla Hoffmann. Il fit un effort pour émerger des profondeurs du sommeil et ouvrit les yeux sur la vision céleste d’une lumière d’un blanc éclatant. La lumière suivait des formes géométriques, comme un graphique, avec des lignes horizontales rapprochées et des colonnes verticales très espacées, mais sans qu’y figure la moindre donnée — un rêve de mathématicien. Puis il s’aperçut au bout de quelques secondes que, au lieu d’être un rêve, il s’agissait en fait de l’action combinée des huit ampoules halogènes au tungstène de cinq cents watts du système de sécurité qui brillaient de mille feux à travers les lattes des stores — de quoi éclairer un petit terrain de football, et il s’était déjà dit qu’il devrait les faire changer.

Les lampes fonctionnaient avec un minuteur de trente secondes. Il attendit qu’elles s’éteignent et passa en revue ce qui avait pu les déclencher en touchant les rayons infrarouges qui quadrillaient le jardin. Il pensa que ce devait être un chat, ou un renard, ou une branche un peu longue agitée par le vent. Au bout de quelques secondes, les lumières s’éteignirent effectivement, et la chambre fut replongée dans l’obscurité.

Mais Hoffmann était bien réveillé, maintenant. Il chercha son portable à tâtons. C’était un modèle spécialement conçu pour la société, et il permettait de crypter certains appels téléphoniques ou e-mails sensibles. Afin de ne pas déranger Gabrielle — elle détestait cette manie encore plus que de le voir fumer —, il le glissa sous la couette et vérifia brièvement les résultats des transactions en Extrême-Orient. À Tokyo, Singapour et Sydney, les marchés étaient, comme prévu, en repli, mais le VIXAL-4 avait déjà grimpé de 0,3 %, ce qui signifiait, selon ses calculs, qu’il avait déjà gagné près de 3 millions de dollars depuis qu’il s’était couché. Satisfait, il éteignit l’application et reposa le portable sur la table de chevet. C’est alors qu’il entendit un bruit : léger, imprécis et cependant très troublant, comme si on bougeait au rez-de-chaussée.

Les yeux rivés sur le minuscule point rouge du détecteur de fumée fixé au plafond, il tendit prudemment la main vers Gabrielle sous le duvet. Ces derniers temps, quand elle n’arrivait pas à dormir après l’amour, elle avait pris l’habitude de descendre travailler dans son atelier. Il tâta de la paume les ondulations tièdes du matelas jusqu’à ce qu’il lui effleure la hanche du bout des doigts. Gabrielle marmonna aussitôt quelque chose d’inintelligible et lui tourna le dos en resserrant la couette sur ses épaules.

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