Robert Harris - L’indice de la peur

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L’indice de la peur: краткое содержание, описание и аннотация

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Alexander Hoffmann, patron d'un fonds d’investissement à Genève et génie de la finance, a trouvé un algorithme qui permet de multiplier les gains à l'infini : l’indice de la peur. Mais le scénario idéal bascule, Alexander est espionné. Ou paranoïaque ?
La folie le guette et pendant ce temps l'indice de la peur s’emballe, le système devient incontrôlable, est sur le point de provoquer un krach boursier sans précédent. La panique s’empare des marchés et l'étau se referme : Alexander ne pourra peut-être plus détruire le monstre qu’il a créé, un monstre numérique et immortel.
Thriller psychologique de haute voltige, trépidant et terrifiant,
prouve une fois encore l'incroyable talent de Robert Harris, son goût de l’intrigue et du complot, sa fascinante maîtrise du suspens.
Robert Harris est l'auteur de
(Pion, 2010, disponible en Pocket),
sous le titre
et pour lequel Polanski et Harris ont reçu le César du meilleur scénario.
Paul Greengrass, réalisateur de La Vengeance dans la peau, adaptera
en 2012.
Traduit de l'anglais par Natalie Zimmermann

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— Bon Dieu, murmura-t-il. Bon Dieu de bon Dieu.

Il resta un instant immobile, le temps de récupérer, puis se leva et retourna chercher le Darwin dans son imperméable. Il posa l’ouvrage sur le bureau et s’installa devant. La reliure de toile verte vieille de cent trente-huit ans au dos légèrement élimé paraissait totalement incongrue dans le cadre de ce bureau, où rien ne datait de plus de six mois. Hoffmann l’ouvrit avec hésitation à l’endroit où il s’était arrêté de lire, peu après minuit. (« Chapitre XII : Surprise-étonnement-crainte-horreur »). Il prit la fiche du bouquiniste hollandais, la déplia et la lissa. « Rosengaarden & Nijenhuise, livres anciens à caractère médical et scientifique, depuis 1911. » Il tendit le bras vers le téléphone. Après un court débat intérieur pour déterminer si c’était la meilleure marche à suivre, il composa le numéro du bouquiniste à Amsterdam.

Le téléphone sonna longtemps sans que personne décroche, ce qui n’était guère surprenant vu qu’il n’était que 8 h 30. Mais Hoffmann comprenait mal ces nuances temporelles : puisqu’il se trouvait à son bureau, il supposait qu’il devait en aller de même pour tout un chacun. Il laissa donc sonner interminablement et se remémora Amsterdam. Il s’y était rendu à deux reprises, et il aimait son élégance et son sens de l’histoire ; c’était une ville dotée d’intelligence. Il fallait absolument qu’il y emmène Gabrielle quand toute cette affaire serait réglée. Ils pourraient fumer des joints dans un café et faire l’amour tout l’après-midi dans la chambre lambrissée d’un tout petit hôtel. Tandis qu’il écoutait le ronronnement ininterrompu de la sonnerie, il imagina la boutique du bouquiniste avec ses petits vitraux épais à motifs de volutes donnant sur une rue pavée bordée d’arbres, au bord d’un canal ; de hauts rayonnages poussiéreux auxquels on accédait par des échelles branlantes ; des instruments scientifiques anciens en laiton poli — un sextant, peut-être, et un microscope ; un vieux bibliophile chauve et voûté qui tournait la clé dans la porte pour se précipiter sur son bureau, juste à temps pour décrocher le combiné…

Goedemorgen. Rosengaarden en Nijenhuise .

La voix n’était ni vieille ni masculine, mais jeune et féminine ; mélodieuse et chantante.

— Vous parlez anglais ? demanda-t-il.

— Oui. Que puis-je faire pour vous ?

Il s’éclaircit la gorge et s’avança sur son siège.

— Je crois que vous m’avez envoyé un livre avant-hier. Je m’appelle Alexander Hoffmann et j’habite Genève.

— Hoffmann ? Oui, docteur Hoffmann. Naturellement que je m’en souviens. La première édition de Darwin. Un bel ouvrage. Vous l’avez reçu ? J’espère qu’il n’y a pas eu de problème avec la livraison.

— Oui, je l’ai reçu. Mais il n’y avait pas de mot avec, et je ne peux pas remercier celui qui me l’a offert. Vous pourriez me donner cette information ?

Il y eut un silence.

— Vous avez bien dit que vous vous appelez Alexander Hoffmann ?

— Oui, c’est ça.

Le silence qui suivit se prolongea et, lorsque la fille reprit la parole, elle semblait troublée.

— Vous l’avez acheté vous-même, docteur Hoffmann.

Hoffmann ferma les yeux. Quand il les rouvrit, il lui sembla que la pièce s’était légèrement déplacée sur son axe.

— C’est impossible, dit-il enfin. Ce n’est pas moi qui l’ai acheté. Il doit s’agir de quelqu’un qui s’est fait passer pour moi.

— Mais c’est vous qui avez réglé. Vous êtes sûr de ne pas avoir oublié ?

— Comment ai-je réglé ?

— Par virement bancaire.

— Qui se montait à combien ?

— 10 000 euros.

De sa main libre, Hoffmann se raccrocha au bord de son bureau.

— Attendez. Comment est-ce possible ? Est-ce que quelqu’un est venu au magasin en se faisant passer pour moi ?

— Il n’y a plus de magasin. Plus depuis cinq ans. Juste une boîte postale. Nous travaillons à présent dans un entrepôt de la banlieue de Rotterdam.

— Bon, quelqu’un a bien dû me parler au téléphone, non ?

— Non, il est devenu très rare de parler aux clients de nos jours. Les commandes arrivent toutes par courrier électronique.

Hoffmann coinça le combiné entre son épaule et son menton. Il alluma son terminal et ouvrit sa boîte mail. Il fit défiler les messages envoyés.

— Quand suis-je censé vous avoir envoyé ce mail ?

— Le 3 mai.

— Eh bien, je suis en train de visionner les mails que j’ai envoyés ce jour-là, et je peux vous assurer que je ne vous ai rien envoyé le 3 mai. Quelle adresse électronique figure sur la commande ?

— A point Hoffmann arobase Hoffmann Investment Technologies point com.

— Oui, c’est bien mon adresse. Mais je ne vois aucun message envoyé à un bouquiniste ici.

— Vous l’avez peut-être envoyé d’un autre ordinateur ?

— Non, je suis sûr que non.

Alors même qu’il prononçait ces mots, sa voix perdit de son assurance et la panique lui donna presque la nausée, comme si un gouffre venait de s’ouvrir à ses pieds. La radiologue avait suggéré que les petits points blancs sur son scanner pouvaient être un signe de démence. Peut-être s’était-il servi de son téléphone portable, ou de son ordinateur portable, ou du fixe qu’il avait à la maison, et avait-il tout oublié.

— Qu’y avait-il exactement dans le message que je vous ai envoyé ? Pouvez-vous me le lire ?

— Il n’y a pas eu de message. Tout se fait automatiquement. Le client clique sur le titre de notre catalogue en ligne et remplit le bulletin de commande électronique — nom, adresse, mode de paiement. (Elle avait dû percevoir le doute dans sa voix, car une certaine prudence teintait à présent la sienne.) J’espère que vous ne souhaitez pas annuler la commande…

— Non. Il faut juste que je tire ça au clair. Vous dites que l’argent a été versé par virement bancaire ? Quel est le numéro du compte débiteur ?

— Je ne peux pas vous livrer cette information.

Hoffmann rassembla toutes les forces qui lui restaient.

— Écoutez-moi, maintenant. J’ai de toute évidence été victime d’une imposture grave. C’est de l’usurpation d’identité. Et je vais très certainement annuler cette commande et mettre toute cette histoire entre les mains de la police et de mes avocats si vous ne me donnez pas ce numéro de compte sur-le-champ afin que je puisse comprendre ce que c’est que ce bordel.

Il y eut un silence à l’autre bout de la ligne. Puis la femme répondit d’un ton glacial :

— Je ne peux pas vous livrer cette information par téléphone, mais je peux vous l’envoyer à l’adresse mail qui figure sur le bon de commande. Je peux le faire tout de suite. Cela vous satisferait-il ?

— Ce serait parfait pour moi. Merci.

Hoffmann raccrocha et poussa un soupir. Il posa les coudes sur le bureau, laissa reposer sa tête sur le bout de ses doigts et regarda fixement son écran d’ordinateur. Le temps semblait passer très lentement, mais il ne s’écoula en réalité qu’une vingtaine de secondes avant que sa boîte mail affiche un nouveau message. Il l’ouvrit. Il provenait du bouquiniste. Il ne contenait pas de formule de politesse, juste une ligne de vingt chiffres et lettres, et le nom du titulaire du compte : A. J. Hoffmann. Il le fixa d’un regard incrédule, puis appela son assistante par l’interphone.

— Marie-Claude, pourriez-vous m’envoyer par mail la liste de tous mes comptes en banque personnels ? Tout de suite, s’il vous plaît.

— Bien sûr.

— Et vous gardez les codes de sécurité de chez moi quelque part, je crois ?

— Oui, docteur Hoffmann.

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