Jean-Christophe Grangé - Le concile de pierre

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Diane Thiberge est un drôle d’animal : grande, belle, blonde, elle a été, adolescente, victime d’une horrible agression. Résultat : elle est maintenant solitaire, championne en arts martiaux et spécialiste du comportement des animaux prédateurs. À 29 ans, pour sortir de sa citadelle, elle décide d’adopter dans un orphelinat en Thaïlande, un petit garçon de cinq ans. Lu-Sian, dit Lucien, va changer sa vie... pour le meilleur et pour le pire ! Suite à un accident de voiture qui laisse Lucien cliniquement mort, des meurtres vont se succéder autour de Diane. Peu à peu, les contours d’une terrifiante machination se font jour et vont entraîner Diane jusqu'en Mongolie, dans une ethnie aux étranges pouvoirs. Tout se jouera au centre d'un cercle de pierre témoin d’atroces expériences…

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Une silhouette apparut sur le seuil de la pièce.

Diane n’eut que le temps de refermer la valise, après que Giovanni y eut glissé le livre. Les deux compagnons se retournèrent, les mains dans le dos.

Le nouveau venu était l’homme qui avait supervisé la rafle des moines: un colosse à bonnet noir, drapé dans un manteau de cuir. Le chef de la police, ou quelque chose de ce genre. Il tenait à la main les passeports des deux Européens comme pour signifier qui était le chat et qui étaient les souris.

Il s’adressa directement à Giovanni, en langue mongole, syllabes saccadées et contrepoints gutturaux. L’attaché d’ambassade opina avec empressement. Puis, manipulant ses lunettes sur son nez comme s’il s’agissait d’un instrument de chirurgie fine, il chuchota à l’intention de Diane :

— Il veut que nous allions voir le corps avec lui.

55

CE n’était pas une morgue, ni même un hôpital.

Diane supposa qu’il s’agissait plutôt de la faculté de médecine ou de l’Académie des sciences d’Ulan Bator. Ils parvinrent dans un amphithéâtre violemment éclairé. Le sol était en terre battue. Les travées de sièges surmontés de pupitres s’étageaient en arc de cercle, jusqu’au plafond. Sur la gauche, au-dessus d’un tableau noir, de vastes panneaux peints affichaient encore les profils de Karl Marx, Friedrich Engels et Vladimir Ilitch Lénine.

Au centre du parterre, il y avait une table de fer, assujettie au sol.

Et sur cette table, il y avait le corps.

De part et d’autre, deux infirmiers se tenaient immobiles. Ils portaient de longs tabliers de plastique couvrant leur robe traditionnelle. A leurs côtés, des policiers en manteau matelassé, à la mode chinoise, casquette brodée d’or et de rouge, piétinaient la terre gelée, soufflant dans leurs mains pour se réchauffer.

Le chef de la police s’approcha, suivi par Diane et Giovanni. Elle ne comprenait pas pourquoi le Mongol les avait emmenés ici. Ils ne pouvaient être considérés comme des suspects dans cette affaire, ni même comme des témoins — elle n’avait rien dit de son affrontement avec le tueur. Elle supposait que le flic de cuir les associait à la victime, pour la simple raison qu’ils étaient les seuls autres occupants d’origine caucasienne du monastère.

D’un geste brusque, l’homme dévoila le visage et le torse d’Hugo jochum.

Diane détailla le visage maigre, aux traits saillants, auréolé de cheveux jaunâtres. La chair, tendue sur les os, avait la couleur jaune de l’ambre fossilisé. Mais un détail requérait toute son attention : le cadavre avait la peau constellée de taches brunes. Sur le torse, ces marques de vieillesse se multipliaient. Noires, granulées, dessinant une géographie inlassable sur la chair. Un bref instant, elle songea au pelage d’un léopard.

Puis elle remarqua la légère incision dans l’axe du sternum — la marque de l’assassin. Serrant les poings dans ses poches, elle se pencha et observa la blessure. La poitrine de Jochum était légèrement bombée, comme surélevée de l’intérieur. Ce torse portait encore l’empreinte du bras qui était passé sous les côtes, pour atteindre le cœur à travers la chaleur des organes.

Elle leva les yeux : tous les hommes la regardaient. Elle lut sur leur visage consterné une nouvelle évidence. A Paris, la technique des meurtres ne signifiait rien, sinon la pathologie démente d’un meurtrier. A Ulan Bator, c’était différent. Chacun connaissait cette cicatrice. Chacun était familier avec cette méthode. Le meurtrier tuait, volontairement, ses proies comme il aurait tué des animaux. Il ravalait, par cette blessure, ses victimes au rang de bêtes. Elle songea à Eugen Talikh et à la conviction qui l’avait saisie dans le couloir du monastère. S’il était bien le coupable, comment expliquer qu’un physicien inoffensif se soit transformé en meurtrier sauvage ? Exerçait-il une vengeance ? Quelle pouvait être la faute de ces hommes pour être tués comme des bêtes ?

Le policier fit un pas et se plaça face à Diane. Il tenait toujours les deux passeports dans sa main. Il s’adressa à Giovanni sans la lâcher du regard. L’Italien s’approcha à son tour et parla à voix basse :

— Il veut savoir si vous connaissez cet homme.

Diane fit signe que non. Elle redoutait maintenant que l’homme les retienne ici, au nom de l’enquête ou d’une quelconque procédure. Or elle ne disposait plus que de trois jours pour rejoindre le tokamak. A voix basse, elle expliqua ses craintes à Giovanni. Le diplomate amorça un bref dialogue avec le géant. Contre toute attente, le colosse éclata de rire et conclut par une brève réplique. Elle interrogea :

— Qu’est-ce qu’il dit ?

— Nous avons les autorisations officielles. Il n’a aucune raison de nous retenir.

— Qu’est-ce qui le fait rire ?

— Il pense que, de toute façon, nous n’aurons pas d’occasion de nous échapper.

— Pourquoi?

L’Italien adressa un sourire courtois à l’intention du policier puis regarda Diane, du coin de l’œil.

— Il a dit, textuellement : " On peut toujours s’échapper d’une prison. Mais de la liberté ? "

56

LE Tupolev ne possédait même plus de sièges ni de cabine. C’était un cargo aux parois grises, long de cent mètres, agrémenté de filets pour se cramponner ou glisser des paquetages. Serrés au coude à coude, plusieurs centaines de Mongols étaient installés, assis par terre, recroquevillés sur leurs sacs, leurs cartons, leurs ballots, tentant de maîtriser enfants et moutons.

Diane s’était accroupie parmi la foule. Elle était d’une fébrilité qui frisait l’hystérie. Elle n’avait pas dormi mais ne ressentait aucune fatigue. Elle n’éprouvait même pas de douleurs après l’affrontement du toit. Les violences de la nuit semblaient l’avoir traversée de part en part sans laisser de trace apparente, sinon une intense nervosité, une vibration à l’intérieur de son corps.

Malgré le meurtre, malgré les mystères du monastère, malgré le fait que Diane, à l’évidence, lui avait révélé un peu moins de dix pour cent de la vérité, Giovanni ne s’était pas esquivé — il voulait conduire ce périple jusqu’à la frontière sibérienne. Le temps de boucler leur sac, de boire un thé brûlant, les deux complices s’étaient mis en route vers l’aéroport afin d’attraper le vol hebdomadaire pour Mörön, bourgade située à cinq cents kilomètres au nord-ouest de la capitale.

L’avion volait depuis plus d’une heure. Le bourdonnement des réacteurs assourdissait les tympans, engourdissait les membres. Même les moutons ne bougeaient plus, figés comme des statuettes. Seule Diane continuait à s’agiter, se levant, se calant de nouveau entre les sacs et les passagers. Elle cherchait à retrouver son calme en observant les hommes et les femmes qui l’entouraient.

Les visages n’étaient déjà plus les mêmes qu’à Ulan Bator. Les hommes arboraient des teints bistres, des peaux ravinées, alors que les femmes et les enfants possédaient une peau diaphane, immaculée. Diane contemplait aussi les tons éclatants des deels. Il y avait là des versants de bleu, de vert, de jaune, des éclats de blanc, de rouge, des froissements d’orange, de rose, de violet…

Diane désigna un petit garçon assis près d’elle, sur un carton affaissé, et demanda à Giovanni :

— Comment s’appelle-t-il ?

L’Italien interrogea la mère, écouta la réponse puis traduisit :

— Khoserdene : Double joyau. En Mongolie, chaque prénom possède une signification.

— Et lui? demanda-telle.

Elle considérait maintenant un garçon plus jeune, blotti dans les bras d’une femme au turban indigo.

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