Bernard Minier - Glacé

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Glacé: краткое содержание, описание и аннотация

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Prix du meilleur roman francophone au Festival Polar de Cognac 2011
Prix de l’Embouchure 2012 Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d’un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée.
Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d’altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ?
Une atmosphère oppressante, une intrigue tendue à l’extrême, une plongée implacable dans nos peurs les plus secrètes, ce premier roman est une révélation !

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— Tu lui as parlé de ce qu’on a trouvé dans la maison ? demanda-t-il à Ziegler.

— Non.

— Fais-le. Il n’y a plus une minute à perdre. Appelle-la et dis-lui que si elle cache quelque chose et que son ex est retrouvé mort, elle sera la première suspectée.

— D’accord. J’ai trouvé autre chose d’intéressant, ajouta-t-elle.

Servaz attendit.

— Dans sa jeunesse, l’infirmière chef de l’Institut, Élisabeth Ferney, a eu maille à partir avec la justice. Des problèmes de délinquance, des infractions et des délits. Vols de scooters, insultes à agent, drogue, coups et blessures, racket… Elle a quand même été plusieurs fois en correctionnelle, à l’époque.

— Et elle est entrée à l’Institut malgré ça ?

— C’était il y a longtemps. Elle est rentrée dans le rang, elle a suivi une formation. Elle a ensuite travaillé dans plusieurs hôpitaux psychiatriques avant que Wargnier, le prédécesseur de Xavier, ne la prenne sous son aile. Tout le monde a droit à une seconde chance.

— Intéressant.

— Et puis, Lisa Ferney est aussi une assidue d’un club de musculation de Saint-Lary, à vingt kilomètres d’ici. Et elle est inscrite dans un club de tir.

L’attention de Servaz et de d’Humières s’accrut subitement. Une pensée frappa Servaz : sa première intuition à l’Institut était peut-être la bonne. Lisa Ferney avait le profil… Ceux qui avaient accroché le cheval là-haut étaient très costauds. Et l’infirmière chef l’était plus que certains hommes.

— Continue à creuser, dit-il. Tu tiens peut-être quelque chose.

— Ah oui, j’oubliais : les cassettes…

— Oui ?

— C’étaient juste des chants d’oiseaux.

— Ah.

— Bon, je file à la mairie voir s’il existe une liste des enfants passés par la colonie, conclut-elle.

— Messieurs dames, j’aimerais que vous laissiez le commandant se reposer, lança une voix puissante depuis la porte.

Ils se retournèrent. Un médecin en blouse blanche d’une trentaine d’années venait de faire son entrée. Il avait le teint mat, d’épais sourcils noirs qui se rejoignaient presque à la racine d’un nez charnu et Servaz lut sur sa blouse : « Dr Saadeh ». Il s’approcha d’eux en souriant. Mais son regard ne souriait pas, et ses gros sourcils étaient froncés en un air volontairement intransigeant qui leur signifiait qu’en ces lieux juges et gendarmes devaient s’incliner devant une autorité supérieure : celle du corps médical. Servaz, de son côté, avait déjà commencé à repousser les draps.

— Pas question que je reste ici, dit-il.

— Pas question que je vous laisse partir comme ça, rétorqua le Dr Saadeh en posant une main amicale mais ferme sur son épaule. Nous n’avons pas fini de vous examiner.

— Alors, faites vite, dit Servaz, résigné, en se rejetant contre les oreillers.

Mais dès qu’ils furent tous sortis, il ferma les yeux et s’endormit.

Au même moment, un officier de police décrochait son téléphone dans l’immeuble forteresse du secrétariat général d’Interpol, 200 quai Charles-de-Gaulle, à Lyon. L’homme se tenait au beau milieu d’un vaste open space plein d’ordinateurs, de téléphones, d’imprimantes et de machines à café, avec vue panoramique sur le Rhône. Il y avait aussi un grand sapin décoré dont la cime couronnée d’une étoile émergeait au milieu des cloisons.

Il fronça les sourcils en reconnaissant la voix de son interlocuteur.

— Vincent ? C’est toi ? Ça fait combien de temps, mon vieux ? Qu’est-ce que tu deviens ?

Deuxième organisation par le nombre de ses membres après l’ONU, Interpol regroupe 187 pays. Ses services centraux ne constituent cependant pas une police à proprement parler — plutôt un service de renseignement consulté par les polices des pays membres pour son expertise et ses bases de données — dont un fichier de 178 000 malfaiteurs et 4 500 fugitifs. Un service qui émet chaque année plusieurs milliers de mandats d’arrêt internationaux : les fameuses « notices rouges ». L’homme qui venait de décrocher son téléphone s’appelait Luc Damblin. Comme Marissa, Espérandieu avait connu Damblin à l’école de police. Les deux hommes échangèrent quelques propos polis puis Espérandieu entra dans le vif du sujet.

— J’ai besoin d’un service.

Damblin posa machinalement les yeux sur les portraits affichés devant lui sur la cloison, au-dessus de la photocopieuse : mafieux russes, proxénètes albanais, gros bonnets de la drogue mexicains et colombiens, braqueurs de bijouteries serbes et croates ou encore pédophiles internationaux sévissant dans les pays pauvres. Quelqu’un leur avait ajouté des bonnets rouges et des barbes blanches de père Noël. Ça ne les rendait pas sympathiques pour autant. Il écouta patiemment les explications de son collègue.

— On peut dire que tu as de la chance, répondit-il. Il y a un type au FBI de Washington qui me doit un renvoi d’ascenseur. Suite à un sérieux coup de pouce que je lui ai donné dans une de ses enquêtes. Je vais l’appeler et voir ce qu’on peut faire. Mais pourquoi tu as besoin de cette information ?

— Une enquête en cours.

— En rapport avec les États-Unis ?

— Je t’expliquerai. Je t’envoie la photo, dit Espérandieu.

L’homme d’Interpol consulta sa montre.

— Ça peut prendre un peu de temps. Mon contact est assez occupé. Il te faut l’information pour quand ?

— C’est assez urgent, désolé.

— C’est toujours urgent, répondit Damblin du tac au tac. Ne t’en fais pas : je mets ta demande sur le dessus de la pile. En souvenir du passé. Et puis, c’est bientôt Noël : ce sera mon cadeau.

Il se réveilla deux heures plus tard. Servaz mit une seconde à reconnaître le lit d’hôpital, la chambre blanche, la grande fenêtre avec les stores bleus. Quand il eut compris où il se trouvait, il chercha des yeux ses affaires, les découvrit en vrac dans un sac plastique transparent posé sur une chaise, sauta du lit et entreprit de se rhabiller le plus rapidement possible. Trois minutes plus tard, il émergeait à l’air libre et sortait son téléphone.

— Allô ?

— C’est Martin. L’auberge est ouverte, ce soir ?

À l’autre bout du fil, le vieil homme rit.

— Tu as bien fait d’appeler. J’allais me préparer à dîner.

— J’aurai aussi quelques questions à te poser.

— Et moi qui croyais que tu m’appelais uniquement pour ma cuisine. Quelle déception ! Tu as trouvé quelque chose ?

— Je t’expliquerai.

— Très bien, à tout à l’heure.

La nuit était tombée mais la rue devant le lycée était bien éclairée. Assis dans la voiture banalisée garée dix mètres plus loin, Espérandieu vit Margot Servaz émerger de l’établissement. Il faillit ne pas la reconnaître : les cheveux noirs avaient disparu au profit d’un blond Scandinave. Elle avait deux petites couettes sur les côtés qui lui donnaient l’air d’une caricature de Mädchen. Et un curieux bonnet sur la tête.

Lorsqu’elle se retourna, il vit aussi, même à cette distance, qu’elle avait un nouveau tatouage sur la nuque, entre les couettes. Un énorme tatouage polychrome. Vincent pensa à sa fille. Comment réagirait-il si Mégan se livrait plus tard à ce genre de modifications corporelles ? S’assurant que l’appareil photo était bien en place sur le siège passager, il mit le contact. Comme la veille, Margot papota un moment sur le trottoir avec ses petits camarades et se roula une cigarette. Puis le chevalier servant au scooter refit son apparition.

Espérandieu soupira. Au moins, cette fois, s’il les perdait de vue, il saurait où les retrouver. Il n’aurait pas à effectuer les mêmes manœuvres hasardeuses que la veille. Il déboîta et se lança à leurs trousses. Sur le scooter, le pilote se livrait à ses acrobaties habituelles. Dans son iPhone, les Gutter Twins chantaient : « Oh Père, je ne peux pas croire que tu t’en vas. » Au feu suivant, Espérandieu ralentit et s’immobilisa. La voiture qui le précédait était à l’arrêt, le scooter se trouvait quatre voitures plus loin. Espérandieu savait déjà qu’ils allaient continuer tout droit au carrefour ; il se détendit.

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