Bernard Minier - Glacé

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Glacé: краткое содержание, описание и аннотация

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Prix du meilleur roman francophone au Festival Polar de Cognac 2011
Prix de l’Embouchure 2012 Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d’un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée.
Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d’altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ?
Une atmosphère oppressante, une intrigue tendue à l’extrême, une plongée implacable dans nos peurs les plus secrètes, ce premier roman est une révélation !

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— Je ne suis pas contre. Il nous faut retrouver et interroger tous les enfants qui sont passés par la colonie et qui sont aujourd’hui devenus des adultes. Et tous les parents encore en vie. Une fois qu’on aura réussi à en établir la liste. Un vrai travail de fourmi. Il faut du temps et des moyens. Mais du temps, nous n’en avons pas. Il faut avancer vite. Donc, restent les moyens. Ce travail peut être effectué par du personnel supplémentaire.

— Très bien, dit d’Humières. Je crois savoir que la PJ de Toulouse croule déjà sous les enquêtes, je vais donc faire appel à la gendarmerie, dit-elle en regardant Ziegler et Maillard. Quoi d’autre ?

— Les sangles qui ont servi à pendre Grimm sous le pont, dit Ziegler. L’usine qui les fabrique m’a contactée. Elles ont été vendues par un magasin de Tarbes… il y a plusieurs mois.

— Autrement dit, pas de bandes vidéo à espérer, dit d’Humières. Ils en vendent beaucoup ?

— C’est une grande surface spécialisée dans le matériel sportif. Les caissières voient passer des dizaines de clients chaque jour, surtout le week-end. Rien à attendre de ce côté.

— D’accord. Quoi d’autre ?

— La société qui s’occupe de la sécurité de l’Institut, poursuivit la gendarme, elle nous a fourni la liste de son personnel là-bas. J’ai commencé à l’éplucher : pour l’instant, rien à signaler.

— L’autopsie de Perrault a lieu cet après-midi, dit d’Humières. Qui s’en charge ?

Servaz leva la main.

— Ensuite, j’irai voir Xavier à l’Institut, ajouta-t-il. Il nous faut la liste exacte de tous ceux qui sont en contact avec Hirtmann. Et il faut appeler la mairie de Saint-Martin. Voir s’ils peuvent nous procurer la liste de tous les enfants qui sont passés par la colonie. Apparemment, la Colonie des Isards dépendait d’eux financièrement et administrativement. Il faut creuser en priorité ces deux aspects : l’Institut et la colonie. Cherchons s’il y a un lien entre les deux.

— Quel genre de lien ? demanda Confiant.

— Imaginez qu’on découvre qu’un des jeunes de la colonie, une des victimes, est devenu un membre du personnel de l’Institut.

Cathy d’Humières le fixa intensément.

— C’est une hypothèse intéressante, dit-elle.

— Je me charge de contacter la mairie, lança Ziegler.

Servaz lui jeta un regard surpris. Elle avait élevé la voix. Ce n’était pas dans ses habitudes. Il hocha la tête.

— Très bien. Mais la priorité, c’est de retrouver Chaperon là où il se cache. Il faut interroger son ex : elle sait peut-être quelque chose. Fouiller ses papiers. Il y a peut-être dedans des factures, des quittances de loyer, quelque chose qui nous mènera à sa cachette. Tu avais rendez-vous avec l’ex-M me Chaperon ce matin, va à ton rendez-vous. Ensuite, tu iras à la mairie.

— Bien. Quoi d’autre ? dit d’Humières.

— Le profil psychologique, dit Propp. J’avais commencé à dresser un portrait assez précis qui tenait compte des éléments trouvés sur les scènes de crime : la pendaison, les bottes, la nudité de Grimm, etc. Mais ce que raconte ce journal modifie radicalement mes hypothèses. Il va falloir que je revoie ma copie.

— Combien de temps vous faut-il ?

— Nous avons à présent suffisamment d’éléments pour avancer vite. Je vous remettrai mes conclusions dès lundi.

Dès lundi ? En espérant que les tueurs ne travaillent pas le week-end, eux, répliqua d’Humières assez sèchement.

Le sarcasme fit monter le rouge aux joues du psy.

— Une dernière chose : c’est du beau travail, Martin. Je n’ai jamais douté que j’avais fait le bon choix en vous désignant.

Ce disant, elle déplaça son regard du policier vers Confiant — qui préféra regarder ses ongles.

Espérandieu écoutait The Raconteurs chanter Many Shades of Black quand le téléphone sonna. Son attention s’accrut sensiblement en entendant la voix de Marissa, sa correspondante à la brigade financière.

— Tu m’as bien dit que tu voulais savoir s’il s’était passé des choses bizarres récemment autour d’Éric Lombard ?

— En gros oui, confirma-t-il, bien qu’il se souvînt d’avoir formulé les choses différemment.

— J’ai peut-être quelque chose. Je ne sais pas si ça peut t’aider : a priori ça ne présente aucun rapport avec ton histoire. Mais ça a eu lieu récemment et ça a provoqué un certain remue-ménage, semble-t-il.

— Dis toujours.

Elle le lui dit. L’explication prit un certain temps. Espérandieu eut quelque difficulté à comprendre de quoi il retournait : il était plus ou moins question d’une somme de 135 000 dollars reprise dans les livres de comptes de Lombard Média pour un reportage télé commandé à une société de production. Vérification faite auprès de ladite société, aucun reportage ne lui avait été commandé. La ligne comptable cachait à l’évidence un détournement de fonds. Quand Marissa eut terminé, Espérandieu était déçu : il n’était pas sûr d’avoir tout compris et il ne voyait pas en quoi cela pouvait les aider. Il avait cependant pris quelques notes sur son bloc.

— Alors, ça t’aide ou pas ?

— Pas vraiment, répondit-il. Mais merci quand même.

L’humeur qui régnait à l’Institut avait quelque chose d’électrique : Diane avait épié Xavier toute la matinée, scruté ses moindres faits et gestes. Il avait l’air inquiet, tendu, et pour tout dire au bord de l’épuisement. À plusieurs reprises, leurs regards s’étaient croisés. Il savait… Ou plus précisément, il savait qu’elle savait. Mais peut-être se faisait-elle des illusions. Projection, transfert : elle connaissait le sens de ces mots.

Devait-elle prévenir la police ? Toute la matinée, cette question l’avait hantée.

Elle n’était pas convaincue que la police verrait un lien aussi direct qu’elle entre cette commande de médicaments et la mort de ce cheval. Elle avait posé la question à Alex pour savoir si quelqu’un à l’Institut possédait des animaux et celui-ci avait paru surpris avant de répondre par la négative. Elle se souvenait aussi qu’elle avait passé la matinée avec Xavier lors de son arrivée — le matin où le cheval avait été découvert — et qu’il n’avait certainement pas la tête de quelqu’un qui a passé une nuit blanche à décapiter un animal, à le transporter et à le suspendre à deux mille mètres d’altitude par dix degrés en dessous de zéro. Il lui avait paru frais et reposé ce jour-là — et surtout insupportable d’arrogance et de condescendance.

En tout cas, ni épuisé ni stressé…

Elle se demanda avec une angoisse soudaine si elle n’allait pas un peu vite dans ses conclusions, si l’isolement et l’étrange humeur qui régnait dans cet endroit n’étaient pas en train de la rendre parano. En d’autres termes, si elle n’était pas en train de se faire un film. Et si elle n’allait pas se rendre totalement ridicule en contactant la police quand on découvrirait la véritable raison d’être de ces médicaments et qu’elle perdrait définitivement tout crédit auprès de Xavier et du reste du personnel. Sans parler de sa réputation à son retour en Suisse.

Cette perspective la refroidit nettement.

— Ça ne vous intéresse pas ce que je vous raconte ?

Diane revint au présent. Le patient assis en face d’elle la regardait sévèrement. Encore aujourd’hui, il avait de grandes mains calleuses de travailleur. Un ancien ouvrier qui avait attaqué son patron avec un tournevis après un licenciement abusif. En lisant son dossier, Diane était persuadée que quelques semaines en hôpital psychiatrique auraient suffi à ce malheureux. Mais il était tombé entre les mains d’un psychiatre zélé. Il en avait pris pour dix ans. On lui avait en outre imposé des doses massives et prolongées de psychotropes. À l’arrivée, cet homme probablement atteint d’une simple déprime avait fini complètement fou.

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