• Пожаловаться

Bernard Minier: Le Cercle

Здесь есть возможность читать онлайн «Bernard Minier: Le Cercle» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2012, ISBN: 978-2845635562, издательство: XO Éditions, категория: Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Bernard Minier Le Cercle
  • Название:
    Le Cercle
  • Автор:
  • Издательство:
    XO Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2012
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2845635562
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
  • Избранное:
    Добавить книгу в избранное
  • Ваша оценка:
    • 80
    • 1
    • 2
    • 3
    • 4
    • 5

Le Cercle: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Cercle»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac 2013 Biographie de l'auteur Un coup de fil surgi du passé, un e-mail énigmatique, qui signe peut-être le retour du plus retors des serial-killers, précipitent le commandant Martin Servaz dans une enquête dangereuse, la plus personnelle de sa vie. Un professeur de civilisation antique assassiné, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux… Pourquoi la mort s’acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest, et son cercle d’étudiants réunissant l’élite de la région ? Confronté à un univers terrifiant de perversité, Servaz va rouvrir d’anciennes et terribles blessures et faire l’apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens. Après le succès de , déjà traduit dans de nombreux pays, Bernard Minier, le maître des atmosphères sombres et oppressantes, nous entraîne dans une nouvelle intrigue à couper le souffle, qui renouvelle les lois du genre. BERNARD MINIER est né à Béziers et a grandi dans le Sud-Ouest. Après , prix du meilleur roman francophone du festival 2011 de Cognac, est deuxième roman.

Bernard Minier: другие книги автора


Кто написал Le Cercle? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Le Cercle — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Cercle», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Qui dirige les opérations ? demanda Servaz.

— Le capitaine Bécker.

— Il est à l’intérieur ?

— Oui, mais je ne sais pas si…

Servaz contourna le pandore sans attendre la suite.

— MARTIN !

Il tourna la tête vers la gauche. Une Peugeot 307 était garée un peu plus loin, dans la ruelle. Côté conducteur, derrière la portière ouverte, se tenait quelqu’un qu’il avait cru jusqu’à cette nuit ne jamais revoir.

L’eau qui dégringolait, les phares et les gyrophares qui les aveuglaient, les visages sous les coupe-vent, tout était flou. Mais il aurait néanmoins reconnu sa silhouette entre mille. Elle portait un imperméable au col relevé et, en un clin d’œil, ses cheveux blonds et bouclés, séparés par une raie bien nette, et la mèche qui retombait sur le côté gauche de son visage, furent trempés. C’était bien elle. Elle se tenait droite, une main sur la portière, le menton redressé, comme dans son souvenir. Son visage était ravagé par la peur et la douleur, mais elle n’avait pas renoncé à sa fierté.

C’était ce qu’il avait aimé, à une époque, cette fierté. Avant qu’elle ne devienne une muraille entre eux.

— Bonjour, Marianne, dit-il.

Elle lâcha la portière, la contourna et se précipita vers lui. L’instant d’après, elle était dans ses bras. Il sentit une mini-onde sismique le traverser, les sanglots qui la secouaient. Il referma ses bras autour d’elle, sans l’étreindre. Un geste plus protocolaire qu’intime. Combien d’années ? Dix-neuf ? Vingt ? Elle l’avait rejeté hors de sa vie, elle était partie avec un autre et elle avait trouvé le moyen de faire retomber la faute sur lui. Il l'avait aimée, oh oui… Peut-être plus qu’aucune autre femme avant et après elle… Mais cela s’était passé dans un autre siècle, il y avait si longtemps…

Elle s’écarta un peu et elle le regarda, ses longs cheveux mouillés caressant sa joue au passage. De nouveau, il sentit comme un mini-séisme passer à travers lui, magnitude 4 sur l’échelle de Servaz. Ses yeux si proches : deux lacs verts et scintillants. Il lut en eux une multitude d’émotions contradictoires. Parmi elles, il y avait la douleur. Le chagrin. Le doute. La peur. Mais aussi la reconnaissance et l’espoir. Un minuscule, un timide espoir… Celui qu’elle plaçait en lui. Il regarda ailleurs pour calmer les battements de son cœur. Dix-neuf années et elle était presque inchangée, hormis les fines rides au coin des yeux et de la bouche.

Il se remémora ses paroles au téléphone : « Il est arrivé quelque chose de terrible… » Sur le moment, il avait cru qu’elle parlait d’elle, de quelque chose qu’elle aurait fait — avant de comprendre qu’il s’agissait de son fils : « Hugo… Il a trouvé une femme morte chez elle… Tout l’accuse, Martin… On va dire que c’est lui… » Elle parlait d’une voix si hachée par les sanglots, la gorge tellement nouée, qu’il n’avait pas compris la moitié de ce qu’elle disait.

« Que s’est-il passé ?

— Il vient de m’appeler… Il a été drogué… Il s’est réveillé dans la maison de cette femme et elle était… morte… »

C’était absurde, ce qu’elle lui racontait, ça n’avait pas de sens. Il s’était demandé si elle avait bu ou pris quelque chose.

« Marianne, je ne comprends rien. De qui est-ce que tu parles ? Qui est cette femme ?

Une prof. À Marsac. Une de ses professeurs. »

Marsac… Là où étudiait Margot. Même au téléphone, il avait eu du mal à dissimuler son trouble… Puis il s’était dit qu’entre l’université, le lycée et le collège, il devait bien y avoir une centaine de professeurs à Marsac. Combien de chances pour que cette femme ait précisément eu Margot pour élève ?

« Ils vont l’accuser, Martin… Il est innocent. Hugo est incapable de faire une chose pareille… Je t’en prie, tu dois nous aider… »

— Merci d’être venu, lui déclara-t-elle. Je…

Il la stoppa d’un geste.

— Pas maintenant… Rentre chez toi. Je te contacterai.

Elle posa sur lui un regard aux abois. Sans attendre de réponse, il tourna les talons et se dirigea vers la maison.

— Capitaine Bécker ?

— Oui.

Il brandit sa carte pour la deuxième fois, bien qu’il fût difficile de distinguer quoi que ce soit à l’intérieur de la maison.

— Commandant Servaz. SRPJ de Toulouse. Voici le lieutenant Espérandieu.

— Qui vous a prévenus ? demanda Bécker d’emblée.

La petite cinquantaine, trapu, il avait l’air d’un homme qui dort mal, à en croire les valises sous ses yeux. Il avait aussi l’air très secoué par ce qu’il avait vu. Et d’une humeur de chien. Encore un qu’on a arraché à son football.

— Un témoin, éluda-t-il. Et vous, qui vous a prévenus ?

Bécker renifla, comme s’il rechignait à partager ses informations avec des inconnus.

— Un voisin. Oliver Winshaw. Un Anglais… Il habite là, de l’autre côté de la rue.

Il désignait un point à travers le mur.

— Qu’est-ce qu’il a vu ?

— La fenêtre de son bureau plonge sur le jardin. Il a vu un jeune homme assis au bord de la piscine et un tas de poupées flotter dans le bassin. Il a trouvé ça bizarre, alors il nous a appelés.

— Des poupées ?

— Oui. Vous verrez ça par vous-mêmes.

Ils se tenaient dans le salon de la maison, elle était plongée dans l’obscurité, comme toutes les maisons de Marsac visiblement. La porte de la rue était ouverte et le seul éclairage de la pièce provenait des phares des véhicules garés dehors, étirant leurs doubles noirs sur les murs. Dans la pénombre, Servaz devina une cuisine américaine, une table ronde sur le verre de laquelle dansait une guirlande de lueurs, quatre chaises en fer forgé, un vaisselier et, derrière un pilier, un escalier qui partait vers les étages. L’air humide circulait par les portes-fenêtres grandes ouvertes sur le jardin, Servaz se dit que quelqu’un avait dû les bloquer pour éviter qu’elles ne claquent. Il entendait le crépitement de la pluie dehors, et le bruissement des feuillages malmenés par le vent.

Un gendarme passa près d’eux ; le faisceau de sa lampe découpa un instant leurs silhouettes.

— On est en train d’installer un groupe électrogène, dit Bécker.

— Où est le gosse ? demanda Servaz.

— Dans le fourgon. Sous bonne garde. On va le ramener à la gendarmerie.

— Et la victime ?

Le gendarme pointa le doigt vers le plafond.

— Là-haut. Sous les combles. Dans la salle de bains.

À sa voix, Servaz devina qu’il était encore en état de choc.

— Elle habitait seule ?

— Oui.

À en juger par ce qu’il avait vu depuis la rue, la maison était grande : quatre niveaux, si on comptait les combles et le rez-de-chaussée — même si chaque niveau ne faisait pas plus de cinquante mètres carrés.

— Une prof, c’est ça ?

— Claire Diemar. Trente-deux ans. Elle était prof de je ne sais quoi à Marsac.

Servaz croisa le regard du capitaine dans la pénombre.

— Le gamin était un de ses élèves.

— Quoi ?

Le tonnerre avait couvert les paroles du gendarme.

— Je disais que le gosse étudiait dans une de ses classes.

— Oui, je suis au courant.

Servaz fixait Bécker dans le noir, chacun d’eux plongé dans ses pensées.

— Je suppose que vous avez plus l’habitude que moi, dit finalement le gendarme. Mais quand même, je vous avertis : ça n’est pas joli, joli… Je n’avais encore jamais vu quelque chose d’aussi… dégueulasse.

Excusez-moi, dit une voix surgissant de l’escalier.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Cercle»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Cercle» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Karine Giébel: D'ombre et de silence
D'ombre et de silence
Karine Giébel
Bernard Minier: Glacé
Glacé
Bernard Minier
Bernard Minier: Nuit
Nuit
Bernard Minier
Bernard Minier: Sœurs
Sœurs
Bernard Minier
Отзывы о книге «Le Cercle»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Cercle» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.