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Bernard Minier: Le Cercle

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Bernard Minier Le Cercle
  • Название:
    Le Cercle
  • Автор:
  • Издательство:
    XO Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2012
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2845635562
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
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Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac 2013 Biographie de l'auteur Un coup de fil surgi du passé, un e-mail énigmatique, qui signe peut-être le retour du plus retors des serial-killers, précipitent le commandant Martin Servaz dans une enquête dangereuse, la plus personnelle de sa vie. Un professeur de civilisation antique assassiné, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux… Pourquoi la mort s’acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest, et son cercle d’étudiants réunissant l’élite de la région ? Confronté à un univers terrifiant de perversité, Servaz va rouvrir d’anciennes et terribles blessures et faire l’apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens. Après le succès de , déjà traduit dans de nombreux pays, Bernard Minier, le maître des atmosphères sombres et oppressantes, nous entraîne dans une nouvelle intrigue à couper le souffle, qui renouvelle les lois du genre. BERNARD MINIER est né à Béziers et a grandi dans le Sud-Ouest. Après , prix du meilleur roman francophone du festival 2011 de Cognac, est deuxième roman.

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Je devrais appeler les gendarmes, songea-t-il. Mais pour leur dire quoi ? Que des poupées flottent dans une piscine ? Une autre pensée le frappa. Ce n’était pas normal… Toute la maison éclairée, personne en vue et ces poupées… Où était donc passée la maîtresse de maison ?

Oliver Winshaw tourna la poignée de la crémone et ouvrit la fenêtre. Aussitôt, une vague d’humidité entra dans la pièce. La pluie lui cinglant la figure, il cligna les yeux en fixant l’étrange assemblée formée par les faces de plastique aux regards fixes.

À présent, il distinguait parfaitement la musique. Il l’avait déjà entendue, même si ça n’était pas du Mozart, son musicien préféré.

Bon sang, à quoi rimait tout ce cirque ?

Un éclair cisailla la nuit, suivi du craquement assourdissant de la foudre. Le bruit fit trembler les vitres. Comme un coup de projecteur brutal, l’éclair lui révéla qu’il y avait quelqu’un. Assis au bord du bassin, les jambes de son pantalon trempant dans l’eau, il était d’abord passé inaperçu, car l’ombre du grand arbre au centre du jardin l’engloutissait. Un jeune homme… Incliné sur la marée flottante des poupées, il les contemplait. Bien qu’il fût à une quinzaine de mètres, Oliver devina son regard perdu, hagard, et sa bouche ouverte.

La poitrine d’Oliver Winshaw n’était plus qu’une chambre d’écho où son cœur cognait tel un percussionniste endiablé. Que se passait-il ici ? Il se précipita vers le téléphone et arracha le combiné à son support.

2.

Raymond

— Anelka est une brêle, dit Pujol.

Vincent Espérandieu regarda son collègue en se demandant si son jugement était motivé par les piètres performances de l’attaquant ou par ses origines et le fait qu’il venait d’une cité de la région parisienne. Pujol n’aimait guère les cités, encore moins leurs habitants.

Toutefois, Espérandieu devait bien reconnaître que, pour une fois, Pujol avait raison : Anelka était nul. Zéro. Nase. Comme tout le reste de l’équipe, d’ailleurs. Un crève-cœur, ce premier match. Seul Martin semblait s’en foutre. Espérandieu tourna son regard vers lui et sourit : il était sûr que son patron ignorait jusqu’au nom du sélectionneur que la France entière conspuait et injuriait copieusement depuis des mois.

— Domenech est un putain de tocard, dit Pujol à ce moment-là, comme si son cerveau avait capté la pensée de Vincent. Si on est arrivés en finale en 2006, c’est parce que Zidane et les autres avaient pris les rênes de l’équipe.

Personne ne contestant ce fait, le flic se faufila dans la foule pour aller chercher d’autres bières. Le bar était bondé. 11 juin 2010. Jour d’ouverture et premiers matches de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud. Dont celui qui passait sur l’écran en ce moment même : Uruguay-France, 0–0 à la mi-temps. Vincent observa une nouvelle fois son patron. Il gardait son regard fixé sur l’écran. Vide.

En vérité, le commandant Martin Servaz ne regardait pas le match, II faisait juste semblant — et son adjoint le savait.

Non seulement Servaz ne regardait pas le match, mais il se demandait ce qu’il fichait là.

Il avait voulu faire plaisir à son groupe d’enquête en l’accompagnant. Cela faisait des semaines que la Coupe du monde de football accaparait presque toutes les conversations à la Division des Affaires criminelles. La forme des joueurs, les matches amicaux calamiteux, dont une défaite humiliante contre la Chine, les choix du sélectionneur, l’hôtel trop cher : Servaz en venait à se demander si une troisième guerre mondiale les aurait préoccupés davantage. Probablement pas. Il espéra que les truands faisaient de même, et que les statistiques de la criminalité baissaient d’elles-mêmes sans que personne ait besoin d’intervenir.

Il attrapa le verre de bière fraîche que Pujol venait de déposer devant lui et le porta à ses lèvres. Sur l’écran, le match avait repris. Les petits hommes en bleu s’agitaient avec la même énergie stérile que précédemment ; ils couraient d’un bout à l’autre du terrain sans que Servaz trouvât à ces déplacements la moindre logique. Quant aux attaquants, il n’était pas un spécialiste, mais ils lui semblaient singulièrement maladroits. Il avait lu quelque part que les frais de déplacement et d’hébergement de cette équipe allaient coûter plus d’un million d’euros à la Fédération française de football, il aurait été curieux de savoir d’où elle tirait ses revenus et s’il allait lui-même devoir mettre la main à la poche. Mais cette question semblait moins préoccuper ses voisins, pourtant contribuables sourcilleux d’ordinaire, que l’absence chronique de résultats. Servaz tenta néanmoins de s’intéresser à ce qui se passait sur l’écran. Mais un bourdonnement désagréable montait en permanence du poste, comme celui d’un essaim géant. On lui avait expliqué que c’était le bruit produit par les milliers de trompettes des spectateurs sud-africains présents dans le stade. Il se demanda comment ils pouvaient produire et surtout supporter un tel vacarme : même d’ici, atténué par les micros et les filtres de la technique, le son était particulièrement exaspérant.

Tout à coup, les lumières du bar vacillèrent et des exclamations fusèrent de toutes parts quand l’image à l’écran se contracta et disparut pour réapparaître aussitôt. L’orage… Il tournoyait sur Toulouse comme un vol de corbeaux. Servaz eut un demi-sourire en imaginant tout le monde plongé dans le noir et privé de match.

Sans qu’il y prît garde, sa pensée distraite dériva vers une zone familière mais dangereuse. Cela faisait dix-huit mois à présent que Julian Hirtmann n’avait plus donné signe de vie… Dix-huit mois, mais il ne se passait pas un jour sans que le flic pensât à lui. Le Suisse s’était évadé de l’institut Wargnier au cours de l’hiver 2008–2009, quelques jours seulement après que Servaz lui eut rendu visite dans sa cellule. Au cours de cette rencontre, il avait découvert avec stupéfaction que l’ancien procureur de Genève et lui avaient une passion commune : la musique de Mahler. Et puis, il y avait eu l’évasion pour l’un — et l’avalanche pour l’autre.

Dix-huit mois, songea-t-il. Cinq cent quarante jours et autant de nuits au cours desquelles il avait fait un nombre incalculable de fois le même cauchemar. L’avalanche… Il était enseveli dans un cercueil de neige et de glace, et l’air commençait sérieusement à lui manquer tandis que le froid engourdissait de plus en plus ses membres, lorsque enfin une sonde le touchait et que quelqu’un déblayait furieusement la neige au-dessus de lui. Une lumière aveuglante sur sa figure, une goulée d’air frais qu’il aspirait à grands traits, la bouche ouverte, et un visage qui s’encadrait dans l’ouverture. Celui de Hirtmann… Le Suisse éclatait de rire, disait : « adieu, Martin » — et rebouchait le trou…

Hormis quelques variantes, le rêve s’achevait toujours peu ou prou de la même façon.

En réalité, il avait survécu à l’avalanche. Mais, dans ses cauchemars, il mourait. Et, d’une certaine façon, une partie de lui était morte là-haut, cette nuit-là.

Que faisait Hirtmann en cet instant précis ? Où était-il ? Servaz revit en frissonnant le paysage de neige d’une majesté inimaginable… les sommets vertigineux protégeant une vallée perdue… le bâtiment aux murailles épaisses… les verrous qui claquent au fond des couloirs déserts… Et puis, la porte derrière laquelle s’élevait la musique familière : Gustav Mahler, le compositeur favori de Servaz — mais aussi de Julian Hirtmann.

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