Bernard Minier - N'éteins pas la lumière

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N'éteins pas la lumière: краткое содержание, описание и аннотация

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« Tu l’as laissée mourir… »
Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l’homme qui l’interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire… Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu’un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption.
Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d’une chambre d’hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s’est donné la mort un an plus tôt. Quelqu’un veut le voir reprendre du service… ce qu’il va faire, à l’insu de sa hiérarchie et de ses collègues.
Et si nos proches n’étaient pas ce que nous croyons  ? Et si dans l’obscurité certains secrets refusaient de mourir  ? Non, n’éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire… Après les grands succès de
et du
, Bernard Minier revient avec un thriller sur la manipulation et l’emprise, en explorant nos cauchemars les plus intimes, nos phobies et nos obsessions…

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— Quoi ? Qu’est-ce que vous avez dit ? (Elle le vit se redresser, devenir écarlate.) Je pourrais vous poursuivre pour outrage et rébell…

— Raccompagnez-moi, l’interrompit-elle. Nous n’avons plus rien à nous dire.

— Comme vous voudrez.

8.

Mélodrame

Servaz franchit les portes blasonnées du Grand Hôtel Thomas Wilson à 13 heures. Il traversa le hall en direction de la réception, passant d’un tapis à l’autre — du cuir, des boiseries, des boiseries, du cuir… — , et déposa la clé électronique sur le comptoir. Puis il sortit son écusson.

— C’est une clé électronique provenant de chez vous.

Pas vraiment une question. La jeune réceptionniste examina à la fois la clé et son propriétaire. Il nota le décolleté de son chemisier blanc et la dentelle du soutien-gorge. Puis elle consulta l’ordinateur devant elle.

— Oui. Mais cette clé a dû être désactivée, je vois que la chambre 117 a été occupée ce matin. Où l’avez-vous trouvée ?

— Elles disparaissent souvent ?

Une grimace et une moue.

— Ça arrive. Elles sont perdues, volées. Ou bien le client oublie de rendre sa clé avant de prendre son avion pour la Chine.

— La chambre 117, elle est réservée aujourd’hui ?

De nouveau, elle consulta son écran.

— Oui.

— À quel nom ?

— Je ne sais pas si je peux…

— Servaz, c’est bien ça ?

Elle hocha la tête. Fort jolie, au demeurant.

— Quand a été effectuée la réservation ?

— Il y a trois jours. Sur le site Internet de l’hôtel.

Il la regarda comme un junkie regarde un dealer.

— Vous avez une adresse e-mail ? Un numéro de carte bancaire ?

— Les deux. Et aussi un numéro de téléphone.

— Vous pouvez me faire une impression ? Là, tout de suite ?

— Euh… je devrais peut-être en parler au directeur avant.

Il la regarda décrocher son téléphone et ils attendirent. Le directeur de l’hôtel apparut deux minutes plus tard. Grand, des lunettes rondes dont les verres reflétaient les lampes du hall. Il se teignait les cheveux — une couleur bizarre, entre le châtain et l’auburn —, sauf les tempes, qui grisonnaient. Il serra cérémonieusement la main du policier.

— De quoi s’agit-il ?

Servaz réfléchit. Il était en congé maladie. Il n’avait aucun droit d’être ici et de poser des questions. Et encore moins de commission rogatoire.

— D’une enquête de police judiciaire, mentit-il. Usurpation d’identité. Quelqu’un a réservé une chambre dans cet hôtel au nom d’une autre personne sans l’en informer. Et commis plusieurs actes délictueux en son nom et avec sa carte… J’ai demandé à votre employée de me faire une copie de la réservation.

— Mmm. Je vois. Pas de problème. Nous allons vous donner ça…

Il se tourna vers l’employée.

— Marjorie…

Marjorie mit en route la petite imprimante sous le comptoir, se pencha pour récupérer la feuille et la leur tendit. Le directeur y jeta un bref coup d’œil avant de la présenter à Servaz. Non sans un imperceptible froncement de sourcils que ce dernier enregistra…

— Euh… voilà.

— Merci. Cette chambre 117, dit soudain Servaz, elle a quelque chose de particulier ?

La jeune réceptionniste et le directeur échangèrent un regard. Cet échange muet déclencha son alarme intérieure.

— Eh bien, c’est-à-dire, commença le directeur après s’être éclairci la voix, il s’est… hum… effectivement passé quelque chose dans cette chambre il y a un an…

Il se passa une main sur le visage, puis sur sa permanente.

Une femme s’y est suicidée

Sa voix était bizarrement montée dans les aigus. Un trémolo enrhumé. Suivi d’un murmure semblable à un bruissement de feuilles :

— C’était horrible… effroyable… Elle s’est… elle s’est… enfin, disons qu’elle a d’abord… hum… hum, brisé tous les miroirs de la salle de bains… et de la chambre… Et puis… et puis, elle s’est ouvert les veines et elle a… hum… hum — essayé en vain d’… de se… (sa voix se fit si fluette que Servaz dut tendre l’oreille) de s’ouvrir l’abdomen avec un morceau de miroir puis, comme ça ne venait pas assez vite, elle s’est égorgée .

Il regarda autour de lui pour s’assurer que les hommes d’affaires assis dans les fauteuils un peu plus loin n’avaient pas entendu cette abomination. Servaz avait l’impression que deux grosses veines battaient sous ses tempes. Il revit son rêve : Marianne nue et éventrée dans cette cabane. Un vertige… C’était la peur qui cognait sous la peau de son front : la voix glacée et familière de la terreur.

— Je peux voir la chambre ?

Il eut l’impression que sa propre voix n’était guère plus ferme et assurée. Le directeur hocha la tête. Il tendit une main dans laquelle la réceptionniste déposa une carte plastifiée identique à celle reçue par Servaz.

— Suivez-moi.

Dans l’ascenseur, leurs reflets les guettèrent dans les miroirs comme des clones inquiétants. Servaz distingua un peu d’humidité à la racine des cheveux auburn, sous le plafonnier de la cabine. On n’entendait que la respiration oppressée du directeur. Les portes s’ouvrirent sur un couloir moquetté.

— Il s’agit d’une chambre platinium , dit le directeur en avançant le long du couloir silencieux. Trente deux mètres carrés, lit de 180, écran LCD, 50 chaînes, minibar, coffre-fort, machine à café, peignoir, chaussons, ADSL et Wifi gratuits, baignoire deux places.

Servaz se dit qu’il faisait l’article pour se raccrocher à quelque chose de rassurant, de familier. Il ne devait pas revenir souvent dans la chambre 117. Il devait laisser cela aux femmes de ménage et aux garçons d’étage. Était-ce lui qui avait trouvé le corps ?

— Vous vous souvenez de son nom ?

— Pas le genre de choses qu’on oublie, hélas. Célia Jablonka. Une artiste…

Un nom que Servaz avait déjà entendu. Ou lu. Des bribes de souvenirs. D’articles de journaux, un an plus tôt. Les suicides n’étaient pas du ressort de la PJ mais de la Sécurité publique. Cependant, la façon dont la jeune femme s’était suicidée et son métier avaient fait parler d’elle, à l’époque.

Le directeur s’immobilisa.

Un déclic à l’intérieur de la porte 117 quand il passa la carte magnétique devant la grosse serrure dorée. Dans la chambre régnait la même odeur de parfum floral, de nettoyant et de linge propre que dans tous les hôtels de luxe. Un petit couloir avec un porte-bagages et deux peignoirs blancs pendus à des cintres. La porte de la salle de bains était entrouverte. La chambre … Une tête de lit formée de grands losanges matelassés couleur argent qui montaient jusqu’au plafond, des oreillers rouge vif, plancher en stratifié gris, murs ébène, les petites lampes chromées trouaient la pénombre.

Très kitch…

… l’impression d’être à l’intérieur d’une boîte de chocolats avec une double couche de pralinés séparée par du papier argenté.

Le silence. Hormis la respiration oppressée du directeur dans son dos. Le double vitrage étouffait les bruits en provenance de la place circulaire en contrebas, les murs étaient épais — en proportion sans doute du prix des chambres. Servaz regarda la danse blanche des flocons à travers les stores, entre les rideaux sombres. Il n’avait jamais vu autant de neige tomber sur Toulouse.

— Montrez-moi. Quels miroirs elle a brisés. Comment on l’a trouvée. Comment elle s’y est prise. Qu’est-ce qu’elle a fait…

La respiration sifflante du directeur.

— Oui.

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