Bernard Minier - Nuit

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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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— Comment on sait que c’est lui ?

— Il n’y a pas le moindre doute : la directrice a reconnu sa photo, et il portait le nom de ce policier qui semble obséder Hirtmann.

— Quoi ? Je ne comprends pas.

Ça ne m’étonne pas, pensa l’Empereur.

— L’important, c’est qu’on se rapproche, dit Zehetmayer en s’efforçant de garder son calme. On n’a jamais été aussi proches, en vérité. C’est une chance unique. Il est probable qu’Hirtmann rendra visite à l’enfant dès qu’il le pourra. Si nous retrouvons sa trace, nous saurons où, tôt ou tard, le Suisse apparaîtra. Cette fois, il faut mettre le paquet. Cet enfant, c’est un cadeau du ciel.

22.

Portrait-robot

— Vous avez vu son visage ?

Emmanuelle Vengud fronça les sourcils. Morel la vit fouiller dans sa mémoire.

— Il portait une capuche comme… comme l’autre , répondit-elle après un temps de réflexion. Et il faisait sombre. Je n’ai pas vu grand-chose. Mais je l’ai aperçu, oui, dans l’ombre de sa capuche… Vous comprenez, il était très proche et…

— Quel âge vous lui donneriez ?

De nouveau, elle hésita.

— Dans les quarante-cinquante, je dirais… Pas un jeune, en tout cas.

— Blond, brun ?

— Il portait une…

— … capuche, oui, je sais, dit-il d’un ton compréhensif mais néanmoins impatient. Vous ne connaissez rien aux armes ?

— Non. Rien du tout.

Il soupira et pianota quelque chose sur son clavier.

— Attendez, dit-elle.

Morel releva les yeux.

— J’ai cru voir quelque chose…

Le ton de la voix le mit aussitôt en alerte. Il fit pivoter son siège et acquiesça discrètement pour ne pas la distraire de ses pensées.

— En rapport avec l’arme, je veux dire.

— Oui ?

— Je crois qu’il portait un étui… Je l’ai aperçu quand il s’est relevé et qu’il s’est penché vers… la victime.

— Un… Un étui ?

Morel eut la sensation d’avoir reçu un coup de poing. Il respira un bon coup, fit craquer les jointures de ses doigts croisés.

— Oui. Là, sur la hanche, ajouta-t-elle en lui montrant l’emplacement.

Cette fois, Morel blêmit.

— Vous êtes sûre ?

Il eut conscience que le ton de sa voix l’avait alertée à son tour.

— Pourquoi, c’est important ?

— Plutôt, oui, répondit-il.

— Oui, j’en suis sûre. Il avait un étui attaché à la ceinture, à cet endroit.

Seigneur !

— Un instant, s’il vous plaît.

Il décrocha son téléphone.

— Mon colonel, dit-il après quelques secondes d’attente, ici le capitaine Morel, il faut que je vous parle, mais pas au téléphone. Le plus vite possible.

Puis il se tourna vers la jeune femme.

— On va essayer d’établir un portrait-robot. Avec capuche, précisa-t-il. Ne vous inquiétez pas, ne vous mettez pas la pression : c’est juste pour faire ressurgir quelques souvenirs enfouis, d’accord ? On ne sait jamais. Peut-être que vous en avez vu plus que vous ne le pensez.

Stehlin était très pâle quand il raccrocha. Il venait d’appeler la gendarmerie de Saint-Martin pour leur demander de mettre Jensen en garde à vue. D’un commun accord, ils avaient finalement décidé que Servaz ferait un rapport : il mentionnerait l’appel de Jensen et sa menace indirecte concernant Margot — mais il nierait si celui-ci prétendait avoir vu Servaz à Saint-Martin. Après tout, il n’y avait pas de témoin. Le seul danger venait du portable de Martin, qui avait dû activer quelques bornes sur son passage, mais Stehlin estimait qu’aucun avocat n’obtiendrait une réquisition sur le seul témoignage de son client.

C’était un risque à courir. Un risque faible. Et si cela arrivait, Stehlin se couvrirait en disant qu’il n’était pas au courant. Servaz avait accepté le deal .

— Qu’est-ce qu’il y a ? demanda ce dernier en voyant la tronche du directeur.

À présent, celui-ci le regardait comme s’il avait en face de lui un étranger. Un mystère. Servaz eut la sensation qu’on lui injectait un liquide froid dans la moelle épinière. De toute évidence, le directeur de la PJ réfléchissait à toute vitesse, mais il ignorait à quoi.

— Qu’est-ce qu’ils ont dit ?

Stehlin parut se réveiller. Il dévisagea tour à tour Servaz, Kirsten, et de nouveau Servaz.

— Jensen est mort. Quelqu’un lui a tiré dessus. Cette nuit. En pleine tête, à bout touchant. Ils pensent que c’est un flic.

MARTIN

23.

Mère Nature, cette chienne sanglante

Par la suite personne ne serait capable d’expliquer comment la nouvelle avait pu fuiter si vite. Est-ce que la fuite venait de la gendarmerie, du parquet ou de la police ? Pourtant, avant la fin de la journée, la rumeur avait fait le tour des services, s’était enrichie d’un certain nombre de variantes avec toutefois un substrat commun : en gros, un flic avait fumé cette petite merde de Jensen alors qu’il s’apprêtait à commettre un nouveau viol.

Comme dans ces BD Marvel ou DC Comics où des justiciers masqués surgissent in extremis de la nuit pour venir à la rescousse des bons citoyens de Gotham ou de NYC.

Dans certaines versions, le viol était consommé, dans d’autres pas. Jensen avait été buté d’une balle dans la tête, ou bien dans le cœur, ou encore — dans une variante des plus audacieuses — le justicier-flingueur lui avait d’abord explosé les couilles. Tout le monde s’accordait pour dire que personne sur cette terre — à part peut-être sa vieille mère — ne pleurerait la mort de cette ordure et qu’elle rendrait sans doute l’air plus respirable et les chemins plus sûrs pour nombre de femmes de la région, néanmoins l’inquiétude grandissait dans les rangs des forces de l’ordre, car le justicier (personne ou presque n’employait le mot « assassin ») était un des leurs et la police des polices allait s’en donner à cœur joie.

Et puis, un autre nom revenait dans toutes les conversations.

Servaz.

Aucun flic de Toulouse n’ignorait ce qui s’était passé sur le toit de ce wagon, ni le coma du chef de groupe après que Jensen lui eut tiré dessus. Et il ne fallut que quelques heures pour que les hypothèses les plus hardies commencent à circuler. Mais personne au sein du SRPJ n’était plus inquiet et plus perturbé que le commissaire divisionnaire Stehlin. Il ne cessait de se repasser cette conversation qu’il avait eue avec Martin lorsque celui-ci était sorti du coma et lui avait fait part de sa conviction que c’était Florian Jensen qui avait tué la femme de Montauban. Cette histoire ridicule de chat blanc auquel il manquait une oreille.

Et puis, il ne lui avait pas échappé non plus que Martin avait changé depuis son coma. Cela n’avait du reste échappé à personne — même si on évitait d’en parler. Du moins devant lui, car il était sûr que, par-derrière, les langues se déliaient. Si vous voulez garder un secret, évitez de le confier à un flic. Quelque chose s’était passé pendant ce coma, quelque chose qui avait fait que l’homme ressorti du CHU de Rangueil n’était pas le même que celui qui y était entré. Se pouvait-il que cet homme fût devenu un assassin ? Stehlin avait du mal à le croire — mais le doute ne le quittait jamais complètement, et le doute est un poison bien plus redoutable que toutes les certitudes, même négatives.

Stehlin savait que jamais le Martin d’avant n’aurait pu commettre un tel acte. Mais celui d’aujourd’hui ?

Il avait lu quelque part qu’armés d’un scanner et d’un ordinateur, des scientifiques avaient pu décoder les signaux cérébraux émis par plusieurs sujets et reconstituer les images du film qu’ils visionnaient, que d’autres savants avaient mis au point une interface cerveau-ordinateur qui permettait de reconstituer de la même façon les mots lus par un sujet. « Notre prochaine étape sera de décoder les mots lorsque les gens les imaginent », avait déclaré l’un de ces chercheurs. On était tout près de pouvoir lire dans les pensées… Un cauchemar absolu : une vie sans secrets, sans possibilité de mentir, de dissimuler. Sans le mensonge ou du moins quelques arrangements avec la vérité, la vie deviendrait vite insoutenable. Mais ce serait un sacré progrès pour la police. Sauf qu’on pourrait bientôt remplacer les enquêteurs par des machines et des techniciens. Ce jour-là, pourtant, Stehlin aurait bien aimé disposer d’une telle technologie.

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