Bernard Minier - Nuit

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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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— Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-il.

Le Suisse ne lui répondit pas. Il le contourna dans l’autre sens, s’approcha de Gustav et caressa ses cheveux blonds. L’espace d’un instant, Servaz éprouva la morsure de la jalousie en voyant le garçon lui sourire avec confiance. Puis Hirtmann leva les yeux vers lui et il sentit un doigt glacé courir le long de son échine : Julian Hirtmann avait peur de quelque chose. Ou de quelqu’un . C’était la première fois que Servaz lisait la peur dans ces yeux-là et ce spectacle le glaça bien plus que s’il l’avait lue dans un autre regard. Car, en cet instant, il comprit que ce n’était pas uniquement à cause de l’issue incertaine de l’opération. Il revit le Suisse se hâter vers la fenêtre et regarder au travers avant de baisser le store.

Quelque chose se passait — là-dehors .

Kirsten se tenait près de l’église catholique. Elle avait la Lada dans l’objectif de ses jumelles. L’arroseur arrosé. Elle voyait la voiture par l’arrière mais elle distinguait nettement le type au volant, ses propres jumelles braquées sur la clinique.

Elle déplaça les siennes vers la nuque du deuxième occupant. Elle avait le Springfield XD calé entre sa ceinture et ses reins, sous la doudoune. Puis elle s’intéressa à la clinique : la fenêtre de Martin. Elle se figea. Julian Hirtmann venait de s’encadrer dans la fenêtre, il regardait dehors. Elle vit Martin debout derrière lui et Gustav dans son lit. Sentit son pouls s’accélérer. La lumière de la chambre formait une flaque jaune sur la neige du parking bleutée par le soir qui descendait.

Puis Hirtmann déroula les stores et la chambre disparut à la vue.

Elle abaissa ses jumelles. Là-bas, le type au volant avait fait de même. Nul doute que c’était cette fenêtre-là qu’il observait.

Kirsten réfléchit à la conduite à tenir.

Il était 16 h 30. Bientôt, on n’y verrait plus grand-chose.

Reger regarda les derniers véhicules de secours s’éloigner sur la Hallstättersee Landesstrasse dans le maelström incendiaire de leurs gyrophares. Quel chaos ! Un cauchemar de métal broyé et de corps mutilés, de vies brisées, de lueurs comme des incendies, de messages crépitant tels des feux de Bengale dans les radios et de hurlements stridents — ceux des scies à désincarcération. À présent que le silence était enfin retombé et qu’il ne restait plus comme souvenirs de cet enfer que quelques taches d’huile et de sang sur le bitume et quelques traînées de gomme, il sentait poindre une migraine carabinée.

Par bonheur, ni le conducteur de la Ford tué sur le coup, ni les trois autres passagers grièvement blessés n’étaient des gens qu’il connaissait. Il allait devoir faire un rapport. Il en avait encore les jambes qui tremblaient. Le chauffeur du poids lourd conduisait trop vite et il avait perdu le contrôle de son camion, lequel avait dérivé comme Sissy Schwarz sur la glace vers la voie de gauche avant de heurter frontalement une Ford qui arrivait en sens inverse en un baiser mortel. La BMW qui la suivait — et qui, avait-il noté, était conduite par un pasteur — s’était ensuite encastrée dans la Ford. Un miracle qu’il n’y eût qu’un seul mort…

Tout à coup, il repensa à ce qu’il faisait ce matin avant l’accident. Il avait tout laissé en plan à la clinique pour foncer ici. Quelle journée, Seigneur. C’était toujours comme ça. Des jours entiers sans rien de bien palpitant à se mettre sous la dent et, tout d’un coup, ça vous tombait dessus comme s’il en pleuvait.

Ses pensées revinrent à la clinique et il fut pris d’un doute affreux. Et si le type en avait profité pour se faire la belle ? De quoi aurait-il l’air auprès de ses collègues français ? C’était un peu la réputation de la police autrichienne qui était en jeu, se dit-il. Il se mit en marche sans même repasser par l’hôtel de police. Sortit son téléphone et appela Andreas, un ancien de la Bundespolizei de Basse-Autriche avec des décennies d’expérience, pour lui expliquer la situation.

— Ce type, c’est qui ? demanda Andreas, perplexe. Qu’est-ce qu’ils lui reprochent ?

Reger dut admettre que le policier français n’avait pas été très clair sur ce point. En revanche, il l’avait été sur le fait que le patient ne devait pas être laissé sans surveillance.

— Tu me rejoins à la clinique, dit-il. On va mettre en place une surveillance devant sa porte et s’assurer qu’il ne quitte pas sa chambre ou, s’il la quitte, que tu le suives à la trace. Et il ne doit en aucun cas quitter la clinique, ajouta-t-il. C’est clair ? Je te fais relever dans quelques heures par Nena.

— Et il ne peut pas filer par la fenêtre ?

— J’ai vérifié : les fenêtres du rez-de-chaussée sont toujours verrouillées.

— Très bien, mais ce flic français : il ne t’a pas dit ce qu’il lui voulait ? insista Andreas.

Il arrivait à Reger de trouver son adjoint agaçant — surtout quand il posait des questions que lui-même aurait dû poser.

— Il m’a dit qu’il m’expliquerait tout ça quand il serait là, que c’est une affaire compliquée.

— Ah. Une affaire compliquée… D’accord. Mais il est en état d’arrestation ou pas ?

Reger soupira et appuya sur le bouton rouge de son téléphone.

— Il est là-bas, dit Espérandieu en raccrochant.

Il était 17 heures. Samira fit pivoter son siège dans sa direction.

— Il a dormi une nuit dans un hôtel, expliqua-t-il. Ensuite, il a fait sa valise et il est parti en compagnie d’un autre homme.

Elle attendit la suite.

— Sauf que le patron de l’hôtel a reconnu cet homme. C’est un type du coin. Il s’appelle Strauch. Et il est infirmier dans une clinique…

— Une clinique, répéta-t-elle pensivement.

Vincent hocha la tête.

— Ce Reger vient d’interroger une personne de la clinique. Martin est arrivé là-bas ce matin.

— Qu’est-ce qu’on fait ?

— Nous rien, répondit-il. Moi, je pose un jour de congé et je file là-bas voir Martin… Et j’ai demandé qu’il soit placé sous surveillance en attendant que j’arrive.

Elle fronça les sourcils.

— Qu’est-ce que tu as l’intention de faire ?

— Le convaincre de revenir ici et de se rendre. Et parler avec lui.

— Après ce qui s’est passé hier, dit Samira en faisant référence à l’incident qui avait rapidement fait le tour de l’hôtel de police de Toulouse et qui était presque devenu l’unique sujet de conversation, tu le crois coupable pour Jensen ?

— Bien sûr que non.

— Et s’il refuse de t’écouter ?

Elle le vit hésiter.

— Je le fais appréhender par la police autrichienne, répondit Vincent à contrecœur.

— Ils vont vouloir une demande officielle…

— Je vais leur dire qu’on la leur fait parvenir, mais qu’en attendant Martin ne doit en aucun cas être laissé sans surveillance.

— Et que se passera-t-il quand ils s’apercevront qu’ils n’ont rien reçu ?

— On verra bien. Entre-temps, je serai là-bas. Et puis, ils ont dû recevoir la notice rouge d’Interpol. Même si ça m’étonnerait qu’ils les regardent tous les jours.

Il était déjà en train de pianoter sur son clavier.

— Merde, dit-il.

— Qu’est-ce qu’il y a ?

— Il n’y a pas de vol Toulouse-Vienne via Bruxelles avant trois jours, même chose pour Toulouse-Salzbourg et Toulouse-Munich.

— Tu pourrais passer par Paris.

— Le temps que j’arrive à Paris, que j’aie ma correspondance et que je fasse le trajet Vienne-Halstatt en voiture de location, autant prendre ma caisse.

— Tu n’y seras pas avant demain, fit-elle remarquer.

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