Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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Malberg, perplexe, essayait de tirer une conclusion de ce qu'il entendait. Il fixait désespérément les lettres imprimées en négatif sur la page de texte.

Il pouvait maintenant reconstruire facilement la première ligne : Frankfurter Hof ; puis la deuxième : Am Kaiserplatz. Le nom de l'hôtel, et son adresse.

Il entendit tout à coup la voix de la réceptionniste qui s'impatientait.

- Allô ? Allô !

La jeune femme raccrocha.

Déçu, Malberg laissa retomber le combiné. Il savait que Marlène avait l'intention de se rendre à Francfort. Il n'y avait donc rien d'étonnant à ce qu'elle ait réservé une chambre d'hôtel pour la durée de son séjour. Encore une impasse. C'était désespérant.

25

Lorsqu'Anicet descendit du taxi devant le numéro 84 de la Luisenstraat, à Anvers, il pleuvait. Tout comme ses voisines, la maison étroite et haute, située entre le Stadhuis et le Veemarkt, possédait quatre étages.

Anicet ne s'était pas annoncé. D'abord, parce qu'Ernest de Coninck n'avait pas le téléphone - du moins, son nom ne figurait pas dans l'annuaire -, et ensuite parce qu'Anicet s'attendait à ce que le faussaire refuse toute visite dès le moment où il aurait compris de quoi il retournait.

La sonnette du numéro 84 ne portait pas de nom ; Anicet sonna une première fois, sans succès. Puis il appuya longuement sur le bouton. Une fenêtre s'ouvrit alors au troisième étage. Un crâne dégarni et un visage osseux prolongé par une longue barbe blanche de père Noël apparurent dans l'encadrement. Anicet se dit qu'il avait déjà vu ce vieillard quelque part.

- Monsieur de Coninck ? lança-t-il, la tête levée vers la fenêtre.

- Il n'y a personne de ce nom ici, rétorqua sèchement le vieillard qui referma violemment la fenêtre.

Anicet essuya les gouttes de pluie qui ruisselaient sur son visage. Il entendit alors une voix de femme qui provenait du premier étage de la maison d'en face.

- Vous devez demander le Maître ou, mieux encore, Leonardo. Il ne répond jamais quand on l'appelle de Coninck... C'est un original, vous savez !

Avant même qu'Anicet ait pu poser une question, le visage de la vieille femme disparaissait derrière un rideau.

Bizarre, pensa-t-il. Mais, désireux de parvenir à ses fins, il sonna une troisième fois, avec insistance.

Lorsque le crâne réapparut dans l'entrebâillement de la fenêtre, Anicet cria :

- Maître Leonardo, un mot seulement. J'aimerais vous parler, vous parler de votre métier.

Dans la seconde qui suivit, un objet métallique tomba à toute vitesse sur Anicet, qui fit un bond sur le côté et réussit à l'éviter de justesse. Une clef d'environ une dizaine de centimètres qui se balançait au bout d'une longue ficelle.

Contrairement à sa première impression, Anicet comprit qu'il ne fallait pas y voir un projectile destiné à l'agresser, mais une invitation à entrer.

À peine eut-il ouvert la porte que la clé lui fut arrachée des mains. Elle s'éleva dans les airs aussi vite qu'elle en était descendue.

Anicet se retrouva dans une entrée voûtée, chichement éclairée par une ampoule au mur. Il distingua au fond un escalier, aussi raide qu'une échelle de meunier.

En posant le pied sur la première marche, il déclencha des craquements et des grincements qui ne firent qu'amplifier au fur et à mesure qu'il montait.

Arrivé en haut, il se retrouva nez à nez avec un vieillard décharné portant des hauts-de-chausses rouges et un gilet à basques moyenâgeux. Ce n'est qu'en le voyant ainsi qu'Anicet comprit pourquoi il pensait l'avoir déjà vu. Ernest de Coninck ressemblait à s'y méprendre à Léonard de Vinci.

On aurait même pu croire qu'il était le génie de la Renaissance en personne.

- Je vous salue, messire Léonard, dit Anicet, évitant soigneusement d'adopter un ton que le vieillard aurait pu trouver moqueur. Je m'appelle Anicet.

- Vous êtes curé, ce n'est pas à moi qu'on va donner le change ! s'exclama Leonardo hors de lui. Je vous hais tous.

- Je ne suis pas curé, croyez-moi, s'exclama Anicet vivement.

Sous son trench-coat, il portait un costume gris, une cravate verte avec des imprimés. Il se demandait ce qui pouvait amener le vieillard à le prendre pour un curé. Il est vrai que les hommes d'Église ont une physionomie bien spécifique, avec leurs joues légèrement rouges, leur visage bouffi et leur regard artificiellement enflammé.

Après des années d'abstinence, Anicet pensait s'être débarrassé depuis longtemps de ces traits caractéristiques. Mais, de toute évidence, il se trompait.

Pour ne pas s'enfoncer davantage, il décida de s'expliquer :

- Très bien, maître, je vais vous dire la vérité. J'ai été cardinal de la curie, mais cela remonte à fort longtemps.

- C'est bien ce que je disais. Je les reconnais entre mille, marmonna Leonardo, qui ajouta aussitôt : qu'est-ce que vous voulez ?

- Je voulais vous parler du suaire de Jésus de Nazareth.

- Connais pas.

- Messire Leonardo ! Pas la peine de jouer au plus fin avec moi. Nous savons tous les deux de quoi il retourne.

Le vieillard qui, jusqu'alors, s'était tenu à une certaine distance, s'approcha de lui.

Anicet remarqua que sa barbe tremblait et que ses yeux, profondément enfoncés dans les orbites, étincelaient.

- Vous savez qui je suis ? demanda le vieillard d'une voix étranglée.

- Naturellement. Vous êtes Leonardo, l'homme de génie.

Le vieillard sourit tristement en caressant sa barbe ondulée.

Son visage changea d'expression en l'espace de quelques secondes et il demanda, d'une voix sèche :

- Qui êtes-vous ? Qui vous envoie ?

- Comme je viens de le dire, j'étais membre de la curie, j'ai même fait partie des papabile avant d'être la victime d'intrigues au sein du Vatican. J'ai donc jeté du jour au lendemain mon écharpe rouge aux orties et j'ai fondé la confrérie des Fideles Fidei Flagrantes , une communauté d'hommes de génie que la vie a déçus. Chacun des membres de la confrérie est une sommité dans son domaine. Nous sommes aujourd'hui une centaine, installés au château de Layenfels.

Intrigué, Leonardo observait son interlocuteur.

- Quel est votre objectif ?

- Rendre le monde meilleur.

- Quatre mots bien prétentieux.

- Exact. Nous voulons éradiquer la bêtise de cette planète.

Leonardo se rapprocha encore, contraignant Anicet à faire un pas en arrière. L'ex-cardinal pouvait littéralement voir les pensées se bousculer dans la tête du vieillard.

- Et quel rôle joue le suaire de Notre-Seigneur Jésus là-dedans ?

- Un rôle tout à fait décisif. Mais que seul l'original peut jouer !

- Qu'est-ce que cela veut dire ?

Leonardo donnait tout à coup des signes de nervosité. Il tripotait sa barbe entre le pouce et l'index.

- Qu'entendez-vous par là ?

- À la demande de la curie, vous avez fabriqué une copie du suaire de Turin.

- Exact. Et alors ?

- La copie est malheureusement si parfaite qu'on ne peut pas la distinguer de l'original.

- À qui le dites-vous ! Mais qu'est-ce qui vous amène ici ?

- Cela même. Je dois savoir ce qui permet de distinguer la copie de l'original.

Leonardo ricana.

- Vous ne croyez tout de même pas que je vais vous le dire...

Anicet toisa le vieillard avec mépris.

- J'admire votre art, messire Leonardo. Jusqu'à présent, personne n'avait réussi à réaliser une copie parfaite du suaire. Vous êtes le premier, et vous serez sans doute le dernier.

Le vieil homme fut sensible au compliment.

- En voilà au moins un qui sait apprécier mon travail, marmonna-t-il par-devers lui.

- Êtes-vous... commença Anicet avec hésitation. Êtes-vous un autodidacte ? demanda-t-il pour entretenir la conversation.

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