Gérard De Villiers - Dossier Kennedy

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Dossier Kennedy: краткое содержание, описание и аннотация

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— Il y a eu une mauvaise interprétation quelque part. Cela ne se reproduira plus.

A cet instant, Malko se souvint de ce qu’on disait à Washington : lorsque Foster Hillman souriait, c’était toujours dangereux. Il avait une question sur le bout des lèvres.

— A qui avez-vous transmis vos ordres ? Foster Hillman secoua sa cendre.

— Je n’ai rien transmis. Je les ai donnés verbalement à David Wise et William Coby. Dès que j’ai pris ma décision. Il y a deux jours.

— Pourquoi êtes-vous venu ?

— Je devais aller de toute façon à Bonn. Le détour n’est pas important. Il eut une imperceptible hésitation.

— Je tenais à ce qu’aucun malentendu ne se produise. Et j’imaginais votre méfiance.

Il plongea ses yeux gris dans ceux de Malko.

— Est-ce que ma parole vous suffit ?

— Oui.

— Bien. Alors oubliez tout cela. Cette histoire n’a jamais existé. Une chose : la copie dont vous m’avez parlé ?

— Elle est dans ma tête.

— Je vois. Allons à l’Ambassade maintenant. J’ai beaucoup à faire. Il se leva et Malko suivit. Appelé d’un signe discret Krisantem se joignit au petit groupe. L’Américain regarda avec surprise ses sandales, mais ne fit aucun commentaire. Malko avait expliqué le rôle du Turc.

Ils quittèrent le service du Professeur Fellinger sans que personne ne se soit aperçu de quoi que ce soit. Ils n’avaient pas vu une seule infirmière.

La voiture de Foster Hillman était garée en face de l’hôpital, dans Garnisonstrasse. C’était une énorme Cadillac noire hérissée d’antennes. Une pour la T.V., une pour la radio, la troisième pour le radiotéléphone. Les glaces bleutées empêchaient de voir l’intérieur. Foster Hillman s’assit à l’arrière entre Malko et un des gorilles. L’autre prit place à l’avant avec le chauffeur et Krisantem. Malko remarqua que le chauffeur disposait de trois rétroviseurs, permettant de surveiller la gauche et la droite. Prudence. Quant aux vitres, elles étaient si épaisses qu’on aurait dit des hublots de cuirassé. La C.I.A. faisait bien les choses.

Jusqu’à l’Ambassade personne n’ouvrit la bouche. La Cadillac était totalement silencieuse.

Laissant Krisantem avec ses gorilles, Foster Hillman entraîna Malko dans le bureau de William Coby.

Le chef de poste se mit littéralement au garde à vous devant Foster Hillman. Celui-ci déboutonna enfin son manteau gris et apparut dans un costume anthracite que n’aurait pas désapprouvé Malko. Ce dernier tenait à éclaircir un point précis :

— Coby, dit-il, vous avez bien donné l’ordre à Kurt de cesser de me poursuivre avant-hier.

— Certainement.

— Alors, il n’obéit pas aux ordres. Ou il obéit à d’autres. William Coby se décomposait au fur et à mesure que Malko refaisait son récit.

— Il pourra mentir à tout le monde, sauf à moi, conclut celui-ci. Convoquez-le immédiatement.

Il y eut un silence pesant. Puis Foster Hillman dit d’une voix égale :

— Faites ce qu’il vous dit.

Coby se jeta sur le téléphone, heureux de dissiper tout soupçon. Le chef de la C.I.A., fit signe à Malko : il était installé dans le bureau voisin, où un large canapé jaune leur tendait les bras. Malko referma la porte et s’assit près de Foster Hillman. Puisque Kurt avait le téléphone dans son Austin, on le joindrait facilement. A côté de lui, Foster Hillman ressemblait non pas à un super espion, mais à un pasteur anglican. Ce qu’était son père. Il voulut profiter de leur tête-à-tête.

— Que pensez-vous de ce dossier, Monsieur Hillman, demanda-t-il. En votre âme et conscience, pensez-vous qu’il doive demeurer… confidentiel.

Le patron de la C.I.A. tira sur sa cigarette, le visage fermé. Une indéfinissable expression de lassitude vieillissait ses traits.

— Nous nous sommes posé la question, dit-il. Et nous y avons répondu.

Malko voulait sonder l’âme de cet homme tout-puissant. Il ne se contenta pas de cette plate réponse.

— Le 23 novembre 1963, vous avez perdu un grand homme, fit-il. Ses assassins courent encore. Cela ne vous gêne pas ? L’Américain rougit brusquement. C’était tellement inattendu chez ce personnage compassé, professionnellement blindé contre toute émotion que Malko eut presque honte de sa question. Les yeux très loin, Foster Hillman articula nettement :

— Je vous donne ma parole d’honneur que je donnerais n’importe quoi pour que les assassins de John Kennedy soient punis. Peut-être cela arrivera-t-il un jour. Peut-être aussi serons-nous morts, vous et moi, depuis longtemps. Mais dans la conjoncture actuelle, c’est impossible. Aucun dirigeant responsable ne prendra le risque aux yeux de l’Histoire, d’être celui qui aura porté ce coup à son pays. Moi, pas plus que les autres.

— Je comprends.

Une immense tristesse était tombée entre les deux hommes. Ils ne voulaient pas prononcer certains noms ni certains mots. Mais ils savaient et cela était déjà trop. Foster Hillman rompit le silence pour dire :

— Vous nous avez rendu beaucoup de services, S.A.S. J’espère que vous nous en rendrez d’autres encore. Personne, maintenant, ne discutera plus mes ordres.

Malko n’eut pas le temps de répondre. Un des deux gorilles en imperméable noir ouvrit la porte du couloir.

— Il est là, annonça-t-il.

Foster Hillman se leva lourdement.

— Je vais voir l’Ambassadeur, dit-il. Je vous laisse régler ce problème au mieux. A tout à l’heure.

Il précéda Malko dans le couloir. Les deux gorilles attendaient, appuyés au mur. Le chef de la C.I.A. s’éloigna et ils entrèrent dans la pièce où il venait de bavarder avec Malko. Celui-ci frappa à la porte du bureau de William Coby et entra. Kurt von Hasel était assis de dos et il ne vit pas immédiatement Malko. Mais la pâleur subite de William Coby le fit se retourner. Son expression désinvolte changea à peine. Il détourna imperceptiblement le regard pour ne pas rencontrer les yeux dorés fixés sur lui.

— Quelle bonne surprise ! fit-il. William ne m’avait pas dit que vous étiez dans la maison.

Si William Coby s’était trouvé dans un train, il aurait instantanément tiré la sonnette d’alarme pour sauter le plus loin possible. Son air flegmatique s’était décomposé. Il avait horreur de ces situations chargées de drame.

Malko ne perdit pas de temps.

— Quand avez-vous reçu l’ordre de ne plus m’abattre ? demanda-t-il brutalement à Kurt.

L’Autrichien bougea sur son fauteuil.

— Il y a deux jours, je pense.

— Alors que faisiez-vous avec vos tueurs, ce matin ?

— Mais, vous…

— Je vous ai vu dans votre Austin. A côté de la Buick du Gehlen-Apparat. C’était une coïncidence ?

L’instant qui suivit parut interminable aux trois hommes. Puis Kurt dit lentement :

— Ce n’était pas une coïncidence.

Sa main avait déjà atteint sa hanche quand la porte communiquant avec l’autre pièce s’ouvrit brusquement. Malko ne vit d’abord qu’un coussin jaune. Il avait déjà la main sur la crosse de son pistolet quand deux détonations assourdies secouèrent le bureau. Kurt von Hasel sembla se tasser dans son fauteuil. Un petit Colt 32 nickelé glissa sur la moquette sans bruit et son visage prit une expression de souffrance indicible.

Derrière le coussin jaune qui avait servi de silencieux improvisé, il y avait un des gorilles en imperméable noir. Les deux balles de son 38 avaient touché Kurt au foie. Il s’approcha l’arme levée. Mais l’Autrichien était mourant. Alors, sans mot dire, le gorille repartit comme il était venu, le coussin jaune à la main. William Coby tremblait convulsivement. A Yale, on ne lui avait pas parlé de cet aspect-là de la C.I.A. L’âcre odeur de la cordite lui arracha une toux sèche.

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