Gérard De Villiers - Dossier Kennedy
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- Название:Dossier Kennedy
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1967
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
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— Il s’agit d’un autre monde que vous ne soupçonnez même pas. Ne m’en demandez pas plus. Cela vous mettrait en danger vous aussi. Mais il y a un petit problème…
Il lui expliqua l’existence de Krisantem. Elle sursauta et tenta de percer l’obscurité. Mais la Mercédès était invisible.
— J’aurai une chambre pour lui aussi, dit-elle.
Malko fit faire demi-tour à la Rover. La Mercédès surgit du néant et se retrouva derrière. Krisantem était de plus en plus perplexe. Cinq minutes plus tard, le petit convoi arrivait chez la Gräfin. Ils traversèrent un grand parc et stoppèrent devant une bâtisse sombre. Thala von Wisberg se dirigea d’un pas ferme vers le perron et ouvrit la porte. Malko l’avait rejointe. Elle lui chuchota :
— Je suis obligée de vous donner une chambre, à vous aussi. A cause des enfants et des domestiques.
Malko comprenait parfaitement. Il alla à la Mercedes et expliqua à Krisantem les développements de la situation.
— Vous êtes sûr que ce n’est pas un piège ? fit le Turc.
Il n’avait pas tellement confiance dans les femmes, le Turc. Samson et Dalila, ça c’est passé dans le bassin méditerranéen.
— Non, répliqua Malko fermement. J’ai une absolue confiance en Thala.
C’était exact. Mais il avait beaucoup moins confiance en Alfi. Il faudrait décamper le lendemain.
Le hall était éclairé. Une petite vieille aux yeux clignotants de chouette se tenait près de la Gräfin. Celle-ci dit à l’intention de Malko :
— Maria ne peut pas se coucher tant que je ne suis pas rentrée. Il y a bien cinquante ans qu’elle est dans la famille, net war, Maria ? La vieille grogna. Elle tournait autour de la robe décousue de Thala et jetait à Malko des coups d’œil réprobateurs. Elle dit, en dialecte viennois :
— La Gräfin va dans de drôles d’endroits. Elle devrait penser à son rang.
Sur ces paroles vengeresses, elle disparut en clopinant dans les profondeurs de la maison, résolument réprobatrice. Peut-être devinait-elle la vérité. Elle connaissait si bien sa maîtresse. Thala conduisit Malko à sa chambre. Elle l’embrassa légèrement sur les lèvres, très mondaine.
— Gute Nacht, lieber. Und Grüss Gott. Le petit déjeuner est à huit heures, à cause des enfants. Je prends soin de ton ami.
Elle s’éloigna dans le couloir rouge, ondulant sur la pointe de ses hauts talons. Avant de disparaître, elle se retourna pour sourire à Malko. Une parfaite maîtresse de maison.
L’intermède de la voiture l’avait fatigué. Il se déshabilla et prit une douche, après avoir caché son pistolet sous son matelas et vérifié la fermeture de la porte et de la fenêtre. On ne sait jamais. Puis il s’endormit, moulu et presque détendu.
Krisantem n’arrivait pas à ne pas avoir l’air inquiétant. Les deux filles de Thala le regardaient du coin de l’œil, tout en buvant leur café. Leur mère était déjà légèrement maquillée et moulée dans une robe de chambre en brocart vieil or. Malko jeta un regard de reproche à la barbe de Krisantem : il avait l’air de ce qu’il était en réalité : un bandit de grands chemins d’Anatolie.
Mais les meilleures choses ont une fin. La dernière miette de bretzel avalée, Malko prit congé de son hôtesse. Elle accompagna les deux hommes sur le perron. Il avait encore neigé pendant la nuit et la Mercédès était couverte d’une couche blanche. Krisantem mit le moteur en marche. Thala posa la main sur le bras de Malko.
— Si vous avez besoin de moi…
C’était une clause de style, mais ça fait toujours plaisir. Les yeux jaunes de Malko pétillèrent et il s’inclina sur la main encore grasse de crème :
— Küss die Hand, Gräfin. Je vous remercie infiniment de votre hospitalité.
La Mercédès fit crisser la neige. Après avoir roulé quelques minutes sur les petites routes verglacées de la colline, Malko s’arrêta au coin de Lainzerstrasse, la grande avenue qui descendait vers le Ring. Déjà, des tramways passaient en brinquebalant, bourrés de banlieusards. Qu’on était loin des trams joyeux de San Francisco ! Ceux-là n’étaient que des véhicules fonctionnels, imprégnés de sueur et de bière. Derrière leurs vitres sales on ne voyait que des visages fermés et las. Où était la Vienne joyeuse d’Offenbach ? Malko eut un bref coup de cafard. C’était son pays et pourtant il aurait voulu être à des milliers de kilomètres de là et surtout ne pas avoir de tueurs à ses trousses. Pouvoir réfléchir sans se dire qu’on va recevoir une balle dans la tête, tirée par un type qui vous considère juste comme un lapin. Krisantem interrompit ses sombres pensées.
— J’ai une idée, annonça-t-il.
— Sur quoi ?
Krisantem prit l’air à la fois embarrassé et angélique.
— Je connais un endroit où personne ne vous cherchera.
— Où ?
Le Turc semblait de plus en plus embarrassé.
— Vous avez entendu parler des derviches ? Malko tombait des nues.
— Oui, vaguement, c’est une secte religieuse musulmane. Et alors ? Krisantem sourit modestement :
— Je suis un derviche.
Malko le regarda comme s’il lui avait annoncé qu’il se transformait en femme.
— Vous !
Krisantem leva la main.
— Oh ! mais ce n’est pas du tout ce que vous imaginez ! Nous sommes très pacifiques, pas comme les derviches hurleurs. Bien que le gouvernement d’Ataturk ait fait fermer nos Téké, nos temples, une fois par an, nous avons le droit de nous réunir en Turquie.
— Mais enfin, fit Malko un peu agacé, vous ne vivez pas dans un temple.
Krisantem sourit, de plus en plus modeste.
— Mais qu’est-ce que je ferais, moi, dans ce… téké. Je ne suis ni musulman ni derviche.
— Oh ! ils ne sont pas sectaires ! fit Krisantem bonhomme ; d’abord moi, je suis derviche ; ensuite, ils ont besoin d’argent pour entretenir leur temple. Si vous les aidez un peu… Personne ne viendra vous chercher là. L’entrée est interdite aux étrangers durant la cérémonie. D’ailleurs les derviches hurleurs qui sont assez impressionnants… Malko le coupa :
— Qu’est-ce que je vais faire moi ? Hurler ou tourner ?
— Rien du tout, fit Krisantem, apaisant. Il y a des petites cellules pour les novices. Personne ne vous demandera rien.
— Et vous ? Vous allez vraiment tourner en psalmodiant ? Krisantem baissa les yeux.
— Oui. On est derviche de père en fils. Mon père l’était. J’ai été initié à vingt ans. Depuis, je suis régulièrement les séances. Vous verrez, c’est très joli, très poétique…
Après tout pourquoi pas ? Les guerres de religion ont tué assez de monde.
— Où se trouve ce temple ? demanda Malko.
— Dans le deuxième district, pas loin du Danube.
Il n’y a pas besoin de vivre dans un temple pour être derviche. Depuis que l’ordre est interdit par la loi en Turquie, nous nous contentons de réunions annuelles pour les prières et les initiations. Le reste du temps, nous vivons normalement.
— Qu’est-ce que cela vient faire ici ? Nous sommes à Vienne, pas en Turquie.
— Justement, à Vienne, il y a un téké. Or, nous sommes dans la seconde semaine de décembre. Pendant dix jours nous… Je veux dire la congrégation va se réunir dans le téké.
— Ecoute, ce n’est pas le moment de plaisanter, dit Malko sèchement. Nous sommes en Autriche pas au pays des Mille et Une Nuits.
— Je ne plaisante pas, dit Krisantem. Je vous ai dit que le gouvernement turc avait interdit les derviches. Aussi, ils se sont réfugiés dans différents pays. Au Maroc, en Perse et en Autriche. Pendant la guerre, ils ont été pourchassés par les nazis mais maintenant, la communauté s’est reformée.
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