Gérard De Villiers - Dossier Kennedy
Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard De Villiers - Dossier Kennedy» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, Издательство: Presses de la Cité, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Dossier Kennedy
- Автор:
- Издательство:Presses de la Cité
- Жанр:
- Год:1967
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Dossier Kennedy: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Dossier Kennedy»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Dossier Kennedy — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Dossier Kennedy», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Il avait fait tout ce qui était humainement possible pour sauver sa vie.
Il avait expédié le document et une lettre à Foster Hillman, à son domicile personnel. Personne d’autre que lui ne l’ouvrirait. Malko assurait Hillman de sa loyauté, lui résumant l’histoire qu’il devait forcément connaître. Mais il lui disait aussi qu’il n’avait pas envie de mourir. Et qu’à défaut d’une révision de son sort, lui, Malko se verrait obligé de porter à la connaissance du monde le dossier K. Après, cela ferait beaucoup de monde à tuer.
Evidemment une copie n’avait pas la valeur de l’original avec les signatures. Mais les noms et les précisions existaient encore. Malko avait calculé que Foster Hillman ne prendrait pas le risque. Qu’il rappellerait les tueurs. Il y avait toujours le risque qu’après, il soit tenté de revenir sur sa parole. C’était la partie la plus délicate du pari : Hillman était un protestant intègre et droit. Il ne se renierait pas.
Evidemment s’il décidait de ne pas tenir compte du chantage de Malko, l’escalade était terminée.
Malko avait décidé de laisser s’écouler un laps de temps suffisant pour être sûr qu’il ait reçu la lettre et d’aller ensuite directement à l’Ambassade afin d’entrer en contact par l’intermédiaire du télétype codé.
William Coby ne prendrait pas la responsabilité de s’y opposer. C’était quitte ou double.
Quelle affreuse impression d’être traqué par ceux dont il était l’allié depuis si longtemps.
Pour effacer l’abominable vision du derviche-hurleur, il se versa un peu de vodka. Stylé, Krisantem en avait mis une bouteille dans sa valise. Malko grillait d’agir. L’inaction lui pesait de plus en plus. Les musiciens qui n’avaient pas bougé reprirent leurs instruments : la musique aigrelette recommença. Il jeta un coup d’œil sur le patio. Il y avait trois joueurs de flûte, debout deux joueurs de tambourin et une sorte de violoniste, plus un récitant.
Les derviches entrèrent, à la queue leu leu. Krisantem était le quatrième. Malko en compta huit. Tous étaient vêtus de la longue robe de lin grège et coiffés d’une sorte de fez conique, entouré à la base d’une garniture de tissu. Ils avançaient les bras croisés et les yeux baissés, pieds nus. Ils prirent place à droite du patio. Malko remarqua alors que de grosses chevilles de bois sortaient du sol près de chaque derviche. C’était bien organisé.
Chacun d’eux avança le pied gauche et inséra la cheville entre ses orteils. Puis, très lentement, ils commencèrent à tourner, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. En même temps une mélopée très lente domina la musique : les derviches chantaient presque sans desserrer les lèvres.
Malko ne perdait pas Krisantem des yeux. Rien ne le distinguait des autres. Lui aussi avait fixé son pied nu à la cheville de bois et tournait. Brusquement, la musique et le chant s’arrêtèrent ensemble. On n’entendit plus que le froissement soyeux des robes et le frottement des pieds nus sur le bois poli. Les derviches tournaient de plus en plus vite.
Prenant appui sur leur pied fixe, ils se poussaient comme s’ils étaient sur une invisible trottinette. On aurait dit des automates montés sur un pivot.
La musique recommença.
Ils tournaient de plus en plus vite. Une rotation qui devenait vertigineuse. Malko regarda sa montre et sursauta : la cérémonie durait déjà depuis une demi-heure !
Maintenant, la moitié des derviches avaient un bras levé vers le ciel et l’autre vers le sol. Krisantem avait expliqué à Malko la signification de ce geste : c’était la communion entre le spirituel symbolisé par le ciel et le matériel symbolisé par le bruissement soyeux des robes, la musique étrange, ces grands oiseaux blancs, et le silence abyssal des épais murs de pierre, tout cela était fantasmagorique. Malko avait l’impression que tout allait disparaître d’un coup de baguette magique…
Ce fut presque cela.
Un bruit inattendu couvrit brusquement le son feutré des flûtes. Malko dut se forcer pour identifier un martèlement de hauts talons féminins.
Presque aussitôt, une femme apparut juste en face de lui, par la porte d’où était venu l’orchestre. Malko la reconnut instantanément : c’était la prostituée à qui il avait donné l’argent. Elle avait toujours son manteau pelé mais avait troqué ses bottes de caoutchouc pour des escarpins.
Ses grands yeux noirs s’écarquillèrent de surprise devant le spectacle des derviches. Affolée, elle regarda autour d’elle. Puis poussa un cri aigu :
— Achtung !…
Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Il y eut trois explosions assourdies couvertes par le bruit de l’orchestre, et la fille fut projetée en avant comme par une main invisible.
Son corps s’affala près de l’orchestre et son sac s’ouvrit. Elle eut deux soubresauts et mourut.
Malko avait déjà son pistolet à la main. Trois hommes apparurent, par la porte où s’était précipitée la fille et s’arrêtèrent, visiblement stupéfiés du spectacle. Il ne les connaissait pas. L’un avait le type mongol accentué, les deux autres des têtes rondes et rougeaudes de tueurs aux abattoirs. Tous trois avaient des pistolets à la main. Si la fille n’avait pas donné l’alerte, ils auraient eu tout le temps de contourner le patio et de surprendre Malko par-derrière. Il ne saurait jamais comment elle était parvenue à entrer avant eux. Ainsi, ils l’avaient retrouvé. Et Foster Hillman n’avait pas tenu compte de sa lettre. Malko, pris d’une rage froide, leva son pistolet. Mais les musiciens et les derviches étaient entre lui et les tueurs… Ceux-ci se regardaient, indécis. Les derviches ne s’étaient pas arrêtés de tourner. Soudain, une explosion fit trembler le patio. Un des inconnus porta la main à sa poitrine et s’effondra en arrière. Les deux autres brandirent leurs automatiques munis de longs silencieux. Aucun des deux n’avait vu d’où était parti le coup de feu. Il y eut une seconde pendant laquelle il ne se passa rien. Krisantem continuait à tourner comme les autres, mais maintenant sa main droite serrait son vieil Astra tirant ses balles enduites d’ail… Derviche, mais consciencieux…
Malko le vit sortir rapidement l’arme de sa manche et tirer, sans cesser de tourner. Cette fois, la balle rata son but. Les deux tueurs survivants échangèrent quelques mots rapides puis levèrent en même temps leurs armes et commencèrent à tirer dans le tas. On aurait dit un crépitement de bouchons de Champagne. Trois derviches tombèrent, de larges taches de sang s’élargissant sur leurs robes.
Cette fois, ce fut la panique. Les pauvres derviches partirent dans toutes les directions. Les musiciens avaient posé leurs instruments et regardaient les tueurs, ébahis. Krisantem s’était jeté à terre. La ligne de mire de Malko était dégagée. Il tira et un petit trou bien net apparut au milieu du front du Mongol. Sans un mot, il plongea en avant, lâchant son pistolet sur le joueur de tambourin qui poussa un cri perçant.
Le troisième tueur visa un des derviches soigneusement, comme au stand. Cette fois, c’est la pétoire de Krisantem qui cracha dans un bruit épouvantable. Le type se plia en deux et sa balle ricocha sur le dallage. Malko et Krisantem tirèrent en même temps et leurs deux projectiles firent tressauter le corps au moment où il tombait. Sa main crispée pressa encore sa détente deux fois dans le sursaut de l’agonie. Son chapeau roula par terre et il ne bougea plus. Krisantem se releva d’un bond. En un clin d’œil il se débarrassa de sa robe et passa à ses pieds des sandales à lanières. Malko faisait déjà le tour, par le couloir. Ils se rejoignirent devant les sept cadavres. Krisantem glissait un autre chargeur dans son Astra. Son visage était sombre. Il lui jeta :
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Dossier Kennedy»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Dossier Kennedy» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Dossier Kennedy» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.