Gérard Villiers - Manip à Zagreb

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Manip à Zagreb: краткое содержание, описание и аннотация

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La Mercedes se trouva bientôt à quelques mètres derrière Malko. L’homme assis à côté du chauffeur était Boza, le croate à la tête d’oiseau. Malko identifia facilement ce qu’il tenait dans ses mains : un « riot-gun » noir à plusieurs coups. Une arme capable à quelques mètres de déchiqueter n’importe quel être humain. La Mercedes accéléra encore, commençant à la doubler. son estomac se contracta : le canon du riot-gun pointait son museau par la glace ouverte de la voiture, visant la tête de Mako.

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— Il est fou ! s’exclama Swesda. Il va au massacre. Pourquoi fait-il cela ?

Malko se tourna vers elle.

— Il va au massacre, dit-il, mais il n’est pas fou. Il règle ses comptes avec lui-même.

Entre le déshonneur et l’élimination, le père Jozo Kozari avait choisi une troisième solution.

* * *

— Salaud ! Traître ! Je me vengerai !

Miroslav Benkovac, maintenu par deux miliciens, était déchaîné, crachant sa haine au visage de Malko. Ce dernier le regarda, apitoyé :

— Vous devriez me remercier, je viens de vous sauver la vie.

— Menteur !

— Les plaques de la Volga ne sont plus des plaques polonaises, fit tranquillement Malko. Nous les avons changées pendant la nuit. Ce sont des plaques de Zagreb. Les Tchekniks qui gardent Borovo vont s’en apercevoir immédiatement. Que pensez-vous qu’ils fassent ?

Stupéfait, Miroslav Benkovac demeura muet un long moment, avant de demander :

— Mais pourquoi ne le lui avez-vous pas dit ? Le père Kozari va se faire massacrer. Vous êtes un monstre.

Malko ne répondit pas. Il ne le pouvait pas. Le franciscain avait choisi de payer le prix fort pour garder son secret en entraînant dans la mort l’homme qui l’avait détruit. Il ne lui appartenait pas de le révéler. Dieu reconnaîtrait les siens.

Des policiers en civil entraînèrent Miroslav Benkovac et ses complices. Malko regarda le lent cours du Danube noyé de soleil, pensant à l’homme qui roulait vers la mort qu’il avait choisie.

Pour la première fois depuis bien longtemps, le père Jozo Kozari avait retrouvé la paix de l’âme. Il conduisait lentement sur la route poussiéreuse et rectiligne menant à Borovo, admirant les épis de maïs de part et d’autre du chemin. Il allait faire une journée splendide. Son cœur avait battu un peu plus vite en franchissant un premier barrage de miliciens, mais ceux-ci l’avaient ignoré. Il avait alors compris que celui qui connaissait son secret avait choisi de lui laisser accomplir son destin.

Personne ne l’arrêterait.

Un grand silo à grains apparut au loin sur sa gauche, dans la brume matinale. À côté d’un nid de cigognes, il distingua deux hommes installés sur le toit. Des guetteurs du village serbe, postés là pour prévenir les Tchekniks de toute intrusion. L’entrée du village approchait, avec des bouquets de gros tilleuls.

Une pile de vieux pneus et une charrette surmontée d’un drapeau serbe en piteux état sur laquelle s’étalait une inscription en lettres rouges : Svoboda [32] Liberté. , signalaient la zone interdite. Dans le plan initial de Miroslav Benkovac, la Volga trainant la caravane, toutes deux en plaques polonaises, devaient pénétrer dans le village sans encombre. Les Serbes n’avaient rien contre les Polonais.

Dix minutes plus tard, deux voitures immatriculées en Bosnie – c’est-à-dire neutres pour les Serbes – seraient arrivées à leur tour avec les tueurs. Le temps d’ouvrir la porte de la caravane et les hostilités commençaient. Même les Tchekniks les plus féroces n’auraient pas résisté longtemps aux M. 60. Si les blindés de l’armée fédérale intervenaient, les RPG7 leur régleraient leur compte. Ensuite le pogrom pourrait commencer. Dans ce pays en ébullition, il suffisait d’une étincelle pour déclencher une bonne guerre civile.

Jozo Kozari ralentit. Plusieurs Tchekniks barbus jusqu’aux yeux venaient de surgir de la barricade, armés de Kalachs, de riot-guns et de poignards. Une pensée réconfortante empêcha le franciscain de céder à la peur, à l’horreur anticipée de ce qui allait lui arriver.

Car il entraînait le Diable avec lui. L’homme qui lui avait volé son âme.

Il stoppa quelques mètres plus loin. Déjà, les Tchekniks entouraient la voiture. Haineux. L’un d’eux, coiffé d’un calot noir orné de l’aigle impériale serbe à deux têtes, dont l’énorme barbe noire ne laissait visible que le haut des joues et les yeux, braqua une vieille mitraillette Thomson sur le franciscain et lui lança :

— Qu’est-ce que tu viens faire ici ?

Jozo Kozari lui adressa un sourire serein.

— Que Dieu te pardonne !

L’autre crut qu’il se moquait de lui, ouvrit la portière et tira le franciscain à l’extérieur, commençant à le fouiller. Au même moment, un hurlement dément parvint de l’arrière de la caravane. Les Tchekniks venaient d’en ouvrir la porte ! L’un d’eux en ressortit, brandissant une mitrailleuse M. 60. Celui qui avait parlé à Jozo Kozari se retourna et, sans réfléchir, appuya à bout portant sur la détente de la Thomson qui se mit à tressauter dans ses mains, criblant le franciscain de projectiles de 11.43.

La tête pratiquement arrachée, Jozo Kozari fut projeté sur l’aile de la Volga que son sang inonda très vite.

À l’arrière, les Tchekniks se bousculaient pour sortir les armes avec des hurlements de joie. Ils s’apercevraient toujours assez vite que les culasses manquaient, les rendant inutilisables. Dans la foulée, ils jetèrent à terre le corps de Franjo Tuzla, ligoté. Détail qui leur échappa. L’un d’eux lui enfonça son grand couteau dans le dos avec un cri de joie. Ses copains se pressèrent autour du corps à terre, le découpant vivant avec leurs poignards à lame recourbée. En quelques minutes, celui qu’on appelait le Serpent ne fut plus qu’une masse de chair sanguinolente dont la tête avait roulé sur le bas-côté.

La Mercedes se trouva bientôt à quelques mètres derrière Malko. L’homme assis à côté du chauffeur était Boxa, le Croate à la tête d’oiseau. Malko identifia facilement ce qu’il tenait dans ses mains : un « riot-gun » noir à plusieurs coups. Une arme capable à quelques mètres de déchiqueter n’importe quel être humain.

La Mercedes accéléra encore, commençant à le doubler. Son estomac se contracta : le canon du riot-gun pointait son museau par la glace ouverte de la voiture, visant la tête de Malko.

Notes

1

Étoile.

2

Eau-de-vie de prune, specialité yougoslave.

3

Le guide.

4

Hrvatsko Revolucionatno Bratsvo. (Confrérie révolutionnaire Croate).

5

25 cents.

6

A qui voulez-vous parler ?

7

Fusil d’assaut americain.

8

Missile anti-char.

9

Pas ici.

10

Tout de suite.

11

Poste frontière entre l’Autriche et la Slovénie, province nord de la Yougoslavie.

12

Compagnie aérienne yougoslave.

13

Carte de travail.

14

S’il vous plaît, revenez dans une demi-heure.

15

Place des Victimes du Fascisme.

16

Une bière.

17

Environ 1 franc.

18

Remuz = Albanais.

19

Monsieur.

20

Non.

21

Office pour la Défense de la Constitution.

22

Sluzba Drzaune Bezbeonosti (Sécurité d’État).

23

Extremistes serbes.

24

Le Serpent.

25

Toujours tout droit.

26

Rentre-moi bien dedans.

27

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