Gérard Villiers - Manip à Zagreb

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard Villiers - Manip à Zagreb» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1991, ISBN: 1991, Издательство: Éditions Gérard de Villiers, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Manip à Zagreb: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Manip à Zagreb»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La Mercedes se trouva bientôt à quelques mètres derrière Malko. L’homme assis à côté du chauffeur était Boza, le croate à la tête d’oiseau. Malko identifia facilement ce qu’il tenait dans ses mains : un « riot-gun » noir à plusieurs coups. Une arme capable à quelques mètres de déchiqueter n’importe quel être humain. La Mercedes accéléra encore, commençant à la doubler. son estomac se contracta : le canon du riot-gun pointait son museau par la glace ouverte de la voiture, visant la tête de Mako.

Manip à Zagreb — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Manip à Zagreb», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Où est-il ?

— Il a eu un problème. J’ai pu lui parler, mais pas longtemps. Il a été repéré par des agents du KOS et a dû se mettre à l’abri, rompre tout contact par mesure de sécurité. Il m’a chargé de continuer l’opération avec vous.

Méfiant, Miroslav Benkovac demanda :

— Quelle opération ?

Avec un sourire amusé, Franjo l’amena à l’arrière de la caravane dont il ouvrit la porte, allumant le plafonnier. Les armes étaient entassées, prêtes à servir : les mitrailleuses M. 60, les M. 16, trois lance-roquettes RPG7. Les bandes de cartouches luisaient doucement.

Franjo éteignit et referma la porte.

— Tu me crois maintenant ? Il y a aussi quatre uniformes de la Garde nationale. J’appartiens à l’Organisation Extérieure qui a toujours lutté pour la Croatie le HRB. Boza m’a tenu au courant de tout. Jusqu’à la mort de Sonia.

Il continua, lâchant des noms, des détails qui achevèrent de rassurer Miroslav. Ce dernier savait que Boza ne travaillait pas tout seul. Lorsque Boris Miletic s’était enfui avec l’argent des armes, c’est à lui que Miroslav avait fait appel pour retrouver le fuyard. Il n’ignorait pas non plus que le cloisonnement était de règle chez les clandestins. Complètement rassuré, il voulut quand même une ultime preuve de la bonne foi de son interlocuteur.

— Vous allez venir avec nous ?

— Bien sûr ! approuva chaleureusement Franjo.

La décision du major Tuzla était prise. Ce serait sa dernière opération en Croatie. La disparition mystérieuse de Boza Dolac laissait planer un risque trop grand sur sa tête. De la région de Borovo, seul le Danube le séparait de la Vojvodina, province serbe. Il n’aurait plus ensuite qu’à regagner Belgrade et à tirer les ficelles d’autres pantins…

— Pourquoi avoir pris cette caravane ? demanda Miroslav, intrigué.

Franjo pointa le doigt vers la plaque d’immatriculation.

— Parce que les Serbes ne s’intéresseront pas à une famille polonaise. Il y a des contrôles par là-bas. On fouille les voitures.

C’était génial, se dit Miroslav Benkovac. Seulement, Franjo arrivait trop tard.

— Nous ne pouvons plus partir ce soir, expliqua-t-il. La route est trop longue.

— J’ai pensé à cela, répliqua Franjo. Vous allez partir demain. Gagner la Slavonie. Au village de Sotin, à côté de Vukovar, il y a un motel, juste au bord du Danube. Je vous retrouverai là, dans la soirée, et nous partirons le lendemain à l’aube tous ensemble vers Borovo.

— Mais où va-t-on mettre cette caravane jusqu’à demain ? protesta Miroslav Benkovac.

— Ce ne sont pas les parkings qui manquent… Il y en a un énorme sur Beogradska Avenija juste avant l’autoroute, où les touristes s’arrêtent toujours. Personne ne la remarquera. Vous allez la conduire là-bas et laisser deux ou trois de vos hommes à l’intérieur, pour éviter un pillage. Il y a souvent des Albanais qui rôdent là-bas. Retrouvons-nous demain à trois heures à L’Orient Express. Pour les derniers détails.

— Parfait, s’exclama Miroslav. J’espère que Boza va s’en sortir.

— Moi aussi, fit sombrement Franjo.

Ils se serrèrent longuement la main. La vue des armes avait complètement remonté le moral de l’ingénieur. Avec cela, il allait pouvoir venger Sonia de la façon la plus sanglante.

Franjo disparut dans l’obscurité après lui avoir donné les clefs de la Volga, tandis que Miroslav Benkovac allait expliquer à ses compagnons les changements de programme. Le major Tuzla, au volant de son camion militaire vide, se mit à siffloter. Il avait rattrapé la disparition de Boza de main de maître. C’est Jozo qui avait conduit la Volga jusqu’au parking, Tuzla le ramenant ensuite à sa voiture. À aucun moment, ce dernier n’avait pris de risques. En participant à l’opération, il prenait certes un risque, mais il avait confiance dans son étoile. Cela lui permettrait d’abattre quelques-uns des amis de Miroslav afin de bien signer le forfait.

Roulant vers Zagreb, il essaya de ne pas penser à ce qui était arrivé à Boza Dolac.

Chapitre XIX

Jozo Kozari avait à peine mis le pied dans son couvent qu’un jeune franciscain l’intercepta.

— Père, on vous a appelé tout à l’heure. Il faut rappeler ce numéro.

Le franciscain regarda le papier qu’on lui tendait et regretta de ne pas pouvoir se transformer en ectoplasme. Il était deux heures et demie du matin. L’appel de l’agent de la CIA ne lui disait rien de bon. Il hésita à rappeler immédiatement, puis s’accorda quelques heures de repos et de réflexion.

Cela pouvait attendre l’aube. Sous le regard intrigué du jeune franciscain, il partit se coucher.

* * *

Malko rejoignit Jozo Kozari dans le hall de L’Esplanade. Il préférait ne pas lui parler en présence de Swesda. Le franciscain l’avait appelé très tôt et il l’avait convoqué aussitôt. En le voyant, il se rendit compte immédiatement que le stringer de la CIA n’était pas dans son assiette. Il avait du mal à fixer Malko en face et sa main, lorsqu’il la serra, était moite.

Le regard fuyant, il demanda d’une voix moins onctueuse que d’habitude :

— Que se passe-t-il ?

Malko posa sur lui le regard perçant de ses yeux dorés. Décidant de le déstabiliser tout de suite.

— Où étiez-vous cette nuit ?

Le franciscain n’arriva pas à dissimuler son trouble, bredouilla, les yeux baissés, parlant d’urgence, de personne en détresse. Malko l’écouta, glacial. Au départ, il avait pensé lui demander de l’aider à retrouver Miroslav Benkovac. Mais il risquait encore de s’enliser. Il décida de procéder autrement.

— Peu importe, coupa-t-il, mais je voudrais savoir pourquoi vous m’avez menti.

— Menti ! s’étrangla le franciscain. Mais à quel sujet ?

— Vous avez prétendu ne pas avoir vu Sonia à la cathédrale. Elle est venue et vous a parlé. Je le sais, j’étais en face et je l’ai vue. Ensuite, je l’ai suivie.

Jozo Kozari était effondré. Muet, il fuyait le regard incisif de Malko qui enchaîna :

— Vous savez ce qui lui est arrivé ?

— Non.

Là aussi, il devait mentir. Ou ne lisait pas les journaux…

— Elle a été assassinée, précisa Malko, dans des circonstances horribles.

Calmement, il raconta tout au franciscain. Celui-ci se décomposait au fur et à mesure.

Malko ne manqua pas d’enregistrer sa réaction lorsqu’il mentionna Le Serpent. Brutalement, il fut certain que le franciscain jouait le double jeu. Mais il faisait encore face. Il devait le faire craquer. Se penchant vers lui, les yeux dans les yeux, il martela à voix basse :

— Jozo, je sais encore beaucoup de choses. Maintenant, il faut dire, vous , tout ce que vous savez. Vous avez envoyé Sonia Bolceck à la mort.

L’aveu jaillit comme la bonde d’un tonneau qu’on arrache.

— Je l’ignorais !

— Vous connaissez celui qu’on appelle « Le Serpent » ?

Il entendit à peine le « oui ».

Ensuite, le silence se prolongea un temps qui lui parut infini. Les mains croisées, le regard baissé, Jozo Kozari n’était plus que l’ombre de lui-même. Détruit. Malko l’observait avec un mélange de dégoût et de pitié. Il sentit qu’il devait lui tendre la main.

— Jozo, dit-il, personne ne peut vous juger. Je n’ignore rien de l’univers communiste et de ses pièges diaboliques. Même si vous avez travaillé avec celui qu’on appelle Le Serpent, que je connais, moi, sous le nom du major Tuzla, je ne peux vous jeter la pierre. Surtout si vous vous rachetez en m’aidant.

— Je n’ai jamais travaillé pour lui à proprement parler, protesta faiblement Jozo Kozari. Il m’a sauvé la vie. Alors, de temps en temps, il me demande de lui rendre un service. Mais vous savez bien que je hais le communisme, ce système…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Manip à Zagreb»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Manip à Zagreb» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
libcat.ru: книга без обложки
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Naufrage aux Seychelles
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Отзывы о книге «Manip à Zagreb»

Обсуждение, отзывы о книге «Manip à Zagreb» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x