Gérard de Villiers - Les fous de Baalbek

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - Les fous de Baalbek» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1984, ISBN: 1984, Издательство: Plon, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les fous de Baalbek: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les fous de Baalbek»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Malko n’osait plus bouger, même d’un millimètre. L’explosion pouvait se produire s’il tendait encore plus le fil. Mais la première tension pouvait aussi avoir été le système d’armement de la machine infernale, se déclenchant alors si on relâchait le fil…
Dans les deux cas, il était cloué au sol.

Les fous de Baalbek — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les fous de Baalbek», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— C’est un marchand ambulant qui vient presque tous les jours …

— Pourquoi l’ont-ils arrêté ?

— Ils disent qu’il a un drôle d’accent. Il n’a pas de papiers et parle comme un Iranien.

— Qu’on le fouille.

Du rebord de la terrasse, il assista à l’opération. L’homme se débattait furieusement. Les soldats le mirent pratiquement la tête en bas afin de pouvoir le fouiller sous toutes les coutures … Quelque chose tomba de son pantalon et il poussa un hurlement inhumain. Le sergent des Marines l’avait déjà ramassé. Sa voix éclata dans le récepteur :

— Sir, on dirait un petit émetteur radio …

Robert Carver n’eut pas le temps de faire de commentaires. Le prisonnier avait réussi à se dégager. Comme un fou, il fonça vers un M113 voisin, l’escalada, balaya d’une manchette le servant de la mitrailleuse et s’en empara. Le lourd « pom-pom-pom » de la 12,7 fit trembler les cyprès. Le sergent des Marines tomba, ainsi que deux soldats libanais. D’autres accoururent, tirant de toutes leurs armes sur le M113. Le civil, déchiqueté par les balles, rebondit sur le blindage et, de là, sur le sol boueux. Le chef de la CIA dégringolait déjà les escaliers. Il arriva à temps pour voir à travers le T-shirt déchiré du mort, un portrait de Khomeiny tatoué sur toute la largeur de sa poitrine !

L’Américain ramassa l’objet tombé de la main du sergent. C’était un petit « bip », comme ceux dont on se sert pour ouvrir les portes de garage à distance. Assez puissant pour déclencher une charge explosive. Première preuve que l’information de Malko était bonne. Si l’homme était là, c’est que l’attaque n’allait pas tarder … Il remonta à toute vitesse vers son PC, sur le toit de la villa. Le Palais présidentiel se trouvait à moins d’un kilomètre. Donc Amin Gemayel ne l’avait pas encore quitté. Il fallait retarder le rendez-vous, quitte à perdre la face. Il avait, certes, confiance en Malko, mais ne se sentait pas le courage de jouer à la roulette russe avec la vie du Président libanais et celle de son ambassadeur. Tant pis pour la face.

Il arrivait à la terrasse quand une énorme explosion se répercuta sur les collines de Baabda. La colonne de fumée monta tout droit vers le ciel gris, près de la voie de chemin de fer, dans la plaine près de l’aéroport. Puis l’onde de choc secoua les arbres et l’air trembla, malgré la distance. Une des plus grosses explosions que Beyrouth ait connu. Malko avait peut-être réussi. Mais où se trouvait-il ? Personne ne pouvait avoir survécu dans un rayon de cent mètres. Robert Carver était encore en train de se poser toutes ces questions quand une des radios grésilla.

— Ici, Fox One, lui dit une voix, nous venons d’apercevoir un objet héli-volant, près de l’explosion. Vitesse lente et très basse altitude. Il se dirige vers l’est. Over.

La communication venait du poste de Marines installé sur le toit d’une station-service, à la limite de Bordj El Brajneh. Le sang de Robert Carver se glaça : Malko n’avait pas réussi. Il empoigna l’autre radio et appela :

— Ici, Fox Leader. Que les six gun ships [23] Hélicoptères de combat. décollent immédiatement et se portent sur Baabda. Repérez un ULM qui vole à basse altitude. Abattez-le sans sommations.

Il y eut un léger silence, puis une voix demanda :

— Ici, Fox One pour Fox Leader. Répétez « sans sommations ».

— Ici, Fox Leader, répéta Robert Carver. Affirmatif, affirmatif, affirmatif : « sans sommations ».

Il prit ses jumelles et les braqua sur le champ des Marines. Quelques secondes plus tard, le premier des gun ships s’éleva au-dessus du camp, suivi des cinq autres et les appareils en formation, prirent la direction de Baabda.

L’Américain balaya la rue de ses jumelles, cherchant l’ULM signalé. Le nuage de fumée le gênait : de plus, si l’engin volait à une vingtaine de mètres du sol, les collines et les rideaux d’arbres le cacheraient jusqu’à la dernière seconde. Il se retourna vers les servants américains des mitrailleuses.

— Tenez-vous prêts ! Un appareil suicide est en train de se diriger vers nous, chargé d’explosifs. Tirez dès que vous le verrez.

Les doigts crispés sur la détente, les servants guettaient le rideau d’arbres. Mais la résidence étant en contrebas, ils risquaient de voir l’appareil trop tard, au moment ou l’ULM se laisserait tomber dans le jardin ou sur le toit de la maison de l’ambassadeur. Robert Carver composa sur son téléphone le numéro du diplomate. Dès qu’il l’eut en ligne, il avertit :

— Sir, descendez dans votre abri, un appareil suicide iranien se dirige vers nous. Je vous préviendrai dès la fin de l’alerte.

— My God ! fit le diplomate, bouleversé. Et le Président ?

— Je le préviens.

Il raccrocha et appela, sur ondes courtes, le Palais présidentiel. Il dut s’y reprendre à plusieurs fois avant d’obtenir le colonel en charge. Robert Carver se fit connaître et demanda :

— Où est le Président ?

— Il vient de partir, annonça l’officier libanais.

Robert Carver eut l’impression qu’on lui donnait un coup de pied dans le ventre.

— Oh, no ! murmura-t-il.

Il raccrocha sans explication et appela aussitôt le convoi présidentiel. Ça ne passait pas. Il essaya à plusieurs reprises, sans plus de succès. Pendant ce temps, le Président se rapprochait de la zone dangereuse. Même sa voiture blindée et ses gardes du corps ne pourraient le protéger de l’ULM suicide. Et soudain, il se souvint : la fréquence radio présidentielle changeait tous les matins. Il l’avait oublié dans la panique des dernières heures. Il lui était impossible de joindre le convoi en route vers le lieu de l’attentat. Frénétiquement, il tenta de nouveau de joindre le Palais.

* * *

C’est un léger ronronnement qui l’alerta. Robert Carver se dressa sur la pointe des pieds, essayant de voir par dessus la cime des arbres et crut que son cœur allait s’arrêter. Un petit ULM d’une dizaine de mètres d’envergure, avec un seul homme dans le cockpit, grimpait le long d’une colline pelée comme un malfaiteur escalade un mur. Arrivé à la crête, il se laisserait retomber de l’autre côté, chez l’ambassadeur !

Derrière lui il aperçut six silhouettes se rapprochant, beaucoup plus grosses : les gun ships. Ils l’avaient découvert trop tard. Comme s’ils avaient pu l’entendre, il cria :

— Jesus-Christ ! Tirez, mais tirez donc !

Des traits rouges partirent de l’hélicoptère de tête. Une fraction de seconde plus tard, une colossale boule de feu remplaça l’ULM. La terre trembla, une déflagration effroyable assourdit tout dans un rayon d’un kilomètre et le souffle balaya les mitrailleuses et les servants. L’hélicoptère des Marines qui avait tiré, pris par la vague d’air brûlant, explosa à son tour, ainsi que le second et le troisième. Les arbres se courbèrent, des débris volèrent dans toutes les directions, tuant ou blessant ceux qui n’étaient pas à l’abri. Balayé, Robert Carver fut arrêté douloureusement par la rambarde de pierre et tomba, le bassin fracturé.

La boule de feu se dissipa et il ne resta de l’ULM suicide qu’une épave se consumant au flanc de la colline. Le vent amena l’odeur âcre de l’hexogène, dissipant peu à peu la famée blanchâtre. Les trois hélicoptères survivants restèrent à tourner au-dessus de la colline réclamant un secours inutile. Personne n’avait pu survivre au brasier.

— Alerte rouge ! Alerte rouge ! Alerte rouge ! cria dans sa radio le chef de patrouille.

Sur les ponts des porte-avions, les équipages se ruèrent vers les appareils et les hélicoptères. Partout dans Beyrouth, les gens se téléphonaient, se demandant ce qui avait bien pu exploser chez les chiites … Robert Carver se demanda où était le président Gemayel. Et ce qui était arrivé à Malko.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les fous de Baalbek»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les fous de Baalbek» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Les otages de Tokyo
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Les trois veuves de Hong-Kong
Gérard De Villiers
Отзывы о книге «Les fous de Baalbek»

Обсуждение, отзывы о книге «Les fous de Baalbek» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x