Gérard de Villiers - Les fous de Baalbek

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Les fous de Baalbek: краткое содержание, описание и аннотация

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Malko n’osait plus bouger, même d’un millimètre. L’explosion pouvait se produire s’il tendait encore plus le fil. Mais la première tension pouvait aussi avoir été le système d’armement de la machine infernale, se déclenchant alors si on relâchait le fil…
Dans les deux cas, il était cloué au sol.

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— Il a peur, il n’aime pas les étrangers.

— Demandez-lui ce qu’il sait.

Longue conversation en arabe, à voix basse. Ils étaient entre la voiture et le fond du garage. Personne ne pouvait les voir de l’extérieur. Enfin, « Johnny » traduisit :

— Ils ont travaillé toute la nuit sous la direction d’un spécialiste. Un membre des Services syriens.

— Le matériel ? demanda Malko. L’explosif ?

— Trois ULM, ceux qui sont venus de Téhéran en caisses. Deux ont été chargés d’hexogène. Chaque charge comporte une centaine de kilos. Le troisième est équipé de huit roquettes Luchaire anti-personnel. Chaque roquette comporte des milliers de billes d’acier. Celui-là se posera sur la pelouse en face de la résidence et lâchera sa rafale. Les deux autres viendront ensuite s’écraser sur la résidence.

Malko était atterré. La réunion à la résidence de l’ambassadeur US était prévue pour neuf heures du matin. Aurait-on le temps d’amener de la DCA et surtout, serait-elle assez efficace ? Il suffisait qu’un seul appareil passe et c’était la catastrophe.

— Je veux voir ces ULM, dit-il.

Traduction. Le « guide » sembla se recroqueviller et lâcha une phrase d’un ton plaintif.

— Nous risquons tous notre vie, avertit « Johnny ». Il vous a dit la vérité.

— Je le crois, expliqua Malko, mais si je ne peux pas témoigner moi-même, ça ne servira à rien.

Discussion. Le « guide » transpirait à grosses gouttes. Finalement, il lâcha un seul mot.

— Mille dollars, traduisit « Johnny », tout de suite.

Malko les avait. Robert Carver avait vidé son coffre.

Près de cinquante mille dollars. Le « guide » enfouit l’argent au fond de sa poche.

— Il va marcher devant, expliqua « Johnny ». Normalement, il n’y a pas de barrage. Si nous sommes arrêtés, nous ferons semblant d’être perdus. Sinon …

— C’est loin ?

— Un kilomètre.

Le jour commençait à se lever vaguement, un ciel gris et sale où traînaient encore des lambeaux de nuit. Ils suivaient un sentier qui courait le long d’une voie ferrée désaffectée.

Hadeth n’était guère qu’un grand terrain vague avec quelques champs d’oliviers, des cabanes de réfugiés, des entrepôts et surtout de la boue. Tout le quartier avait été rasé par les bombes israéliennes. Un camion passa près d’eux. Ils atteignirent enfin un groupe d’habitations un peu moins détruites. Il faisait maintenant assez clair pour qu’on puisse distinguer les objets.

— Attention ! souffla leur « guide ».

Ils s’immobilisèrent. Encore un petit crapahut sur des gravats, puis le « guide » tendit la main sur un terrain dégagé bordé par des entrepôts.

— C’est là, annonça « Johnny ».

Malko aperçut d’abord le minaret démoli par un obus d’une mosquée en ruines. Puis, dans un coin d’ombre, la silhouette aplatie d’un char soviétique T52. À sa connaissance, Amal n’avait pas d’armement lourd. Sous un arbre, il en distingua un autre. Ses occupants avaient allumé un feu à même le sol et y faisaient cuire quelque chose. Encore plus loin, il vit un M113 embusqué dans les décombres d’une maison, protégé par un auvent de béton, puis ce qui lui sembla être un quadri-tube anti-aérien.

— D’où viennent ces chars ? demanda-t-il.

— Nous les avons laissés en partant et Amal les a récupérés, expliqua « Johnny ». Ils ont concentré ici tous leurs moyens. Les ULM sont dans le hangar avec les pilotes.

Une Range-Rover traversa soudain le terrain à toute vitesse et s’immobilisa en face du bâtiment. Aussitôt, des hommes armés surgirent de tous les côtés. Deux passagers descendirent du véhicule et pénétrèrent dans le hangar. Pendant un court instant, Malko aperçut l’intérieur illuminé. Au premier rang, un ULM d’une dizaine de mètres d’envergure, recouvert de peinture camouflée verte et jaune. Train tricycle, petit habitacle, moteur derrière le pilote et double dérive. Sous les ailes, on voyait nettement les longs tubes des roquettes. Quatre de chaque côté. De quoi faire un massacre.

Derrière, il devina deux autres appareils semblables. Puis la porte se referma.

Le « guide » ne leur avait pas raconté d’histoires. Celui-ci les tira par la manche.

— Il ne faut pas rester. Il y a des patrouilles.

Malko battit en retraite. Cent mètres plus loin, le « guide » les abandonna. Ils regagnèrent la voiture en silence, pataugeant dans les flaques de boue. « Johnny » l’observait du coin de l’œil.

— Vous en avez assez vu ?

— Bien sûr, dit Malko, se remémorant le plan de la base secrète.

Il n’y avait qu’une voie d’accès, les autres côtés étaient barrés par des remblais de terre. Le guide avait expliqué que des chicanes faites de piquets étaient scellées dans le sol.

Ils repartirent vers le nord. Déjà, il y avait beaucoup plus de circulation. Comme ils quittaient le quartier, personne ne leur demanda rien.

— Nous allons à l’ambassade ? demanda « Johnny ».

Malko regarda sa Seiko-Quartz. Sept heures moins dix. Moins de deux heures avant l’heure H. Il passa mentalement en revue les solutions possibles. Une opération commando était trop longue à organiser avec l’obligation d’avoir des feux verts de Washington et de Gemayel. Une attaque d’hélicoptères armés était également hasardeuse. Attendre que les ULM décollent et les abattre sur le chemin de leur objectif représentait un risque certain. Ce qui le décida fut un proverbe chinois qu’il avait lu, il y a bien longtemps, dans la bibliothèque du château de Liezen en compagnie d’Alexandra : « Pour se débarrasser d’un serpent, il ne faut pas lui couper la queue, mais la tête. »

« Johnny » le contemplait pensivement, plutôt détaché. Malko se tourna vers lui. Le plan qu’il venait d’échafauder était fou, mais s’il réussissait, il résolvait le problème.

— Allons au stade Camille Chamoun, proposa-t-il. Je vais vous expliquer mon idée.

Chapitre XIX

Ils remontaient vers le nord, par Hazmiyé. L’avenue Camille Chamoun se trouvait à l’ouest, parallèlement à eux, et au nord de Chiyah. Malko se tourna vers « Johnny ».

— Si nous laissons partir les ULM de Hadet, dit-il, nous risquons une catastrophe. Il faut les détruire sur place. Or, jamais Robert Carver n’obtiendra les autorisations nécessaires. Donc, il faut agir nous-mêmes.

Le Palestinien freina devant un barrage encore peu encombré, tenu par une position italienne. Cet ancien quartier de réfugiés était déprimant. Les véhicules dérapaient sur le sol détrempé, créant des embouteillages monstres.

— Quelle est votre idée ? demanda « Johnny » en redémarrant.

— La benne à ordures qui se trouve dans le garage près de la mosquée Hussein est sûrement déjà piégée, puisque les deux opérations doivent être simultanées. Il suffit de s’en emparer et de l’utiliser contre la base des ULM.

— Comment allez-vous la récupérer ?

— Si vous êtes d’accord, je vais proposer à votre jeune ami Farouk d’attaquer le garage où la benne est cachée.

En le motivant, bien entendu. Ensuite, j’aurai besoin de votre aide …

Le Palestinien lui jeta un regard perçant sous ses lourdes paupières :

— Qu’est-ce qui vous fait penser que je pourrai vous aider ?

— La logique, dit Malko. Si vous refusez, tout ce qui a été fait jusqu’ici, y compris la mort de votre ami Nabil, risque de ne servir à rien. Par contre, si vous participez, je peux vous assurer que la « Company » ne l’oubliera pas.

— Et en quoi puis-je vous aider ?

— Une fois la benne récupérée, je veux l’amener à l’endroit où se trouvent les ULM et la faire exploser, ce qui les détruira. Sans vous, je ne franchirai jamais les barrages et je ne retrouverai probablement pas le hangar, à Hadet.

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