Gérard de Villiers - Les fous de Baalbek

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - Les fous de Baalbek» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1984, ISBN: 1984, Издательство: Plon, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les fous de Baalbek: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les fous de Baalbek»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Malko n’osait plus bouger, même d’un millimètre. L’explosion pouvait se produire s’il tendait encore plus le fil. Mais la première tension pouvait aussi avoir été le système d’armement de la machine infernale, se déclenchant alors si on relâchait le fil…
Dans les deux cas, il était cloué au sol.

Les fous de Baalbek — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les fous de Baalbek», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Vous avez l’intention de vous suicider ? demanda « Johnny » avec une certaine ironie.

— Absolument pas, dit Malko. Je veux conduire cette benne aussi près que possible des ULM, mettre en route la minuterie et l’abandonner.

— Comment savez-vous qu’il y a une minuterie ?

— Toutes les voitures piégées en comportent une.

— Vous êtes fou. L’explosion de cette benne va tout dévaster. Vous n’aurez pas le temps de vous mettre à l’abri.

— Si, dit Malko. Il y a une énorme fosse, près du hangar aux ULM. Je m’y abriterai. Et de toute façon, c’est mon problème. Alors, vous acceptez ?

« Johnny » ne répondit pas tout de suite, comme s’il était absorbé par la conduite.

— J’accepte, dit-il enfin. Je vous amènerai jusqu’à l’entrée du camp.

— Merci, dit Malko.

Le Palestinien haussa légèrement les épaules.

— Ne vous méprenez pas. Je n’ai aucune confiance dans vos amis américains. Mais je vous respecte. Ils oublieront très vite ce « service ». Je souhaite qu’il n’en soit pas de même pour vous.

Cinq minutes plus tard, ils stoppèrent devant le grand stade écrasé par les bombes israéliennes. La circulation était intense sur l’avenue Camille Chamoun, surtout des camions chargés de fruits et de légumes, venant de Tyr. Malko et « Johnny », crapahutant sur les tribunes écrabouillées, parvinrent sans trop de mal à l’intérieur du stade.

Aucun signe de vie sur la pelouse. Les épaves de voitures et la carcasse du char détourellé y pourrissaient toujours. Le silence était impressionnant. Le spectacle aussi. Cet enchevêtrement de béton et de poutrelles … Maculant ses bottillons verts, « Johnny » parvint à l’entrée de la planque des jeunes Palestiniens. Il poussa deux coups de sifflet stridents et ensuite cria quelque chose en arabe.

Trente secondes plus tard, une mince silhouette surgit entre les deux plaques de béton : Farouk. Le gosse, dégringola comme un singe les gradins démantelés et rejoignit les deux hommes près du char détruit, l’air méfiant, traînant un Kalach plus grand que lui.

« Johnny » se lança dans de longues explications en arabe.

Tandis qu’il parlait, une fille en jean, un 45 à la ceinture, suivie de quatre gamins, émergea à son tour.

Quand « Johnny » eut fini, Farouk secoua la tête et cracha dans l’herbe, en lançant quelques mots.

— Il ne veut pas.

— Pourquoi ?

— Trop de risques.

— Il sait combien je paie ?

— Non.

— Quarante mille dollars.

« Johnny » transmit. Farouk baissa les yeux, poussant du pied un bout de bombe. Puis ses yeux noirs fixèrent Malko, et il demanda en anglais :

— Tu as l’argent ?

— Oui.

— C’est vrai que tu viens avec nous ?

— C’est vrai.

Il secoua la tête.

— Ça ne suffit pas. Après, si je fais cela, je ne pourrai pas rester ici. Les gens d’Amal me tueraient. Il faut que je puisse partir.

— Où veux-tu aller ?

Il haussa les épaules.

— Je m’en fous. Très loin …

— En Amérique ?

— Je pourrai emporter les armes ?

Les yeux du gamin brillaient.

— Non, dit Malko.

— Alors, je veux aller en Tunisie. Il paraît que c’est chouette.

Malko lui tendit la main.

— Juré. C’est d’accord ?

— Combien ils ont d’hommes à ton garage ?

— Une demi-douzaine, répondit « Johnny » à sa place.

Farouk hocha la tête, signifiant que c’était dans ses possibilités.

— Rendez-vous ici dans un quart d’heure, dit Malko. Avec vos armes.

Il fallait quand même prévenir Robert Carver qui devait se ronger les sangs près de son téléphone. Malko avait repéré une boutique qui en possédait un. À Beyrouth, il n’y avait pas de taxiphones près de la position des Italiens.

Robert Carver laissa échapper un soupir excédé, déformé par les grésillements de la ligne.

— Écoutez, fit l’Américain, il y a plusieurs autres solutions. D’abord, je viens déjà de faire renforcer la défense anti-aérienne de la résidence. L’amiral m’a promis de m’envoyer six hélicoptères de combat qui seront stationnés tout autour, en partie sur le toit du building voisin. Si vos Iraniens viennent, nous n’en faisons qu’une bouchée. Et s’ils ne viennent pas, on monte une opération avec les Marines pour les détruire. Je ne vois pas pourquoi vous iriez prendre de tels risques personnels. Sans compter les bavures avec vos petits sauvages. Et si vous vous faites prendre …

— Vous vous souvenez de l’expédition en Iran pour récupérer les otages ? fit remarquer Malko. Tout était préparé, hein ? Il ne manquait pas un boulon. Et pourtant …

Un ange passa, dans une tornade de sable.

— Et puis merde, allez-y ! capitula le chef de station. Mais je prends toutes les autres précautions.

— Bien sûr, dit Malko, rien ne dit que nous réussirons. Si vous entendez une grosse explosion du côté de Hadeth, vous saurez à quoi vous en tenir.

— Dieu soit avec vous, fit l’Américain. Vous êtes un type gonflé, mais cinglé. Je me demande comment la « Company » emploie encore des gens comme vous.

Avant de raccrocher, Malko cria dans l’appareil :

— Contre les Fous de Dieu, il faut les Fous du Président …

Installé sur la carcasse rouillée du T52, Farouk paraissait plus que ses quatorze ans, vêtu d’un treillis, armé d’un RPG 7 et de six roquettes dans un étui de toile autour de la taille. Il comptait les liasses de billets de cent dollars avec la dextérité d’un croupier de Las Vegas. Par prudence, il avait éloigné ses « hommes ».

Les billets comptés, il leva un regard sérieux vers Malko.

— Inch Allah ! Si cela marche, je m’achète un bar avec plein de putes que je niquerai tous les jours …

Rêve d’enfant.

Il enfourna les liasses sous son treillis. Puis Malko commença à lui expliquer l’opération, relayé par « Johnny » pour les termes techniques. Farouk avait sept gosses avec lui, dont la fille toute frisée au 45.

Tous étaient armés jusqu’aux dents. Sans le moindre vague à l’âme.

— Ça ne te gêne pas d’attaquer des chiites ? demanda Malko.

Le petit Palestinien cracha à terre.

— J’en ai rien à foutre. Les chiites, les sunnites, les Schlomos, c’est tous des enculés. On y va comment, à ton truc ?

— À pied, expliqua « Johnny ». À cause des barrages. Rendez-vous dans une demi-heure.

Il continua en arabe, précisant ce qu’ils auraient à faire. Malko regarda Farouk rameuter ses « hommes » et leur faire franchir à la queue leu leu les gradins comme pour sortir d’un volcan éteint. Silhouettes minuscules et pathétiques. Maintenant, c’était à eux de jouer. Les jeunes Palestiniens étaient de bons mercenaires.

« Johnny » mit le pied dans un trou plein d’eau et jura, secouant son bottillon vert. Ils regagnèrent la Mercedes. Ils firent un détour pour retrouver la rue Omar Beyhum, point d’entrée obligé pour le quartier de Chiyah. Ensuite, il faudrait gagner discrètement les parages de la mosquée Hussein. Le soleil était déjà haut dans le ciel et Malko imagina les pilotes suicides iraniens en train de prier, prosternés face à La Mecque, avant de monter dans leurs bombes humaines …

« Johnny » freina : le barrage d’Amal, à l’entrée de Chiyah. Trois jeunes gens, pas rasés, avec les photos de Moussa Sadr sur la poitrine. L’air pas commode. Ils interpellèrent « Johnny » et la conversation en arabe se prolongea désagréablement.

— Ils veulent fouiller la voiture, annonça Johnny.

Ils la fouillèrent, ouvrant le coffre, soulevant le capot. Malko gardait les mains dans les poches de son trench-coat. Le 357 Magnum pesait à sa ceinture un poids de plomb, le sac vert contenant les radios était à ses pieds. En cas d’incident, ils n’auraient pas le temps de s’en sortir. Un des trois militaires, posté à l’arrière, tenait la voiture sous le feu de son Kalach. Enfin, le « chef » leva le menton : ils étaient autorisés à passer. Avec une sage lenteur, pour ne pas exciter leur méfiance, ils redémarrèrent.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les fous de Baalbek»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les fous de Baalbek» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Les otages de Tokyo
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Les trois veuves de Hong-Kong
Gérard De Villiers
Отзывы о книге «Les fous de Baalbek»

Обсуждение, отзывы о книге «Les fous de Baalbek» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x