Gérard de Villiers - Les fous de Baalbek

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Malko n’osait plus bouger, même d’un millimètre. L’explosion pouvait se produire s’il tendait encore plus le fil. Mais la première tension pouvait aussi avoir été le système d’armement de la machine infernale, se déclenchant alors si on relâchait le fil…
Dans les deux cas, il était cloué au sol.

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— C’est une bonne décision, reconnut le Libanais, visiblement soulagé.

Le lieutenant des Marines n’attendait que cela. Après un bref conciliabule avec le chef de poste de la CIA, les deux Bradley, bannière étoilée au vent, se mirent en position.

Trente secondes plus tard, le premier obus de 106 frappa la façade, y creusant un trou monstrueux. Un tir violent d’armes automatiques riposta. Puis l’explosion d’un RPG 7 qui rata le M113 de justesse. Le nouveau choc de départ du 106 leur fit vibrer les tympans. Les Marines s’en donnaient à cœur joie. Robert Carver regardait l’immeuble qui fumait de tous les côtés, mort d’inquiétude. Comment Malko et Johnny allaient-ils survivre ? Bien sûr, ils étaient dans la cave, mais rien ne disait qu’elle allait résister …

D’autres Marines approchèrent, équipés de missiles filo-guidés Dragon et Tow. Des armes plus précises que les obus de 106 … Les roquettes commencèrent à pleuvoir sur le building, s’engouffrant dans les fenêtres. Une grosse explosion secoua la rue. Probablement un dépôt de munitions. La vague d’assaut des Marines commença à progresser, appuyée par une grêle de missiles Law tirés individuellement. Les explosions se succédaient sans arrêt et de la fumée sortait de toutes les fenêtres du bâtiment assiégé. Le pom-pom sourd des mitrailleuses de 16 mm vint s’ajouter à la cacophonie.

Une fraction de seconde plus tard, tout le coin gauche de l’immeuble se souleva et retomba dans un nuage de poussière grise, projetant quelques corps à l’extérieur. Du premier étage on continuait à tirer : au Kalach et au RPG 7. Le capitaine libanais courut jusqu’à Robert Carver et lança à l’Américain :

— Pourvu qu’ils ne préviennent pas les jumblattistes.

Les canons druzes étaient à moins de cinq kilomètres sur les premières pentes du Chouf.

Un M113 des Marines avança, tirant de son bitube 16 mm à toute vitesse. Une nouvelle explosion fit voler en poussière quelques portraits de Khomeiny. On tirait moins. Des Marines s’approchèrent, lâchant quatre missiles Tow sur le premier étage qui résistait encore. Puis les mitrailleuses de 16 mm se déchaînèrent, achevant le travail.

Trois hommes sautèrent soudain d’une fenêtre du premier étage, Kalach au poing. Comme des fous, ils foncèrent sur les blindés des Marines tirant tout en courant. Hachés par les projectiles de tous calibres, ils s’effondrèrent très vite. C’était hallucinant ! Ils savaient ne pas avoir le quart d’une chance. Le capitaine libanais, blanc comme un linge, souffla :

— Des Hezbollahis …

Les Fous de Dieu. En provenance directe de Baalbek.

Un grand silence retomba. Les défenseurs de l’immeuble avaient tous été mis hors de combat … Un pan de mur s’effondra dans un fracas sourd et les Marines commencèrent à avancer avec précautions. Le marchand de brochettes réapparut, les gens planqués dans les fossés remontèrent dans leurs voitures et s’éloignèrent en hâte … Deux hélicoptères US tournaient au-dessus de la maison, veillant à ce que nul ne s’en échappât. Robert Carver courait parmi les Marines. Il arriva le premier à l’immeuble et cria :

— Malko ! Malko !

Le rez-de-chaussée n’était plus qu’un magma de gravats enchevêtrés de fers à béton. Malko était là-dessous, s’il était encore vivant.

Par radio, les Marines demandaient des bulldozers et des scrapers. Les soldats libanais vinrent participer à la fouille des ruines. L’un d’eux fit signe à Robert Carver. On entendait des appels sous une plaque de béton.

Le bulldozer mit un quart d’heure à venir. Plus vingt minutes pour repousser la masse de béton. Quand le chef de la CIA vit surgir les cheveux de Malko, gris de poussière et la tête de batracien de « Johnny », il poussa un cri de joie. Les deux hommes se hissèrent à la surface, déchirés, meurtris, assourdis, clignant des yeux.

— Vous nous avez sauvé la vie avec votre premier obus, expliqua Malko. Il a muré l’entrée de la cave. Sinon, ils nous liquidaient au RPG 7.

— Vous êtes OK ?

— Oui, dit Malko, mais il était temps.

Une petite silhouette se faufila entre les Marines : Farouk qui se précipita vers « Johnny ». L’homme et l’adolescent s’étreignirent. Malko était en train d’ôter les particules de ciment incrustées dans sa peau.

— « Johnny » a appris où sont les ULM. Et à quoi exactement Abu Nasra veut les utiliser.

Chapitre XVIII

Le bruit des chenilles d’un Bradley couvrit l’exclamation de Robert Carver. L’odeur âcre de la fumée des explosions et du ciment pulvérisé fit tousser Malko. L’immeuble où ils s’étaient réfugiés n’était plus qu’un petit tas de gravats. Les deux étages supérieurs s’étaient écrasés sur le rez-de-chaussée, réduisant l’ensemble à un tas qui ne mesurait pas plus de trois mètres de haut.

— My God, vous êtes sûr ? s’exclama le chef de poste de la CIA. Quel est l’objectif ?

« Johnny » épousseta sa veste de lainage vert. Farouk s’empressa de le débarrasser de son Kalachnikov. Le Palestinien alluma une cigarette et avala avidement la fumée.

— Demain matin, votre ambassadeur a rendez-vous avec le Président Gemayel pour prendre le breakfast. Il sera accompagné de plusieurs de ses conseillers. Les Fous de Baalbek atterriront dans le jardin de la résidence, avec leurs ULM ils tireront leurs roquettes et feront sauter leurs explosifs.

Malko connaissait la résidence de l’ambassadeur US, sur la colline de Baabda. D’innombrables chicanes gardées par des chars en rendaient l’accès impossible à un commando terrestre. La proximité du ministère de la Défense permettrait facilement l’arrivée de renfort.

— Comment savez-vous cela ? demanda Robert Carver médusé.

« Johnny » eut un sourire froid :

— Ce n’est pas l’important. Vous devez plutôt vous demander comment les Iraniens sont au courant de cette réunion.

— Vous avez des détails ? réclama l’Américain, démonté.

— Chaque appareil peut emporter cent kilos d’hexogène ou des roquettes, précisa « Johnny ».

— Et la benne à ordures ? demanda Malko. C’est une autre opération ?

— Non, elle est destinée au camp des Marines. Pour servir de diversion …Autour d’eux, on alignait les cadavres. Les Marines avaient terminé. Leur lieutenant vint dire quelques mots à Robert Carver.

— Je dois aller signer des papiers, dit l’Américain. Venez.

Et ils prirent place dans la Chevrolet noire sous la protection de deux Bradleys qui rentraient eux aussi au camp des Marines. L’entrée de leur camp, près de l’aéroport ressemblait à un fort de western. Ils gagnèrent le PC traversant un paysage apocalyptique. L’immeuble où avaient péri les deux cent cinquante Marines n’existait plus. Des bus renversés avaient été mis en place au-dessus des murs de terre et des blocs de béton. Il régnait une ambiance crépusculaire dans les bâtiments préfabriqués du PC, sans confort, renforcés de sacs de sable verdâtres.

Ils s’installèrent dans la Salle des Opérations, en face d’une grande carte de la banlieue sud affichée au mur, en compagnie d’un colonel des Marines. Robert Carver se tourna vers le Palestinien :

— Pouvez-vous nous montrer l’emplacement de cette base terroriste ?

« Johnny » inspecta longuement la carte, puis posa son index sur une tache légèrement à l’est de Bordj El Brajneh, à la même hauteur que l’aéroport.

— C’est par ici, à Hadeth. Une ancienne base de chez nous. Il y a un hangar blindé qui peut résister à l’artillerie légère. C’est devenu un point d’appui des milices Amal. Défendu par des bi-tubes de 23 mm. En plus, les appareils sont gardés par une centaine de Hezbollahis et de miliciens d’Amal fanatisés qui ont juré de se faire tuer pour les protéger. Ils ont placé des « sonnettes » dans un large périmètre autour. Pas question de les prendre par surprise. Ils sont chez eux et, en une demi-heure peuvent mobiliser des centaines de miliciens. En plus, ils peuvent demander par radio un soutien d’artillerie à Jumblatt …

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