Gérard de Villiers - Les fous de Baalbek
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- Название:Les fous de Baalbek
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1984
- Город:Paris
- ISBN:2-84267-923-7
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Dans les deux cas, il était cloué au sol.
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Le moteur de la benne ronfla, mais elle passa, entraînant les barbelés dans son sillage. Il restait encore deux « S » à franchir avant la dernière ligne droite menant au hangar des ULM.
Plusieurs miliciens armés surgirent devant lui, épaulant leurs Kalachnikov. Coup de chance, aucun ne possédait de RPG 7. Malko plongea sous son volant au moment où ce qui restait du pare-brise achevait de se volatiliser. Les coups sourds des impacts ébranlèrent la lourde carrosserie. Une balle ricocha sur le volant, le brisant net.
Malko fut obligé de risquer un œil, vit un homme, le visage crispé, le Kalach à la hanche, tirant contre l’avant de la benne à ordures ; il se baissa de nouveau, il y eut un choc et il devina plus qu’il ne vit que l’homme avait été renversé. Encore quelques raclements contre la caisse et il se redressa : le plus dur était passé. Les gardes de la chicane étaient derrière lui. Il entendit des rafales tirées dans son dos, mais les tôles épaisses de la benne le protégeaient. Il ne pensait même plus à la charge mortelle recelée dans ses flancs et qui pouvait exploser sous un impact. Il n’avait plus qu’une idée : les ULM.
Brusquement, il y eut une détonation violente, un nuage de fumée devant lui, il faillit perdre le contrôle de son véhicule : un RPG 7 tiré, il ne savait d’où, venait de le rater.
Son front saignait, sûrement un éclat de verre. Il restait vingt mètres de ce tunnel en plein air, puis c’était l’espace découvert. Il se demanda si les deux chars auraient le temps de réagir. D’un seul coup de canon, ils le réduisaient en bouillie, mais la charge explosive partirait et le but serait atteint. La vision de son château et du visage sensuel d’Alexandra le troubla pendant une fraction de seconde, puis il aperçut le hangar et les trois ULM devant.
L’un d’eux roulait déjà. Il décolla aussitôt, s’élevant d’une dizaine de mètres au-dessus du sol. Des hommes s’affairaient autour des deux autres. Le regard de Malko photographia tout : les miliciens en train de courir, les tourelles des deux chars qui tournaient, l’animation autour des deux autres ULM prêts à décoller. Quarante mètres avant le hangar, Malko se baissa, trouva à tâtons la languette métallique du plancher et la souleva. Puis il appuya le pied à fond sur l’accélérateur et fit pivoter la languette. Lorsqu’il releva le pied, celle-ci maintint l’accélérateur écrasé au plancher et la benne s’élança lourdement en avant. Droit vers les ULM. Il vérifia la course, les roues étaient bien dans la ligne. D’un coup d’épaule, il ouvrit la portière et abaissa l’interrupteur déclenchant la minuterie.
Abu Nasra regardait la benne à ordures jaune foncer sur les ULM, le cerveau paralysé, ne pensant même plus au risque qu’il courait. Les coups de feu, les cris ne l’atteignaient plus. Comme un automate, son Kalachnikov à bout de bras, il se mit en route vers son adversaire. Comme si la seule force de sa volonté avait pu le stopper. Son cerveau lui disait qu’il allait mourir, mais l’information n’était pas transmise au centre qui gouverne la peur.
Et puis, il vit le conducteur de la benne sauter en marche et l’engin continuer à foncer sur lui, comme un gros coléoptère maladroit.
Alors seulement, il leva son Kalachnikov et se mit à vider son chargeur, essayant d’arrêter le monstre. Il tirait encore quand le lourd pare-chocs le heurta à la taille, lui écrasant le bassin. Projeté à terre, il ne vit pas l’essieu avant lui fracasser le crâne.
Malko ressentit un choc violent à l’épaule et à la tête, roula sur lui-même, aperçut la masse jaune de la benne foncer vers le hangar. Presque du même élan, il bascula dans l’énorme excavation rectangulaire pleine d’eau croupie qui ressemblait à une fosse commune. Des rafales firent jaillir la boue autour de lui, puis il tomba au fond dans une gadoue jaunâtre pour s’apercevoir qu’il avait perdu son 357 Magnum dans la chute !
À chaque seconde, il s’attendait à voir surgir des miliciens venant l’achever à bout portant.
Il se redressa, chercha à remonter le long de la paroi. Il avait franchi deux mètres quand l’explosion se produisit. Un fracas de fin du monde, qui lui sembla durer une éternité. Les tympans écrasés par la brusque surpression, il hurla. Le souffle ne le frappa que faiblement, mais une nuée de débris commença à retomber autour de lui. Quelque chose de lourd fit un « splash » terrifiant dans la boue, continuant à brûler : la tourelle d’un des chars, avec encore plusieurs moitiés de corps humains à l’intérieur … Il lui semblait que le bruit ne s’arrêtait pas mais c’était seulement dans ses oreilles. En réalité, il régnait un silence de mort.
Comme un animal, il grimpa le long de la paroi jaunâtre, respirant difficilement l’atmosphère chargée de poussière et l’odeur âcre de l’explosif. D’abord, il ne reconnut pas le paysage. Le hangar avait disparu, rasé par le souffle, le M113 brûlait, renversé sur le côté ; un des chars aussi et le second, éventré, n’avait plus de tourelle. Deux boules de feu se consumaient avec une fumée noire, ce qui restait des ULM. Il vit un bras détaché, tenant encore une arme, des corps étendus partout, des morceaux de chair innommables, une tête qui avait roulé sur le ciment. Un nuage de fumée blanchâtre flottait au-dessus de l’explosion. La carcasse de la benne jaune avait été projetée à plus de cent mètres, par-dessus le hangar.
Aucun signe de vie.
Malko fit quelques pas, trouva un Kalachnikov par terre et le ramassa. Les sirènes de plusieurs ambulances commençaient à couiner dans le lointain. À Beyrouth, on réagissait vite aux explosions.
Il se dirigea vers le fond du terrain, statue de boue jaune, titubante, sourde, sonnée, ne réalisant pas encore l’ampleur de la déflagration. Une pensée de l’Écriture lui passa par la tête : Qui frappe par l’épée périra par l’épée … Des Fous de Baalbek, il ne restait plus que des morceaux de chairs déchiquetées. Il avait vengé Neyla, John Guillermin, le colonel Jack et tous les autres.
L’énorme trou où il avait basculé l’avait protégé du souffle et des débris, mais l’explosion l’avait quand même choqué. Il se retourna en escaladant le mur de terre : un énorme champignon de fumée blanchâtre montait vers le ciel, surplombant des incendies rougeoyants. Combien pouvait-il y avoir de morts. Dix ? Vingt ? Plus ?
De la base terroriste, il ne restait rien que des cadavres et des ferrailles tordues. Il aperçut des silhouettes surgissant de la fumée, brandissant des armes : des miliciens de Amal qui accouraient. Des balles sifflèrent, trop loin pour être dangereuses. Il chercha à s’orienter, l’estomac retourné par l’angoisse. Soudain, un très faible bruit de moteur lui fit lever la tête. Il aperçut le troisième ULM qui après s’être éloigné vers l’ouest, virait, se dirigeant vers Baabda !
Hurlant de rage, il se mit à courir comme un fou vers le sud, là où se trouvaient les Marines. Le troisième appareil qui avait échappé à la destruction, suffisait à remplir l’objectif des Fous de Baalbek.
Robert Carver, debout sur le toit de la villa voisine de la résidence de l’ambassadeur examinait le quartier chiite à la jumelle, sans rien voir de suspect. Il avait fait placer des sentinelles autour mais personne ne lui avait encore signalé la benne jaune. Pas de nouvelles non plus de Malko. Trois walkies-talkies posés près de lui, le reliaient aux principaux postes américains. Six hélicoptères des Marines, des « gun-ships » se tenaient prêts à intervenir. À côté de lui, une batterie de quatre mitrailleuses lourdes renforçaient le dispositif existant. Il consulta sa montre. Huit heures dix. Ils avaient encore le temps. Soudain, un brouhaha de voix, venant du chemin en pente conduisant à la résidence de l’ambassadeur le fit s’approcher du rebord de la terrasse. Il aperçut trois soldats libanais en train de lutter avec un civil. Par sa radio, il appela un des Marines de garde devant la résidence et lui demanda d’aller voir. Quelques instants plus tard, la voix d’un sergent le renseigna :
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