Gérard Villiers - Arnaque à Brunei

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard Villiers - Arnaque à Brunei» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1989, ISBN: 1989, Издательство: Éditions Gérard de Villiers, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Arnaque à Brunei: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Arnaque à Brunei»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Arnaque à Brunei — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Arnaque à Brunei», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Michael Hodges venait sur elle, son poignard l’horizontale serré dans sa main gauche.

— Si tu fais un écart, petite salope, fit-il, je t’ouvre le ventre.

Son expression disait assez qu’il ne demandait cela. La gorge nouée, Mandy Brown se dirigea la Ferrari.

Chapitre XX

Guy Hamilton, les yeux à marée basse, contemplait Malko. A cette heure-là, il n’avait pas encore trop bu, mais l’alcool de la veille n’était pas éliminé… Chaque fois qu’il bougeait la tête, il avait l’impression qu’une boule de plomb se déplaçait et tapait contre la paroi de son crâne. En plus, il réprimait une vague nausée et mourait d’envie de se préparer un bon Johnny Walker avec un peu de soda et beaucoup de glace. Après ça irait mieux. Les paroles de son interlocuteur lui parvenaient comme dans un brouillard.

— Mr Hamilton, répéta Malko en brandissant le chèque récupéré chez l’ambassadeur des Etats-Unis, ce chèque prouve que vous êtes complice du meurtre de John Sanborn. Et que vous avez touché une partie des vingt millions de dollars détournés.

Le Britannique regarda le chèque comme s’il s’agissait d’un extra-terrestre.

— Je ne comprends pas, balbutia-t-il.

Malko le repoussa à l’intérieur de sa maison et le prit au collet. L’autre n’était pas rasé, sentait encore l’alcool, mais ses yeux commençaient à reprendre un peu de vie. Il tenta d’écarter Malko, et lança d’une voix plus ferme

— Je suis chez moi. You‘re invading my privacy… Go away.

Malko n’avait pas vraiment le temps de discuter.

Tranquillement, il sortit le Beretta 92 automatique récupéré chez l’ambassadeur, l’arma, faisant monter une balle dans le canon et en posa l’extrémité sous le menton de Guy Hamilton.

— Mr Hamilton, fit-il, je ne suis pas d’humeur à jouer. J’ai une offre à vous faire. A mon avis que vous ne pouvez pas refuser… Et je suis pressé. Il s’agit de la vie de Miss Brown.

— Je n’aime pas les menaces, protesta le Britannique.

Le canon bougea légèrement et Malko appuya sur la détente. La détonation fut assourdissante, un trou apparut dans le mur derrière la tête de Guy Hamilton et ce dernier eut un sursaut comme s’il avait été touché par une décharge électrique. L’âcre odeur de la cordite le fit éternuer. Malko appuya le canon encore chaud au même endroit.

— La prochaine vous emportera une partie du cerveau, précisa-t-il.

Lui qui abhorrait la violence était toujours obligé de se livrer à de regrettables extrémités pour se faire écouter… Les yeux mi-clos, le Britannique récupérait.

— Que voulez-vous ? demanda-t-il d’une voix mal assurée.

— C’est simple, dit Malko. Je vous remets ce chèque et vous avez ma parole que je ne le mentionnerai pas. En échange, vous venez avec moi à la beach-house du prince Mahmoud et vous m’aidez à arracher Mandy Brown à vos hommes.

Les secondes s’écoulèrent, interminables. Hamilton rouvrit les yeux et demanda d’une voix plus ferme

— Qui me dit que vous tiendrez votre parole ?

— Rien, fit Malko en le poussant dehors. Mais ça vous laisse au moins une chance.

L’autre hocha la tête, puis sans un mot, ouvrit un tiroir, y prit un vieux Webley qui semblait avoir fait la guerre des Boers, le glissa sous sa chemise ample et suivit Malko. Ce dernier aperçut la Rover avec une antenne de téléphone. Cela pouvait servir.

— Prenons votre voiture, dit-il.

Guy Hamilton ne protesta pas, se demandant comment tout cela allait finir. Malko dévala Jalan Tutong à tombeau ouvert, un œil sur sa montre. Avec Guy Hamilton, il pouvait passer tous les barrages. L’ancien chef de la Special Branch était respecté de tous et on savait qu’il voyait régulièrement le Sultan qui avait une grande confiance en lui. Mais que s’était-il passé avec Mandy entre-temps ? N’allait-il pas arriver trop tard ?

* * *

Au moment de monter dans la Ferrari grise, Mandy Brown se pencha brusquement vers le poignet de Hadj Ali. Ses canines s’enfoncèrent comme celles d’un fauve entre les tendons et elle serra les mâchoires à se faire éclater les os… Le Brunéien poussa un hurlement affreux, et lâcha les poignets de la jeune Américaine. Celle-ci, pour faire bonne mesure, lui expédia un coup de pied qui manqua ses parties vitales, mais lui fit néanmoins un mal de chien… Elle détalait déjà en direction de la grille…

Le gurkah qui la reçut dans ses bras faillit se trouver mal. Il n’avait jamais été en contact si étroit avec une créature de cet acabit. Sans souci de l’effet qu’elle lui causait, Mandy Brown glapit

— Call ! Prince Mahmoud, call! Prince Mahmoud!

Le sergent gurkah, affolé, surgit de sa guérite et vint aux nouvelles. Au garde-à-vous, il récita.

— Miss, le Pengiran Al Mutadee Hadj Ali vient vous chercher pour vous conduire à lui.

Mandy Brown faillit lui sauter à la gorge.

— Il veut me tuer, beugla-t-elle, je ne veux pas bouger. Appelez Mahmoud.

Hadj Ali arrivait, grimaçant encore de douleur, la Ferrari à petite allure derrière lui, conduite par Michael Hodges. Il interpella le sergent d’une voix sèche.

— Cette femme est folle, aidez-moi à la faire entrer dans cette voiture.

Le sergent gurkah regarda alternativement Hadj Ali et Mandy Brown. Pour lui c’était une situation de folie absolue. A qui obéir ? Certes le Pengiran Al Mutadee Hadj Ali était une des plus hautes autorités du Palais, mais il savait la jeune femme sous la protection du prince Mahmoud. Mandy Brown lui évita de prendre une décision. Comme un trait, elle fila dans le poste de garde, claqua la porte et s’y enferma !

* * *

Le ministre des Affaires étrangères semblait consterné devant l’insistance de l’ambassadeur des Etats-Unis à lui affirmer que le propre Premier aide de camp du sultan Bolkiah était impliqué dans le détournement des vingt millions de dollars. Lui qui avait voyagé savait qu’on ne bravait pas impunément les Américains et se sentait fort embarrassé.

— Excellence, dit-il, je vais appeler mon frère immédiatement.

L’ambassadeur demeura au bout du fil. Trois minutes plus tard, le ministre lui annonçait

Sa Majesté le Sultan vient de convoquer le Pengiran Al Mutadee Hadj Ali au palais. Il souhaite une confrontation avec vous afin de vider cet abcès…

* * *

Mandy Brown tentait furieusement d’atteindre son amant princier mais le standard du palais de Mahmoud n’arrivait pas à le joindre. Dehors, c’était le statu quo. Le sergent gurkah et Hadj Ali se faisaient face, ne sachant pas très bien l’un et l’autre la conduite à tenir.

Soudain, le téléphone de la Ferrari se mit à sonner et Michael Hodges répondit. Il pencha la tête par la portière, hélant Hadj Ali.

— Pengiran, une communication pour vous.

Hadj Ali prit l’appareil. En reconnaissant la voix douce du sultan Bolkiah, il se sentit liquéfié. Le souverain ne lui dit pourtant que quelques mots, très poliment.

— Pengiran, je vous attends dans mon bureau le plus vite possible. L’ambassadeur des Etats-Unis sera là également.

Al Mutadee Hadj Ali bredouilla une réponse inintelligible et raccrocha. Le sang s’était retiré de son visage. Michael Hodges l’interrogea.

— Qu’est-ce qui se passe ?

— Le Sultan veut me voir avec Walter Benson. Ce salaud va lui apporter les chèques.

C’était trop tard pour faire chanter l’agent de la CIA. Il se sentait vidé, le cerveau en compote, physiquement malade.

Machinalement, il passa une main dans ses cheveux noirs. Défait. Michael Hodges l’observait.

— Il faut filer, dit le Britannique. Prendre une Range et passer par Limbang.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Arnaque à Brunei»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Arnaque à Brunei» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
libcat.ru: книга без обложки
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Opération apocalypse
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Naufrage aux Seychelles
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Отзывы о книге «Arnaque à Brunei»

Обсуждение, отзывы о книге «Arnaque à Brunei» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x