Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
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- Название:Arnaque à Brunei
- Автор:
- Издательство:Éditions Gérard de Villiers
- Жанр:
- Год:1989
- Город:Paris
- ISBN:2-7386-0005-0
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
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Hadj Ali regardait fixement la tige noire disparaître au milieu de la jupe blanche. Il arriva au fond, toucha la paroi de la matrice et la jeune femme poussa une exclamation.
— Arrête ! Tu me défonces. Tu es au fond.
Il retira un peu la cravache et commença à la remuer d’un mouvement circulaire, comme pour agrandir encore le sexe béant. Angelina râlait de plaisir, secouant son membre de plus en plus vite. Son corps se tendit en arc, elle jouissait à nouveau. Elle avait envie de ce sexe qu’elle tenait, mais en même temps, ce viol brutal et inhumain la comblait.
Hadj Ali se servait de la cravache comme d’un sexe, la retirant puis enfonçant brutalement la boule d’argent jusqu’au tréfonds du ventre de sa partenaire. Le sang tapait dans ses tempes. Il sentait qu’il allait jouir… Le mouvement de son poignet s’accéléra, le pommeau cognait de plus en plus fort. Angelina criait, sans qu’il sache si c’était la douleur ou l’excitation. Et puis, le sperme jaillit de lui, avec un plaisir si aigu qu’il eut l’impression de ne jamais en avoir éprouvé de semblable.
Ce fut plus fort que lui.
Quand il sentit la semence monter de ses reins, il enfonça la cravache de toutes ses forces, comme si c’était son propre sexe. Le pommeau rencontra une résistance, mais, arc-bouté, Hadj Ali poussa encore. Angelina hurla, d’une façon horrible, ses mains, lâchant le sexe en train d’éjaculer, se nouèrent autour du manche de la cravache, essayant de l’arracher de son corps.
Devenu fou furieux, Hadj Ali, secoué par son orgasme, se mit à enfoncer la cravache comme on donne des coups de poignard. Finalement, le manche disparut de trente centimètres et Angelina poussa un cri d’agonie, se tordit une dernière fois, puis demeura en chien de fusil, les mains crispées sur le manche, les yeux vitreux, secouée par les spasmes de l’agonie.
Le sang coulait le long de ses jambes, imprégnant le couvre-lit, tachant la belle jupe blanche.
Hagard, Hadj Ali se releva, se rajusta, jetant un dernier coup d’œil au cadavre. Le manche de ha cravache émergeait des jambes disjointes comme un obscène serpent noir. Angelina ne bougeait plus.
Il se dit fugitivement qu’on pourrait peut-être la sauver. Le temps de se rajuster, il s’enfuit et courut jusqu’à sa voiture.
Au volant de sa Ferrari grise, il mit le cap sur Tutong, il avait besoin de rouler… A cette heure tardive, il n’y avait personne sur la route et il monta à près de 200… Le croisement avec la route côtière arrivait et il fut tenté de ne pas ralentir… Mais il n’était pas suicidaire. Il freina. La voiture se mit presque en travers et il négocia le virage. Il continua jusqu’à la mer et stoppa, descendant de voiture. La brise de la mer de Chine était presque fraîche et le vent dissipa le brouillard qui noyait son cerveau…
Appuyé à l’aile de sa Ferrari, il se mit à réfléchir. La mort d’Angelina allait déclencher un scandale, mais il pouvait s’en sortir.
Il restait la menace de l’agent de la CIA. S’il ne la bloquait pas, il était perdu.
L’ambassadeur des Etats-Unis attendait patiemment au bout du fil. Depuis le début de la matinée, il tentait d’obtenir un rendez-vous avec le Sultan. Il était déjà passé par le ministère des Affaires étrangères qui s’était déclaré d’accord sur le principe mais avait demandé qu’il s’arrange avec le Palais pour les détails techniques… Malko se trouvait en face de lui en train de boire une tasse de café pas assez sucré et tiède, essayant d’oublier la vision d’horreur qu’il avait découverte un peu plus tôt. Sur le chemin de l’ambassade, il avait voulu s’arrêter pour prévenir Angelina qu’il avait enfin récupéré les photocopies des chèques. La porte de la maison de la jeune femme était ouverte. Une domestique venait de trouver le corps.
Interrogée, elle avait raconté que sa maîtresse était rentrée en même temps qu’un homme qui venait souvent. Le Pengiran Al Mutadee Hadj Ali. Confirmation pour Malko qui n’ignorait pas que la jeune femme dînait avec lui.
Mais pourquoi l’avait-il tuée ?
Surtout de cette façon horrible. Cela ressemblait à une vengeance sexuelle. Il était ressorti de la villa, bouleversé, horrifié. Depuis la résidence de l’ambassadeur ils avaient été suivis par des hommes de Michael Hodges, qui n’avaient rien tenté.
Peut-être à cause des quatre « Marines » d’escorte. Et maintenant, Malko ne craignait plus d’être mis hors circuit : l’ambassadeur était en possession des preuves compromettant Hadj Ali.
L’ambassadeur, toujours au téléphone, lui adressa un signe discret.
— On va vous passer le Pengiran Al Mutadee Hadj Ali, venait d’annoncer une voix suave.
Evidemment, tous les rendez-vous étaient pris par le Premier aide de camp du Palais… Quelques cliquetis et il entendit la voix jeune et claire de Hadj Ali. Très affable.
— Monsieur l’ambassadeur, que puis-je faire pour vous ?
— Pengiran, j’ai demandé une audience à Sa Majesté le Sultan de toute urgence, expliqua Walter Benson. Le ministre des Affaires étrangères m’a donné son accord, il me reste à arranger avec vous la date et l’heure.
— Parfait, Excellence, approuva le Brunéien. Sa Majesté le Sultan va partir en Europe, voulez-vous que nous fixions une date pour son retour ? Disons-le…
Le diplomate le coupa.
— Impossible, Pengiran. Je dois voir Son Altesse avant son départ. Il s’agit d’une affaire extrêmement importante et urgente.
— Puis-je vous demander de quoi il s’agit, afin que j’en avise Sa Majesté ?
Le ton commençait à se tendre.
— Certainement, répliqua Walter Benson. J’ai de nouveaux éléments sur l’affaire des vingt millions de dollars. Je pense même l’avoir résolue.
Silence au bout du fil puis le Premier aide de camp remarqua d’une voix assez caustique
— Je ne sais pas si Sa Majesté a envie de discuter de ce problème tant que le principe du remboursement n’est pas accepté par vous. Sa Majesté a de nombreuses occupations.
— Je vous ai dit avoir de nouveaux éléments, fit sèchement l’ambassadeur des Etats-Unis. Précisément les chèques tirés par Sa Majesté qui montrent de toute évidence qui en est le bénéficiaire. Si je ne pouvais rencontrer Sa Majesté je me verrais obligé de les communiquer à Son Excellence le ministre des Affaires étrangères…
Autrement dit, le frère du Sultan. C’était tomber de Charrybe en Scyhla… Hadj Ali comprit que le baroud d’honneur était terminé. Il reprit son ton le plus mondain pour affirmer
— Je vais soumettre dans ce cas une demande d’audience à Sa Majesté pour demain. Je vous rappellerai dans la journée.
Il raccrocha, le cerveau en bouillie. L’étau se resserrait. Il ne lui restait plus qu’une carte désespérée à jouer : le chantage. Mais il n’avait plus une minute à perdre. Il appela sa secrétaire.
— Si Sa Majesté me réclame, dit-il, faites-lui savoir que j’ai dû me rendre à Jerudong pour une affaire urgente qui me prendra une heure environ.
A cette heure, le Sultan dormait encore dans son lit de cinq mètres sur cinq. Insomniaque, il se levait toujours tard, sauf les jours de réception officielle.
Il composa le numéro intérieur de la Special Branch et demanda Michael Hodges. Le Britannique s’y trouvait.
— Aucune nouvelle encore, annonça-t-il. Mes hommes surveillent l’ambassade américaine.
— Très bien, fit Hadj Ali, distraitement. Rejoignez-moi au garage, je vous emmène à Jerudong. Nous avons un problème à régler.
Chapitre XIX
Le gurkha de garde à l’entrée de la beach-house se dressa sur la chaussée devant la Ferrari grise qui venait de piler devant lui. Au garde-à-vous, il salua le Premier aide de camp qui en jaillissait. Ce dernier l’apostropha.
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