G.J. Arnaud - Le Commander prend la piste

Здесь есть возможность читать онлайн «G.J. Arnaud - Le Commander prend la piste» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1969, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Commander prend la piste: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Commander prend la piste»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Une piste secrète cisaillerait l'Amérique latine du Nord au Sud, aménagée, construite, surveillée par les maquis castristes : la piste Fidel Castro, par laquelle peuvent s'engouffrer des centaines de camions bourrés d'armes et de ravitaillement, une rocade invisible du ciel faisant plus pour la réunification des groupes rebelles que n'importe quelle conférence politique.
Le Commander et Marcus Clark, son adjoint, se font engager comme camionneurs clandestins, descendent la fameuse piste Fidel Castro tracée au cœur de la jungle, sur les hauteurs de la Cordillère, dans les plateaux torrides.
Leur mission ? Établir une carte précise de la piste, placer des balises radio aux points stratégiques, détruire éventuellement

Le Commander prend la piste — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Commander prend la piste», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— La boîte est enterrée au pied du plus gros, celui-là. Nous allons nous planquer ici de façon à intercepter notre homme dès qu’il commencera à creuser.

— Et s’il envoie quelqu’un ?

— Nous nous en contenterons.

A la même heure, Carmina se demandait comment il pourrait s’absenter quelques instants pour récupérer les trente mille dollars. Le délégué culturel, de retour d’une grande tournée de propagande à travers le Nord des Etats-Unis, exigeait sa présence pour classer les articles de journaux que ses conférences avaient provoqués. En fait, son patron se rengorgeait comme un paon en l’obligeant à relire certaines phrases particulièrement élogieuses.

— Voyez-vous, Carmina, nous avons été chaleureusement accueillis partout et notre pays est particulièrement estimé. On nous félicite d’avoir détruit l’opposition castriste et de faire un tel effort pour notre développement économique et culturel.

Son adjoint rongeait son frein, avait une envie folle de lui sauter à la gorge en lui clamant la vérité. Le gros porc aurait été surpris d’apprendre que son meilleur collaborateur appartenait à ces castristes qui, à l’entendre, n’existaient plus dans son pays. Il prétendait que les F.A.L.N. avaient été écrasées ? Il aurait été atterré d’apprendre que les maquis se reconstituaient sur une autre base et que les réseaux terroristes et de renseignements n’avaient jamais été aussi nombreux.

Et tout cet argent qui risquait d’être découvert par un promeneur ! Il ne l’avait pas enterré profondément. Le sol pouvait se tasser, laisser soupçonner remplacement ! Il y a toujours des curieux pour fouiller en pareil cas.

— Vous m’entendez, Carmina ?

— Oui, señor.

— Vous rédigerez cette brochure d’une dizaine de pages. Avec les photographies les plus belles, les plus inédites que vous trouverez. Parlez du complexe de Guri, l’un des plus importants du monde. Parlez de l’aciérie de l’Orénoque et du barrage de Macagua.

— Et la culture, dans tout cela ?

Le délégué sursauta :

— Mais vous y consacrerez deux pages. Sur nos constructions scolaires, par exemple. N’oubliez pas les centres culturels américains. Ça leur fait plaisir.

— Je crois plutôt que ça les renforce dans l’idée que nous ne sommes que des colonies.

L’autre se figea et son œil charbonneux devint d’une acuité insupportable.

— Que voulez-vous dire ?

— Je suis partisan de montrer nos réalisations, pas celles des Américains. Mais si vous estimez que j’ai tort, j’agirai selon vos conseils.

Il fallait l’amadouer, ne pas le rendre soupçonneux à son égard. Combien de temps devrait-il tenir encore ? Un an ? Deux ans ? Ronger son frein et patienter.

Carmina, vos pensées seraient-elles subversives ? Nous avons encore besoin des Américains, et pour de nombreuses années.

— Je le sais, señor. Où pourrai-je me procurer les meilleures photographies ?

Le délégué lui jeta un long regard, puis ouvrit un tiroir pour chercher ses références.

— Nous en possédons ici, mais les agences américaines en possèdent d’excellentes. Je pense qu’elles vous les céderont à un bon prix.

— Je vais commencer ces démarches dès cet après-midi.

— Excellente idée. Mais ne vous attardez pas trop. À cinq heures, nous devons nous rendre à cette réception à l’ambassade du Pérou. Ce sera très important.

— Bien, señor.

Carmina déjeuna en vitesse. Il lui fallait récupérer la boîte en plastique contenant l’argent et la remettre à un envoyé du réseau. Il doutait que l’échange puisse se faire avant la nuit, mais, le soir, il était libre de ses mouvements.

Une demi-heure plus tard, il sortait de l’ambassade au volant de son coupé Honda. À tout hasard, il opéra quelques vérifications prudentes, pour être certain que personne ne le suivait. Une fois rassuré, il prit la direction de l’est. Dans une heure, il serait de retour. En attendant, il cacherait la boîte dans la voiture.

Lorsque le chemin conduisant au Potomac se présenta, il hésita à s’y engager en voiture. Il pouvait très bien la laisser sur la route nationale et continuer à pied. Puis il pensa que sa plaque pourrait attirer l’attention. Il roula lentement vers les grands cyprès, surveillant son rétroviseur et l’approche des arbres. Il les dépassa, fit un demi-tour rapide. Dans sa boîte à gants, il s’empara d’un tournevis pour creuser plus rapidement la terre. Il laissa tourner son moteur et fonça vers les cyprès.

Tout en creusant, il pensait qu’il avait oublié la balise radio parmi les liasses. Dans le fond, il aurait pu enterrer la boîte n’importe où, il l’aurait retrouvée facilement. Bientôt, son tournevis buta contre le container et il dégagea la boîte avec acharnement.

Le moteur de sa voiture cessa de tourner. Tout d’abord, il crut que son ralenti avait besoin d’un réglage, puis un léger bruit l’alerta. Il se retourna, aperçut un homme, le reconnut tout de suite. C’était cet officier de marine qui l’avait interrogé le matin même.

— Bonjour, señor Carmina. Vous n’auriez pas dû laisser la balise, voyez-vous…

Le Vénézuélien fonça tête baissée vers lui, mais Kovask s’y attendait et le cueillit d’un coup de pied à hauteur de l’estomac. Carmina tournoya sur lui-même, plié en deux, mais ce n’était qu’une feinte. Il se détendit, essayant de frapper avec son tournevis. Des deux mains, le Commander happa le poignet nerveux, fit un quart de tour et projeta le garçon par-dessus son épaule, aux pieds de Marcus Clark qui le releva pour le cogner au menton. Cette fois, il eut du mal à récupérer et, le temps de se relever, il encaissait une manchette à la base de l’oreille.

— Hé ! dit Kovask, ne le tue pas.

— Il n’en a que pour quelques minutes, le rassura Marcus.

Le Commander alla jeter un coup d’œil à la boîte, l’ouvrit avec précaution.

— Une odeur un peu moutardée, annonça-t-il. Harvard a été endormi sur place lorsqu’il a voulu vérifier son compte.

Sous une liasse, il découvrit la balise, un cube de petite taille.

— On reste ici ?

— C’est assez tranquille. Sinon, on rembarque chez nous.

— Et ensuite ?

— L’ambassade se débrouillera. Ils auront certainement quelques questions à lui poser.

Lorsqu’il revint à lui, Carmina découvrit qu’il avait les mains et les pieds liés.

— Je ne dirai rien, déclara-t-il.

— Eh bien ! on est franc, au moins, dit Kovask. Castriste, n’est-ce pas ?

— F.A.L.N.

Forces armées de libération nationale. Et te voilà diplomate ? Carmina sourit.

— Je ne suis certainement pas le seul. Nous sommes partout, et un beau jour nous aurons le pouvoir. Et les Yankees ne feront plus la loi dans notre pays.

— Alors, tu voulais filer avec le pognon ? La politique, c’est bien joli, mais trente mille dollars…

L’adjoint au délégué culturel se crispa :

— Non, ils n’étaient pas pour moi.

— Pour qui, alors ?

— Je l’ignore.

— Tu as fouillé la voiture de Harvard et son corps. Tu as trouvé des photographies sur lui, des cartes photographiques plutôt. Où les as-tu mises ?

— Il n’avait rien sur lui. Absolument rien. Kovask soupira :

— Ecoute, tout peut se passer très bien. Sinon…

— Je suis prêt à souffrir.

— Tiens donc ! Tu crois que nous allons faire de toi un héros ? Détrompe-toi. Nous te garderons quinze jours et tes copains croiront que tu as filé avec le pognon. Puis nous te relâcherons au Mexique, par exemple, avec la moitié des trente mille dollars, et en indiquant aux autres où tu te trouves. Tu seras compromis à jamais, même si tu arrives à te disculper.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Commander prend la piste»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Commander prend la piste» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Commander prend la piste»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Commander prend la piste» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x