Georges-Jean Arnaud - Subversive Club

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Le Dynamics-Club est un de ces clubs élitiques internationaux, créés aux Etats-Unis pour développer par tous les moyens le respect et le progrès du libéralisme économique.
Sous des dehors culturels et philanthropiques il n’est en fait qu’une arme de guerre des Multinationales contre la liberté de choix des peuples européens.
Maxime Carel, le héros de ce roman de politique-fiction, le découvrira au cours d’une aventure cauchemaresque.
Le Commander agissant pour le Sénat américain mène parallèlement une enquête sur les motivations du Club et sur l’origine des grosses subventions que cet organisme privé peut recevoir.

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« — La K.U.P. sera nationalisée, du moins la société française… Les filiales je l’ignore… Mais tout ce qui touche aux transports est visé et malheureusement nous travaillons surtout pour la S.N.C.F. Je crois qu’il nous faudra étudier sérieusement le problème. »

Oui peut-être que ce jour-là il avait fait, comme d’habitude, semblant de comprendre alors qu’il pensait à autre chose. Comme tout à l’heure lorsque Pochet lui avait laissé entendre que le véritable intérêt de ce congrès ne commencerait que dans trois jours.

— M. Montel a des idées assez intéressantes mais, bien sûr, ce sont les Américains qui ont l’expérience… Ils ne se sont pas tellement mal débrouillés en Amérique du Sud.

— Oui, bien sûr.

Il ne pensait pas que Patricia aurait seulement souri avec commisération. Certainement pas. Elle l’aurait fixé de ses yeux mauves avec gravité, semblant lui demander : « Et maintenant que vas-tu faire ? Quelle sera ton attitude lorsque le troisième jour s’ouvrira vraiment cette terrible séance où l’on discutera de questions brûlantes ? »

— Pas mal la petite Mussan, hein ? Moi qui suis venu sans ma femme je pensais bien avoir mes chances mais vous voilà aussi sur les rangs, pas vrai ? Votre épouse n’a pu vous accompagner ?

— Non, elle n’a pu venir.

Il regarda Pochet et surprit un éclair d’ironie dans son regard bleu. L’homme n’avait presque pas de paupières et celles-ci n’avaient pratiquement pas de cils.

— Fatiguée, peut-être ?

Avec horreur et indignation, il comprit que l’autre testait sa franchise. Il haussa les épaules :

— Non. Visa refusé.

— Ça arrive à des gens très bien, dit Pochet.

Maxime fut certain que l’homme savait tout sur lui comme sur les autres membres de la délégation. Il regarda en direction de Clara Mussan. Elle était belle, blonde, élancée, élégante. Parfois il aurait aimé que Patricia soit habillée de cette façon-là mais savait qu’il n’avait rien à espérer.

La jeune femme discutait avec H.H. mais regardait dans leur direction. Elle sourit et comme le syndicaliste regardait ailleurs il pensa que ce sourire lui était destiné. Cette femme savait-elle que le congrès du Dynamic Club dissimulait en fait autre chose ? Elle avait un visage ouvert sans nulle trace d’hypocrisie. D’ailleurs la conversation de H.H., qui mâchouillait toujours grossièrement son chewing-gum et son havane, ne paraissait pas l’emballer.

— Je vais me dégourdir les jambes, dit-il à Pochet.

Il se dirigea lentement vers le bar, tendit son verre pour avoir un autre Cinzano.

— Vous avez du feu ?

Jamais il n’aurait cru qu’une femme de cette classe userait d’une telle entrée en matière éculée. Il sortit son briquet jetable. Patricia se moquait tellement de lui quand il prenait son Dupont en or qu’il n’osait plus s’en servir.

Clara Mussan se mit à rire. Elle avait aussi de très beaux yeux bruns.

— Je crois que vous êtes le seul avec un briquet de ce genre, dit-elle. Moi je me sers d’allumettes mais j’ai dû les oublier.

Elle fumait des Gauloises filtres ! Du coup il la trouva terriblement sympathique.

— Je me demande ce que je fais là, dit-elle soudain comme si elle se jetait à l’eau. Huit jours à New York passe encore, mais ce congrès… Vous aimez ça, vous ?

— Je ne sais pas encore, dit-il ; je n’y ai jamais assisté.

— Ce ne sera pas très folichon…

D’un regard circulaire elle parut englober toute l’assistance dans son appréciation.

— Heureusement que nous aurons les après-midi de libres… Vous connaissez New York ?

— Assez bien…

— Je veux dire pas les trucs habituels… Je veux parler des petits coins charmants, amusants, pittoresques.

Il connaissait.

CHAPITRE II

Il bascula du lit sur la moquette, se redressa lentement une fois qu’il eut repéré la baie vitrée. Une main sur son front douloureux, il tituba vers la vague luminosité, s’empêtra dans le système qui commandait l’ouverture des rideaux, grimaça. Impossible d’ouvrir, bien sûr. Le sacré saint air conditionné. Pas moyen de respirer une bouffée d’air même pourri par l’oxyde de carbone. Dans ce pays le gaspillage fou continuait. Chaque fois il en restait stupéfait, avait beau se dire qu’un jour peut-être les séparatistes canadiens couperaient le courant qui alimentait l’immense métropole, en gardait l’impression d’un gâchis démentiel.

Au lieu de pénétrer dans la salle de bains, il entra dans le « closet » sorte de dress-room, s’emmêla dans ses vêtements accrochés, ressortit avec un pantalon autour du cou, aperçut les fesses de Clara Mussan étendue nue sur le ventre, pensa qu’elle avait une jolie cambrure, essaya de se souvenir comment un copain médecin appelait ça, ne put rien extraire d’un cerveau enfumé par la tequila. Ils avaient terminé dans un Rancho Mexicain de la 44 eRue Ouest. Les haricots noirs furieusement épicés leur avaient donné une soif féroce et une furieuse envie de faire l’amour. Ils avaient eu le tort de trop étancher la première et n’avaient satisfait la seconde que médiocrement, dans un demi-sommeil et sans la moindre fantaisie.

Dans la salle de bains il obtint un soda glacé, le but d’un trait, se regarda dans la glace, eut un rire idiot en apercevant son pantalon en guise d’écharpe. Il le jeta à terre, se rendit compte que ce mal sourd au bas-ventre était simplement dû à une érection proprement insensée. Le chile. Patricia n’en serait pas revenue mais c’était Clara Mussan qui était dans sa chambre. C’était la troisième nuit qu’il passait au Sheraton. La première chacun s’était couché tôt. La seconde, sortie en bande avec Pierre Montel, Perney de Viel directeur général de sa boîte, Marcel Pochet et quelques autres. Des bonnes femmes emmerdantes. Clara et lui avaient mis au point leur fugue du troisième soir. Et voilà.

Il retourna dans la chambre. La jeune femme écartait légèrement ses longues jambes, laissant soupçonner une ombre moite. Il ne se souvenait même pas si elle était une blonde authentique. Quelle cuite ! Il s’approcha du lit bas fait pour une personne et devant mesurer un mètre dix de large. Non, jamais il n’avait vu une croupe aussi ronde, aussi provocante.

— Accentuation de l’ensellure lombaire, dit-il à voix haute.

En réponse, Clara Mussan roucoula quelque-chose d’incompréhensible. Sans plus hésiter, il progressa à genoux entre ses jambes. Sans paraître s’éveiller, elle les replia légèrement pour qu’il puisse la pénétrer.

— Oh, fit-elle avec un étonnement paresseux, c’est une aubergine ou quoi ?

Il en fut très flatté dans son amour-propre. Lorsqu’il se retira, il restait en pleine forme et accoudée sur le côté droit elle put le constater et commença de l’entretenir d’une main habile. Il vit seulement qu’elle était vraiment une blonde authentique.

Tout en se caressant mutuellement, ils échangèrent quelques constatations sur la soirée de la veille, pas d’accord sur le nombre de verres de tequila qu’ils avaient vidés. Ils avaient encore des grains de sel sur les mains puisque après chaque gorgée il fallait obligatoirement lécher un peu de sel.

— On ne va pas être frais aujourd’hui, dit Maxime Carel. Or, il paraît que c’est une journée capitale.

— Tu penses, des bla-bla sur le self made man idéal, sur la cordialité en affaires ou le fairplay. J’en ai ras le bol.

— D’après Pochet ce sera différent… Vraiment différent, dit-il les yeux fermés car la main de la jeune femme était particulièrement efficace.

Il jugea plus courtois de la prévenir.

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