Fred Vargas - Pars vite et reviens tard

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Pars vite et reviens tard: краткое содержание, описание и аннотация

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D’étranges signes tracés à la peinture noire sur des portes dans tout Paris. À première vue, on pourrait croire à l’œuvre d’un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique.
De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces. Certains billets sont en latin, d’autres semblent copiés sur des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Et tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges…
Une fois encore, Fred Vargas a réussi à marier des éléments et des situations totalement hétéroclites : personnages d'aujourd'hui et peurs médiévales, situations actuelles et plongées dans les racines du mal, écriture d'une élégance aux raffinements classiques et clins d'œil pleins d'humour. FRED VARGAS, archéologue de métier, a créé le rompol, genre littéraire à part entière, où la narration est empreinte d'humour, de liberté, et de poésie. Ses romans ont fait l'objet d'adaptations cinématographiques et télévisuelles et son œuvre est désormais traduite dans plus de trente pays. Grand Prix des Lectrices de Elle 2002

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— Quoi, des S ? dit Joss en se redressant et en montant le ton.

— Des s, Le Guern. Fosse, eau croupissante, sécher, poissons. Des vieux S en forme de F. Regardez vous-même, ils n’ont pas tout à fait la même forme, si on les examine de près.

Joss lui arracha le papier des mains et étudia les graphismes.

— Bon, dit-il d’un ton mauvais, admettons. Et après ?

— C’est plus aisé pour votre lecture, rien de plus. Je ne cherchais pas à vous offenser.

— Ben c’est fait. Prenez vos sacrés papiers et barrez-vous. Parce que la lecture, c’est quand même mon boulot. Je ne me mêle pas de vos affaires, moi.

— C’est-à-dire ?

— C’est-à-dire que j’en sais pas mal sur vous, avec toutes ces dénonciations qui trainent, dit Joss en désignant sa pile d’indicible. Comme me le rappelait l’autre soir l’arrière-arrière-grand-père Le Guern, il n’y a pas que du beau dans la tête de l’homme. Heureusement que je trie les lentilles.

Decambrais blêmit et chercha un tabouret pour s’asseoir.

— Bon Dieu, dit Joss, faut pas vous alarmer comme ça.

— Ces dénonciations, Le Guern, vous les avez toujours ?

— Ouais, je les mets au rebut. Ça vous intéresse ?

Joss fouilla dans son tas d’invendus et lui tendit les deux messages.

— Après tout, c’est toujours utile de connaitre son ennemi, dit-il. Un homme averti en vaut deux.

Joss regarda Decambrais déplier les billets. Ses mains tremblaient et, pour la première fois, il eut un peu de peine pour le vieux lettré.

— Vous frappez pas, surtout, dit-il, c’est fumier et compagnie. Si vous saviez tout ce que je lis. La merde, faut la laisser courir à la rivière.

Decambrais lut les deux billets et les reposa sur ses genoux en souriant faiblement. Il sembla à Joss que le souffle lui revenait. Qu’est-ce qu’il avait craint, l’aristocrate ?

— Il n’y a pas de mal à faire de la dentelle, insista Joss. Mon père, il faisait des filets. C’est pareil en plus gros, pas vrai ?

— C’est vrai, dit Decambrais en lui rendant les messages. Mais il vaut mieux que ça ne s’ébruite pas. Les gens sont étroits.

— Très étroits, dit Joss en reprenant son travail.

— C’est ma mère qui m’a enseigné le métier. Pourquoi n’avez-vous pas lu ces annonces, à la criée ?

— Parce que j’aime pas les cons, dit Joss.

— Mais vous ne m’aimez pas non plus, Le Guern.

— Non. Mais j’aime pas les cons.

Decambrais se leva et s’éloigna. Au moment de franchir la porte basse, il se retourna.

— La chambre est à vous, Le Guern, dit-il.

6

En passant le porche de la Brigade, vers treize heures, Adamsberg fut intercepté par un lieutenant inconnu.

— Lieutenant Maurel, commissaire, se présenta l’homme. Il y a une jeune femme qui vous attend dans votre bureau. Elle ne voulait avoir affaire qu’à vous. Une certaine Maryse Petit. Elle est là depuis vingt minutes. Je me suis permis de fermer la porte, parce que Favre voulait lui soutenir le moral.

Adamsberg fronça les sourcils. La femme d’hier, l’histoire des tags. Bon Dieu, il l’avait trop réconfortée. Si elle venait s’épancher chaque jour, les choses allaient beaucoup se compliquer.

— J’ai fait une bourde, commissaire ? demanda Maurel.

— Non, Maurel. C’est de ma faute.

Maurel. Grand, mince, brun, de l’acné, prognathe, sensible. Acné, prognathe, sensible, égale Maurel.

Adamsberg entra dans son bureau avec une certaine prudence et s’installa à sa table avec un hochement de tête.

— Oh, commissaire, je suis navrée de vous déranger encore, commença Maryse.

— Une minute, dit Adamsberg en tirant une feuille de son tiroir et en s’y plongeant, stylo en main.

Sale ruse de flic ou de chef d’entreprise, usée jusqu’à la garde, pour creuser le fossé, faire comprendre à son vis-à-vis son insignifiance relative. Adamsberg s’en voulait de l’utiliser. On se croit à dix lieues d’un lieutenant Noël qui ferme son blouson d’un coup sec et on se retrouve à faire pire. Maryse s’était tue aussitôt et avait baissé la tête. Adamsberg y lut une grande habitude des brimades patronales. Elle était plutôt jolie et, penchée, son chemisier laissait voir la naissance des seins. On se croit à cent lieues d’un brigadier Favre et, si ça se trouve, on trempe dans la même bauge à sangliers. Sur sa liste, Adamsberg nota lentement : Acné, Prognathe, Sensible, Maurel.

— Oui ? dit-il en relevant la tête. Vous avez encore peur ? Vous vous souvenez, Maryse, c’est le groupe homicide, ici. Si vous vous sentez trop inquiète, un médecin vous serait peut-être plus utile qu’un flic ?

— Oh, peut-être.

— C’est bien, dit Adamsberg en se levant. Cessez de vous tracasser, les tags n’ont jamais mangé personne.

Il ouvrit grand la porte et lui sourit, pour l’encourager à sortir.

— Mais, dit Maryse, je ne vous ai pas dit, pour les autres immeubles.

— Quels autres immeubles ?

— Deux immeubles à l’autre bout de Paris, dans le 18ème.

— Eh bien ?

— Des 4 noirs. Il y en avait sur toutes les portes, et ça datait de plus d’une semaine, bien avant mon immeuble, en fait.

Adamsberg resta immobile un instant, puis il referma doucement la porte et désigna la chaise à la jeune femme.

— Les tagueurs, commissaire, demanda timidement Maryse en se rasseyant, ils marquent plutôt dans leur quartier, non ? je veux dire, comme sur un territoire bien serré ? Ils ne marquent pas un immeuble et puis un autre à l’autre bout de la ville, ou quoi ?

— Sauf s’ils habitent aux deux bouts de Paris.

— Oh oui. Mais en général, dans les bandes, ils sont du quartier, non ?

Adamsberg resta silencieux, puis il sortit son carnet.

— Comment l’avez-vous su ?

— J’ai conduit mon fils chez le phoniatre, il est dyslexique. Pendant la séance, j’attends toujours au café d’en bas. Je feuilletais le journal de quartier, vous savez, les nouvelles d’arrondissement, et puis la politique. Il y avait toute une colonne là-dessus, un immeuble de la rue Poulet et un dans la rue Caulaincourt, qui avaient été couverts de 4 sur toutes les portes.

Maryse marqua un temps.

— Je vous ai apporté le papier, dit-elle en glissant la coupure sur la table. Pour que vous voyiez que je ne racontais pas des blagues. Je veux dire, que je n’essayais pas de faire mon intéressante ou quoi.

Pendant qu’Adamsberg parcourait l’article, la jeune femme se levait pour partir. Adamsberg jeta un coup d’œil à sa corbeille à papier vide.

— Un moment, dit-il. On va reprendre depuis le début. Votre nom, votre adresse, le dessin de ce 4 et toute la suite.

— Mais je vous l’ai déjà dit hier, dit Maryse, un peu gênée.

— Je préfère tout reprendre. Par précaution, vous comprenez.

— Ah bon, dit Maryse en se rasseyant à nouveau, docile.

Après le départ de Maryse, Adamsberg était parti marcher. Une heure sans bouger sur une chaise représentait son temps maximal de station assise. Les dîners au restaurant, les séances de cinéma, les concerts, les longues soirées dans les fauteuils profonds, amorcées avec un sincère plaisir, s’achevaient dans une sorte de souffrance physique. Le désir compulsif de sortir et de marcher, ou tout au moins de se lever, lui faisait lâcher la conversation, la musique, le film. Cette condition handicapante avait ses avantages. Elle lui permettait de comprendre ce que les autres nommaient la fébrilité, l’impatience, voire le sentiment d’urgence, états qui lui échappaient dans toutes les autres circonstances de la vie.

Une fois debout ou une fois en marche, cette impatience refluait comme elle était venue et Adamsberg retrouvait son rythme naturel, lent, calme, constant. Il revint à la Brigade sans avoir particulièrement réfléchi mais avec la sensation que ces 4 n’étaient ni un tag ni une blague d’adolescent, pas même une farce vengeresse. Un vague désagrément dans ces séries de chiffres, un malaise furtif.

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