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Frédéric Dard: Vas-y, Béru !

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Frédéric Dard Vas-y, Béru !

Vas-y, Béru !: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand la première salve est servie, on enclenche un deuxième chargeur. Le temps prend son temps dans ma tronche, bien que le mitrailleur fasse fissa. Je pense avec une incroyable lucidité. Je me dis des trucs, des choses, des machins. Je devine les mouvements de notre agresseur comme si je le voyais. J’ai entendu un cri et je sais qu’un de mes compagnons a été touché. Je passe la main sous ma veste afin de dégager mon excellent camarade Tu-tues de sa gaine. Faut agir mollo pour éviter d’émettre un bruit qui me situerait. Je n’y vois que tchi. Faut que j’attende la deuxième seringuée afin de situer le tireur. Dangereux, car en v’là un qui semble vouloir faire le ménage complet.

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— Je vous demande pardon, dis-je en étirant mon élocution, pour voir passer le Tour, c’est encore loin ?

— Trois kilomètres environ, répondit-il en souriant.

Je fais mine de souffler.

— Va lui faire sa fête ! enjoins-je à Pinaud, par dessus mon épaule.

Ça se voit qu’il fut comédien, jadis, le Détritus. Pour choper l’accent vaudois il est sensas.

— Du temps qu’on est arrêté, j’épancherais bien de l’eau, dit-il.

— Profites-en, recommandé-je, c’est pas quand on sera sur la grande route que tu pourras…

Le mécano ricane. Pinuche désenjambe le porte-bagages et contourne le camion du zig. Curieux qu’on ne voie que ce bonhomme. Il n’y a personne d’autre que lui à l’horizon. La grosse Cadillac noire attelée à la caravane est déserte.

Pinaud joue magnifiquement son rôle. Parvenu de l’autre côté du véhicule, il se courbe, achève de le contourner…

Je glisse une cigarette entre mes lèvres.

— J’oserais vous demander un peu de feu ? dis-je au gars.

Il tire sur sa cigarette, en secoue la cendre et l’avance vers moi. C’est le moment que choisit Pinuche pour lui filer un fumant coup de crosse sur la noix. C’est pas un hercule, Pinuche, il a des biceps comme des rayons de vélo, mais la vivacité et la précision compensent largement. Rien qu’au bruit je sais que le zig a son taf. Effectivement, il s’écroule à mes pieds, le nez dans la poussière.

Par mesure de sécurité je lui vote un coup de tatane dans le temporal. Après quoi, larguant mon vélo, je m’approche de la porte à glissière de la caravane. J’applique mon esgourde contre la paroi et j’écoute. Des gens sont à l’intérieur qui écoutent la radio. Au poste on annonce les départs d’Evian. Je comprends que cette caravane leur sert de P.C. Depuis elle, ils contrôlent le déroulement de l’étape. Les vitres étant dépolies, je ne puis mater l’intérieur, j’ignore donc combien ils sont là-dedans. Il s’agit de ne pas commettre d’imper (comme on dit chez C.C.C.).

— Alors ? souffle Pinaud qui m’a rejoint.

Je lui fais signe de la boucler et de me laisser gamberger tranquillement. Si j’ouvre la porte à la volée en criant « Haut les mains tout le monde », peut-être que tout se passera bien, mais peut-être aussi que tout se passera pas très bien. Ils sont sûrement armés. Qu’un dégourdoche se jette de côté et défouraille, voilà que tout est compromis ! Et puis n’oublions pas que je suis en territoire suisse. Je n’ai d’assistance à espérer de personne. La caravane est immatriculée dans le canton de Neuchâtel ; on n’attaque pas impunément chez lui, un touriste helvétique.

— Trouve-moi des journaux et des brindilles de bois ! murmuré-je.

Le Fossile me regarde, puis comprend. Il s’éloigne tandis que, revolver au poing, je continue de monter la faction près de la porte. Pinuchet réapparaît très peu de temps après, avec un long tuyau de caoutchouc.

— C’est mieux que du bois, assure-t-il.

Il va ouvrir le bouchon d’essence de la cadillac, enfonce une extrémité de son tuyau à l’intérieur et aspire de toute la force de ses pauvres soufflets fanés. Il crache bleu avec une affreuse grimace.

— Où dois-je déverser ? me demande-t-il dans un hochement de son menton en galoche.

— Sous la caravane, près de la porte, lui réponds-je du doigt. Le dialogue des Carmélites on se joue, en plus concis, en plus silencieux.

L’essence se met à glouglouter sous la caravane. Il y en a vite une large flaque qui s’étale dans la poussière blanche de la route.

Lorsque je juge le stockage suffisant j’asperge la caisse du véhicule avec le jet, puis je m’écarte.

— Planque tes plumes, elles risqueraient de roussir ! ordonné-je à mon camarade d’un froncement de narines.

Je jette ma cigarette dans la flaque. Ça fait « Vlaoufff » et instantanément un brasier se met à danser sous la caisse blanche de la caravane. Le feu se colle à la peinture qui roussit, se cloque, fume, pète, craque… Le brasier cuit, s’intensifie.

— Prépare ta seringue, mec ! avertis-je (avec la bouche), les renards ne vont pas tarder à sortir de leur terrier.

On se place face à la porte, derrière la haie basse. Ça ne rate pas. Brusquement des cris retentissent ! La caravane danse sur ses amortisseurs. La porte veut coulisser, mais elle ne peut pas… Et savez-vous pourquoi elle ne peut pas, bande de ceci et de cela ? Simplement parce que l’astucieux San-Antonio a enfoncé sa pointe Bic dans le rail de ladite lourde. Ce qu’on arrive à faire tout de même avec un objet de cinquante centimes ! Ils ont beau s’escrimer les pèlerins de l’intérieur, conjuguer leurs efforts au passé composé et au présent de l’indicatif, rien n’y fait !

Ils se rabattent sur les vitres, les pulvérisent à coups de contondant, hélas ! pour eux, les ouvertures sont beaucoup trop étroites pour permettre le passage d’un homme. L’air, en s’engouffrant, ne fait qu’attiser l’immense brasier. Des cris ! C’est moche ! Surtout lorsqu’ils sont d’agonie. Pour me colmater la pitié, je récite les paroles prononcées par le Vieux tout à l’heure : « Je compte sur vous pour mettre définitivement fin aux activités de ce dangereux personnage et de sa bande ! Dé-fi-ni-ti-ve-ment ! »

Quelques instants plus tard, il ne reste qu’une carcasse calcinée et fumante.

Le mécano qui est revenu à lui et dont Pinaud endort les velléités en lui faisant renifler l’orifice de son revolver, pousse une triste mine.

— Où est le vélo ? je demande en m’approchant.

Il comprend que je ne lui ferai pas de cadeau.

— Dans la caravane !

— Vous alliez les centraliser là ?

— Oui.

— James Ledvise s’y trouve aussi dans la caravane ?

— Oui.

— Et qui donc encore y est ? insisté-je en montrant les décombres fumants que je n’ai pas le cœur d’approcher.

— Ses acheteurs étrangers.

— Et puis ?

— Son associé.

— Qui s’appelait ?

— Je ne sais pas son nom, mais c’était le chef de fabrication des usines Plombier.

Allons, le Vieux va être content. Je crois que je viens de détruire un sacré nid de frelons, mes amis !

— Va me récupérer le vélo dans les cendres, lui commandé-je.

Il obéit, prêt à tout, luisant de peur.

— Qu’est-ce qu’on en fait ? me demande Pinaud.

— Que veux-tu qu’on en fasse, dis-je tristement : un mort ! Les ordres du Vieux sont formels !

— En tout cas charge-t’en, moi j’aurais jamais le courage de bousiller de sang-froid un type désarmé.

Le mécano revient en poussant du pied le cadre du vélo en Légérium 34. Il a noirci, mais pas fondu. Il est intact. Je regarde cette carcasse de vélo, légère jusqu’à l’inimaginable. C’est pour ce débris que des tas de gens sont morts. Pour ce morceau de métal imbécile…

— Allez, barre-toi, dis-je à l’homme en combinaison. Barre-toi vite avant que je change d’idée et que mon sens du devoir dise merde à ma conscience !

CHAPITRE XVI

Pour conclure et parce que vous aimez bien qu’on vous mette les points sur les « i ».

Vous me direz pas, mais c’est quand même marrant le destin. Béru, épuisé par son nouveau vélo, a abandonné. Il l’a fait juste devant la fontaine du carrefour aussi le retrouvons-nous, assis sur la margelle, subissant le feu roulant des questions journalistiques. Il répond de bonne grâce. Il révèle qui il est : l’ancien masseur de l’équipe Fafatrin, injustement remercié. Il a voulu montrer ce dont il était capable en prenant la place de Bicco Aisuzi. Et on l’a vu pulvériser tous les records. Sans sa stupide chute qui lui a coupé l’élan, « l’influxion nerveuse » et les pattes, il gagnait l’étape avec une demi-heure d’avance sur Jacques Anguenille, Courzidor et Richard Pini. Oui, il a tenu à faire cette éclatante démonstration, lui, Alexandre-Benoît Bérurier. C’est un canular, soit ! Mais l’exploit demeure. Il a passé l’âge de faire une carrière de champion cycliste, c’est dommage, sinon on aurait vu du jamais vu ! Il se laisse photographier de face, de profil, de trois quarts-centre. Il sourit, il fronce les sourcils, il mime l’effort, il cligne de l’œil. C’est l’aubaine des tartineurs d’épopée.

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