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Hugues Pagan: La Mort dans une voiture solitaire

Здесь есть возможность читать онлайн «Hugues Pagan: La Mort dans une voiture solitaire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1992, ISBN: 978-2-86930-568-7, издательство: Éditions Payot & Rivages, категория: Полицейский детектив / Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Hugues Pagan La Mort dans une voiture solitaire

La Mort dans une voiture solitaire: краткое содержание, описание и аннотация

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A partir d'un argument conventionnel, la relation d'une enquête policière sur le meurtre d'un ponte, Hugues Pagan renoue, sur un mode typiquement français et selon une vision bien personnelle, avec certains des grands archétypes du roman noir américain. Par-delà la description exemplaire de la machinerie policière, il raconte l'histoire d'une vengeance et dresse le portrait d'un homme perdu, l'inspecteur principal Schneider, dont la vie est devenue un long suicide. Plus proche de David Goodis que d'Ed McBain, Hugues Pagan lance le lancinant lamento des vies naufragées dont le blues se répercute à l'infini sur les cercles maléfiques faits de smogs et de volutes de brouillard à contretemps de la ville… Jean-Pierre Deloux,

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Ils appartenaient à la Criminelle de la P.J.

C’était censé se lire sur leur front, se voir à leur démarche. Le Chat bâilla ostensiblement.

— Salut les hommes, dit-il sans chaleur. Vous êtes de passage, ou vous avez signé un bail ?

— Un connaisseur, ricana Martin.

— Un marrant, ajouta Lagneau. Vous avez un peu de place ?

— Des clous, dit Perrier.

— Un autre marrant, grinça Martin. Il en prit son parti : sale temps, hein ?

— Sale temps, dit Dumont. Ça va, les gars ? Vous tenez le coup ?

Martin secoua les épaules sous son blouson de cuir, découvrit ses grandes dents jaunes.

— Penses-tu ! Nous, d’habitude, c’est du treize à la douzaine, de la barbaque partout… (Il observa le staff d’un œil soupçonneux.) Vous êtes sur l’affaire ?

Schneider retira la cigarette qu’il avait aux lèvres, l’observa avec une extrême attention, le visage immobile. Il s’abstint de répondre.

— Les tauliers sont pas unanimes, annonça Lagneau.

— Tu m’étonnes, ricana Perrier.

Personne veut de l’enfant, déclara Martin. Votre chef de la Sûreté n’en veut pas, il estime que c’est pour nous… Le patron, le nôtre, dit que ça s’est produit chez vous, que c’est à vous… Ratione loci, précisa-t-il aimablement.

— Dommage que ça soit pas chez les pandores, déplora Lagneau.

— À trente mètres près, dit Martin.

— Le coup de la Seine, rappela Lagneau. Personne n’en voulait non plus, et le macchabée a fait deux ou trois allers-retours, comme ça… (Il hocha la tête.) Pas croyable, hein ? Personne n’en voulait.

— C’est pas comme les manouches, hein ? dit Charles.

Il ne s’adressait à personne en particulier, mais tout le monde comprit et les deux cow-boys se rembrunirent. Martin frotta lentement ses longues mains nerveuses l’une contre l’autre. Dumont rechaussa ses lunettes et sourit à la cantonade, comme s’il débarquait.

— Les manouches, c’est pas mal, dit-il sans cesser de sourire. Pas d’amicale, pas d’ambassade…

— On peut les foutre à genoux sur une règle en fer, rêva le Chat. On peut les travailler à coups de tuyau d’arrosage…

— Faut mettre une serviette en éponge autour, conseilla Perrier. Pasqu’autrement, ça peut marquer…

— On n’a jamais tabassé personne au G.R.B., déclara Martin. (Il parlait avec difficulté, comme s’il avait une moitié de la figure paralysée.) Pas même des manouches…

— On a dit ça, nous ? demanda Charlie à Perrier.

— On n’a jamais dit ça, déclara Perrier.

— Faut vraiment être de mauvaise foi pour prétendre qu’on ait pu dire une chose pareille, s’indigna Dumont.

Le Chat essuya la pluie qu’il avait sur le visage. Les paupières mi-closes, il avait l’air passablement endormi, et son ton conciliant ne trompa personne. Charlie était un fouteur de merde de première.

— Vous voyez… (Il écarta les mains, les paumes en l’air.) on causait, de choses et d’autres.

— Des généralités, murmura Perrier, les yeux dans le vague.

Lagneau se dandina. Il avait les poings au fond des poches du jean, le col du blouson relevé. Schneider et ses connards avaient tendance à lui courir sur le nœud.

— Allez pas trop loin, dit-il d’une voix belliqueuse. On va pas foutre le nez dans ce qui se passe chez vous…

Schneider n’avait pas ouvert la bouche. Il attendait que les techniciens de l’identité judiciaire aient terminé les premières constatations. Vingt ans de boîte lui avaient enseigné la vertu de la patience. Il tourna à peine la tête et son regard gris et fixe enveloppa les deux hommes un bref instant.

— Vous faites un chouette boulot, les gars, dit-il avec une ironie à couper au couteau. Intéressant et tout… L’ennui, avec vous autres, c’est que vous avez pas tellement de mémoire…

Il retira la cigarette qu’il avait aux lèvres, l’écrasa méticuleusement du bout de sa chaussure. Lagneau sortit les mains des poches.

— Laisse tomber, dit Martin à son collègue.

— De la merde, dit Lagneau. Il dodelina de la tête : tu as plus tellement la cote, Schneider. J’me suis laissé dire que Big Brother voulait ta peau.

— Big Brother a le bras long, Schneider, gloussa Martin.

— Il a le vent en poupe en ce moment, ajouta Lagneau. Et pas qu’un peu : il est aux Républicains indépendants et le D.G. veut le prendre dans son prochain cabinet, après les élections…

— Une belle carrière, non ? dit Martin.

— Ça me démolit, c’ que vous dites là, les gars, assura Schneider.

Il sortit une Camel, l’examina.

— Mayer est mort, Martin, articula-t-il d’un ton sec.

— Vous allez avoir du mal, promit Martin. Ça va pas être de la tarte pour sortir l’affaire…

Rambert se dirigeait vers eux, en luttant contre les bourrasques de pluie. Il portait des pantalons collés aux tibias et les pans sombres de son raglan informe lui faseyaient autour des jambes. Il avançait en crabe, en tenant de la main droite son vieux feutre noir quatrième République enfoncé au ras des sourcils. On aurait pu le prendre pour un vague employé de commerce, qui se serait contenté une fois pour toutes d’un emploi d’adjoint au sous-chef de bureau dans une boîte pas très prospère.

— V’là Popeck, ricana Lagneau.

— C’est pas vrai que tu connais Popeck, s’extasia Perrier.

— C’est ça, la P.J., soupira Charles : des intellos…

— Et ce con porte un nœud pap’, observa Martin, écœuré.

Il secoua la tête avec accablement. Rambert vivait dans une grande maison de pierre, entouré de sa femme, de sa mère et d’une douzaine de chats gras comme des levantins et pas moitié moins roublards.

— Doyen des juges d’instruction, ce clodo, ricana Lagneau. Tu te rends compte ? Ce quart de youpe…

— J’me rends compte, dit Martin. On vous laisse avec votre copain. (Les deux policiers commencèrent à descendre et Martin se retourna, mais Rambert était à portée de voix et il se contenta de continuer à descendre le raidillon, simplement un tout petit peu plus vite et il rejoignit son collègue.)

Schneider se porta à la rencontre du magistrat. Il lui présenta ses respects et les deux hommes se serrèrent la main.

— Toujours sur tous les coups tordus, dit Rambert. (Il pouffa et ses yeux brillèrent d’un éclat sagace et amusé. Il se tapota la moustache d’un index désabusé.) Si j’en juge par leur attitude, vos deux collègues de la P.J. semblent avoir conservé quelque ressentiment à mon égard.

— Ça peut se dire comme ça, en convint Schneider.

Rambert étouffa un rire froid :

— C’est égal, vous savez… Cette partie-là, voyez-vous, nous allons la jouer ensemble. Qu’en dites-vous ?

Ils tournèrent le dos à la pluie et celle-ci se mit à leur crépiter sur les épaules. Schneider sortit un paquet de Camel vierge, déchira la cellophane et la froissa dans la paume. Les gants donnaient l’impression qu’il avait les doigts gourds.

— J’en dis que c’est vous le patron, dit-il.

Rambert lui saisit le bras, un peu au-dessus du coude.

— Ça va comme ça, lieutenant. Faisons quelques pas, voulez-vous.

— C’est vous le patron, répéta Schneider.

Il se fendit d’un sourire, mince comme une rognure d’ongle.

— Votre enthousiasme me bouleverse, assura Rambert. Et votre dos ? Vous en souffrez toujours autant ?

Schneider sortit une cigarette du paquet, l’alluma derrière ses paumes. Il avait beau se bourrer de cochonneries, oui, il souffrait toujours autant. Rambert remarqua le briquet du policier : un Dupont en or et laque de chine bleu nuit, un objet étrangement luxueux et pour tout dire quelque peu féminin, et dont il était évident qu’on ne l’avait pas acheté la veille.

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Тамара14.07.2023, 21:45
Книга понравилась, все персонажи выразительные, запоминающиеся. Читала с большим интересом. Стиль отличный, и серьезный и в меру с юмором. Советую всем прочитать.