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Hugues Pagan: Last Affair

Здесь есть возможность читать онлайн «Hugues Pagan: Last Affair» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1985, ISBN: 978-2226025500, издательство: Éditions Albin Michel, категория: Полицейский детектив / Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Hugues Pagan Last Affair

Last Affair: краткое содержание, описание и аннотация

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Assis sur son pliant, une vieille écharpe autour du cou, l’aveugle grattait sa guitare et fredonnait lentement, comme par à-coups : « Oh baby, tu s’ras ma dernière affaire… » Un vieux joueur de blues rugueux, à la voix râpeuse et abîmée. Un homme glissa un billet de dix dans sa poche de poitrine. Plus tard, les doigts habiles n’eurent pas de mal à détecter le micro-point collé sur le papier neuf. Le laboratoire de traitement, dans un autre pays, n’eut aucune difficulté à agrandir le document. Nom de code « ATLANTA ». Maintenant qu’il était parvenu à faire bouger Berg, seul dans sa voiture, Château pensa à un autre homme pour qui ce serait aussi la dernière affaire. Tout en roulant vers La Défense, il se demanda : « Combien de fois un homme peut-il trahir avant de se renier lui-même ? » Terrorisme international, guerre des polices, manipulation géante… Les mœurs de tous ces messieurs ne sont pas belles. Pagan a écrit avec un roman hors série, implacablement moderne, très noir et très beau. Pagan, flic authentique, est un véritable écrivain.

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Parmi la foule des ringards poussifs du Bois, celui-ci détonnait comme un chimpanzé dans une maternité : il savait courir. Un pro. L’arroseuse était arrivée au bout de la rue et elle s’arrêta au feu rouge, laissant passer un flot de voitures disparates. L’employé municipal se pencha sur le volant, cherchant machinalement dans le rétroviseur à apercevoir la mince silhouette souple, un fonceur à tous les coups, aisé, tranquille. L’alignement des arbres le dissimulait, ou bien il avait traversé. On klaxonna derrière, avec sobriété : une Jaguar nickel d’un bleu très sombre au mufle bas.

L’employé municipal démarra sans hâte, tourna à gauche, ce qui aurait dû lui permettre d’apercevoir l’homme entre les rangées d’arbres. Il avait bel et bien disparu, remplacé par une mémère à chien-chien aux cheveux rouges et aux hanches d’hippopotame, occupée à contrôler les exploits défécatoires d’un wippet dont les côtes saillantes et les pattes raidies par l’effort évoquaient avec un réalisme pénible quelque grand lapin écorché qu’un artifice ingénieux et dérisoire serait parvenu à conserver debout et, pire, relativement mobile.

Et chiant.

Interminablement.

La balayeuse avait repris sa procession, en sens inverse.

La mémère passa une longue main osseuse dans ses cheveux, chercha une Pall Mall dans sa poche de poitrine.

À moins de vingt mètres, la porte électrique d’un parking souterrain se mit à se lever lentement. Il lui fallait une quinzaine de secondes environ pour se trouver plaquée au plafond, dégageant ainsi la courte rampe d’accès à la rue. Durant ce fort bref trait de temps, le véhicule qui entendait entrer ou sortir n’avait rien de plus pressé à faire qu’attendre, en manifestant plus ou moins d’impatience et de nervosité suivant l’impétuosité naturelle du conducteur, ou en donnant toutes les marques de l’indifférence, voire de la résignation ou de la soumission d’une mécanique sophistiquée à l’égard d’une autre mécanique tout aussi sophistiquée mais beaucoup plus impassible et, partant, impitoyable.

La voiture allait quitter le parking souterrain.

Son moteur de trois litres était presque inaudible.

Les deux mains de l’homme qui conduisait se trouvaient en haut du volant, les pouces presque joints et parallèles l’un à l’autre. Il venait d’allumer une Gitane, la première de la journée. La jeune femme qui se trouvait sur le siège du passager venait de dépasser l’âge de la majorité légale. Elle n’en arborait pas moins une expression aussi vieille que la dette publique, sur son visage aux traits encore juvéniles, et il était évident qu’elle avait plus d’heures de vol qu’un vieux DC 3 birman. Dans son genre, c’était aussi une pro.

Aussi ne manifesta-t-elle aucune surprise quand la portière s’ouvrit à proximité de son coude droit. Tout au plus tourna-t-elle un regard sagace et désabusé en direction de la silhouette affable penchée dans la pénombre. Son regard rencontra l’orifice circulaire et convenablement sombre d’un canon de revolver. Gros calibre. Elle soupira entre ses dents, s’appuya, comme l’y invitait l’arme, de la nuque et des omoplates contre le cuir du baquet. L’homme avait tourné la tête avec un temps de retard, les yeux plissés derrière ses lunettes Porsche au galbe onéreux, et confirma son étonnement placide en inclinant le buste. Comme l’accident et les redressements fiscaux, ce genre de choses n’arrivait qu’aux autres, se faire braquer dans son propre parking, et il y eut une seconde d’immobilité à peu près totale. L’embrayage automatique se trouvait en position neutre, pas question de tenter une sortie en force. Parlementer… Le colt six-pouces était tenu d’une main ferme, pas même gantée. À moins que la voiture n’avance, la porte n’allait pas tarder à redescendre.

— C’est le pèze que tu veux ? s’enquit le conducteur d’une voix rauque et froide.

Une main, pour appuyer ses dires, quitta le volant à destination sans doute d’une poche intérieure de veste, compte tenu de la molle flexion du poignet. Un dur, qui ne se couchait pas. La fille, le dos plaqué au siège et les jambes raidies, respirait fort à présent. Elle avait les ongles incrustés dans le cuir souple de son sac à main. Elle regardait droit en face, dehors, la cime des arbres.

— Envoie, fit l’homme au colt.

Les doigts touchèrent la crosse d’un automatique italien, sous la doublure de la veste. Il y avait une balle dans la chambre. Il suffisait de le saisir en se penchant comme pour chercher, en creusant la poitrine. Le reste… Quitte ou double ! Le reste ne prit qu’une fraction de seconde et les deux détonations se confondirent. La balle de l’automatique claqua sur le béton et vrombit en ricochant au diable. Celle du colt commença par traverser le verre de lunette droit, qui explosa à l’impact, puis pénétra juste sous l’œil, traversa le cerveau de la cible et lui fit éclater l’arrière de la boîte crânienne qui se répandit un peu partout, sur l’appui-tête et derrière, avant de se ficher, sous l’aspect d’un lingot de plomb aplati et informe, dans le montant d’acier tenant lieu d’arceau de sécurité.

La fille déglutit, abasourdie par les détonations.

Elle tourna lentement la tête vers l’extrémité du colt. Le pouce du tueur s’occupait à relever le chien et le barillet tourna en cliquetant. Elle laissa tomber la mâchoire inférieure. Le cran de mire, au bout du canon, lui heurta les dents d’en haut. Goût d’huile et de métal, et un autre, plus piquant, qui la brûlait, elle n’entendait plus rien. La porte s’était refermée. Depuis quand ? Elle avait deux mille francs dans son sac. Trop longtemps.

Le chien s’abattit à vide et elle cria.

Un hurlement bref et lointain.

Claquement métal contre métal.

Ça durait depuis des heures.

Le tueur se recula, abandonnant la longue portière entrouverte. Le pistolet disparut dans un baudrier d’aisselle, lacé contre le flanc gauche et presque invisible sous le coton molletonné. La fille mit les deux pieds par terre et vomit son petit déjeuner. Le tueur fit encore quelques pas souples et vifs à reculons, et sa voix parvint, affable et sans consistance.

— Les flics vont pas tarder, chérie, et il vaudrait mieux qu’ils te trouvent pas là. Ils pourraient te bousculer un peu et ça m’obligerait à me mettre en colère contre toi, si tu avais de la mémoire…

Elle redressa la tête.

Il avait disparu.

Elle chercha son sac, ne le trouva pas. L’homme qui s’était fait appeler Rolf était recroquevillé dans son siège, la bouche grande ouverte. Une goutte de sang, à peine plus grosse et plus foncée qu’une groseille, lui descendait le long du nez. La minuterie du parking s’éteignit et il ne resta plus que l’agréable clarté du plafonnier pour peupler l’habitacle vide où l’homme paraissait tout à la fois rêver et se repentir d’une existence harmonieusement remplie de crimes et délits en tous genres. Le moteur tournait toujours, sans manifester le plus petit embryon d’irritation.

Moins de six minutes plus tard, un jeune con pressé en Golf GTI noire prit la rampe de sortie à vive allure, avec cette nervosité creuse qui caractérise les oisifs héréditaires, persuadé qu’il était de piler au ras de la cellule de contrôle. La Volkswagen s’écrasa sans douceur contre l’arrière de la Mustang. Le jeune con cessa instantanément d’être pressé et reposa la joue gauche sur le volant.

De l’essence vaporisée grésillait quelque part, tandis que le moteur de la Ford continuait de tourner, crachant dans l’atmosphère relativement confinée une quantité raisonnable en soi, mais excessive en l’espèce, d’oxyde de carbone et autres substances dont l’usage pouvait se révéler dangereux et l’abus néfaste, voire désastreux pour la santé.

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